Jouer pleinement notre rôle dans nos communautés, un de
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Jouer pleinement notre rôle dans nos communautés, un de
Le journal d’Alcoa Canada Première fusion Volume 04, numéro 03 Été 2006 03 e 20 anniversaire chez ABI : on célèbre ensemble 04 Excellence opérationnelle à l’Usine de Tige 05 Règles en place à Deschambault 07 11 Un travail d’équipe qui porte fruit Campagne 10 millions d’arbres, nouvelle formule ! Jouer pleinement notre rôle dans nos communautés, un de nos enjeux collectifs. Un grand nombre de citadins et de décideurs avaient cependant besoin de l’apprendre, ou de se le faire rappeler, particulièrement dans le contexte de la nouvelle stratégie énergétique du Québec. Nous y avons vu, et nous continuerons à déployer les efforts nécessaires pour que notre rôle dans le développement du Québec soit bien connu et bien compris de tous. Mais ça, c’est le début de notre engagement dans la communauté. Nous sommes des milliers de personnes actives, pleines de ressources, d’ingéniosité et de cœur. À chaque automne nous en faisons la démonstration en répondant généreusement à l’invitation de Centraide, un organisme qui donne à plusieurs organisations caritatives de nos régions les moyens d’aider les plus démunis. À l’évidence, il faut maintenir et même accroître notre contribution. Cependant, notre engagement envers nos communautés ne doit pas se résumer à une retenue sur la paie, aussi utile soit-elle. Plusieurs d’entre nous s’engagent déjà bénévolement à faire une différence dans notre milieu. Vous savez comme moi que nous pouvons faire plus et encore mieux. C’est justement ce qu’Alcoa a décidé d’encourager, à l’échelle de la planète. Vous connaissez la semaine de l’engagement communautaire d’Alcoa, pour y avoir participé ou pour en avoir lu les bienfaits dans votre Fusion et dans vos bulletins locaux. Désormais, ce ne sera plus une semaine, mais tout le mois d’octobre qui sera consacré à l’engagement communautaire chez Alcoa. L’objectif n’est évidemment pas de diluer nos efforts mais bien de les quadrupler, d’assurer qu’ils se poursuivent pendant toute l’année. L’action bénévole est l’un des aspects les plus visibles de notre enracinement dans les communautés où nous travaillons et où nous vivons. La Fondation Alcoa a créé les programmes Bravo! et ACTION pour stimuler notre engagement communautaire et multiplier ses effets bénéfiques. Nous pouvons dès cette année être quatre fois plus nombreux à aider les organismes que nous préférons, grâce à notre travail bénévole et aux ressources financières qu’ajoute la Fondation Alcoa. Pensez-y, il suffit d’une heure de bénévolat par semaine pour faire bénéficier l’organisme de votre choix des sommes prévues au programme Bravo! Vous avez sans doute entendu dire que l’entraide et l’engagement dans son milieu sont des facteurs de longévité, que le bénévolat apporte autant de bien-être à la personne aidante qu’à la personne aidée... Plusieurs d’entre nous vivent déjà l’expérience, il est grand temps que nous la vivions tous ! La vie communautaire est une grande roue. En nous engageant personnellement, nous améliorons notre propre milieu de vie. En fait, Bravo! et ACTION nous invitent à contribuer à la qualité de vie de tous, y compris la nôtre. Comment refuser ? n Jean-Pierre Gilardeau Président Envoi de poste publication No de convention 40861510 Au cours des derniers mois, nous avons mis en lumière le rôle structurant de nos activités dans le développement économique, social et culturel des régions où nous sommes implantés, une réalité bien évidente pour les gens de Baie-Comeau, de Bécancour ou de Deschambault, et pour nos nombreux partenaires des grands centres. U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 02 L’entreprise À Baie-Comeau, on se préoccupe du client par Denis Villeneuve Chef de section, Service à la clientèle Aluminerie de Baie-Comeau L’Aluminerie de Baie-Comeau obtient cette année encore d’excellents résultats pour ses expéditions tout en se démarquant par son service à la clientèle, résultats que nous sommes heureux de partager avec les lecteurs de Fusion. Soulignons que la démarche de l’Aluminerie de Baie-Comeau s’appuie sur les outils du système de gestion ABS : des objectifs clairs, des contributeurs bien identifiés et un suivi serré en Gestion quotidienne. Voici quelques initiatives qui permettent d’offrir un service de première qualité : Gestion des plaintes des clients Jusqu’à présent, l’Aluminerie de Baie-Comeau a réduit le nombre de plaintes de douze en 2005 à cinq en 2006, une amélioration de 58 %. Chacune de ces plaintes, en l’occurrence toutes relatives à la tige, est analysée en détail (méthode 5 pourquoi) afin de remonter aux causes fondamentales et de développer les correctifs. Les plans d’action sont suivis à chaque semaine et les clients sont informés du travail réalisé. Programme de visites C’est pour avoir une connaissance approfondie des besoins réels de nos clients stratégiques que notre usine a développé un programme de visites. Quatorze rencontres ont déjà eu lieu en 2006, résultant en un plan d’action. Nos clients nous visitent et nous évaluent aussi, comme en témoigne le pointage de 99,3 % accordé à notre système qualité par des représentants de notre client de tige General Câble, le plus haut score accordé au cours des 30 derniers audits réalisés chez leurs fournisseurs et dans leurs propres usines. Performance de livraison chez nos clients Les résultats d’expédition sont excellents avec une baisse de 50 % du nombre de retards de livraison entre 2006 et 2005 (90 contre 179 en date du 3 juillet). Chaque retard est analysé afin d’apporter les correctifs requis, soit par l’usine, soit par nos transporteurs. À chaque matin, les retards de production appréhendés sont analysés par les secteurs de la Fonderie afin d’assurer que les produits finis seront disponibles au bon moment pour respecter la planification des expéditions. Tous ces résultats s’obtiennent bien sûr par un travail d’équipe, ainsi que par le déploiement et l’utilisation des outils de Gestion quotidienne du système ABS. L’affichage des résultats, leur suivi, la mise en application immédiate de mesures correctives sont de puissants outils d’amélioration continue pour nos opérations. Félicitations à l’équipe de Baie-Comeau qui en fait la preuve dans ses expéditions et son service à la clientèle. n Semaine d’analyse manufacturière chez ABI : un succès complet les données de référence tout en jugeant des limites théoriques/pratiques de nos systèmes. par René Levasseur Responsable du développement stratégique et économique Aluminerie de Bécancour Après une longue préparation, le lundi 8 mai fut décrété notre jour J. Plus de 50 personnes se sont présentées chez ABI pour participer à la semaine d’analyse manufacturière. À partir de données historiques, le processus d’analyse manufacturière permet de comparer, sous différents aspects techniques, la performance de notre usine et Afin de réaliser ce mandat, nous avons formé neuf équipes de travail : Fonderie, Carbone, Électrolyse, Maintenance, Pureté du métal, Environnement, Cathode et vie des cuves, Finance et Direction. Chacune des équipes avait en sa possession une série de graphiques et devait identifier les occasions de développement, en relation avec le plan d’affaires d’ABI. Suivant à la lettre le modèle développé par l’équipe Alcoa sous la direction de Lori Jones, les participants ont relevé avec succès le défi et plusieurs projets potentiels ont été identifiés et évalués durant la semaine. Un plan d’ensemble regroupant tous les projets d’amélioration sera établi sous peu et communiqué à tous les employés. En ajoutant les recommandations provenant de l’audit énergie, réalisé deux semaines avant l’analyse manufacturière, nous pouvons affirmer qu’il y aura beaucoup d’action dans ce nouveau plan triennal. Je tiens à souligner la très grande disponibilité des participants, ce qui a garanti le succès de la semaine. n Action Alcoa Prix par tonne métrique d’aluminium Fréquence totale des blessures enregistrables du 31 mai 2006 au 1er août 2006 du 31 mai 2006 au 1er août 2006 (FTBE) au 1er août 2006 29,95 $ US 2 544 $ US 12 3 000 35 10 8 6 2 500 30 4 2 0 ACPf 2 000 25 Source : Dow Jones au 1er août 2006 Source : London Stock Exchange 2001 1er août 2006 - 3 mois ABI 2002 Baie-Comeau 2003 12 10 Deschambault 2004 UT Bécancour 2005 2006 U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 03 Prochaine conférence ABS à votre agenda ! Les nouvelles dates de la prochaine Conférence ABS sont : les 18, 19 et 20 avril 2007. Plaisir, enrichissement professionnel et partage des meilleures pratiques seront au rendez-vous de cette rencontre à ne pas manquer ! 20e anniversaire chez ABI : on célèbre ensemble Alcoa ainsi qu’aux membres de la communauté. Plus de 15 000 personnes sont attendues. par Caroline Beaudry Communications Aluminerie de Bécancour Le temps est aux festivités puisque le 8 septembre ABI fête ses 20 ans. Pour souligner l’événement, quoi de mieux qu’un gâteau spécial 20e anniversaire format géant ! Et ce n’est que le début d’une série d’événements spéciaux pour marquer cette réussite. Journées portes ouvertes Toute l’équipe ABI est fière d’ouvrir les portes en septembre aux parents et amis, à la grande famille Conférence de l’explorateur Bernard Voyer, les samedis 14 et 21 octobre Bernard Voyer connaît les endroits les plus hostiles de notre planète. Depuis plus de 30 ans, il parcourt les sommets du monde en quête de défis. Reconnu comme l’explorateur le plus accompli au Canada, ses nombreuses expéditions en font l’aventure incarnée et un conférencier recherché. Deux conférences sont offertes aux gens d’ABI et à leur famille pour rencontrer cet illustre personnage dans une ambiance amicale. Alumshow Une équipe ABI est à réaliser LE spectacle de variétés où tous pourront être témoins du talent des gens de l’Aluminerie. Chanteurs, acteurs et musiciens talentueux de tous les secteurs sauront faire de l’Alumshow LE party incontournable. Chez ABI, nous croyons que cette 20e année doit en être une de reconnaissance et de célébration. Plusieurs surprises restent à venir. Nous souhaitons de bons moments à tous les gens d’ABI. n Un sujet CAPITAL par Michel Lepage Directeur régional, Ingénierie Alcoa et par Stéphane Leduc Directeur, Alliance Hatch Pour demeurer en santé et assurer sa croissance, une entreprise doit investir une partie de ses revenus dans de bons projets. Bon an mal an, Alcoa y consacre environ 1 milliard $. Pour notre région, cela s’est traduit par 100 millions $ en 2006, une année record. Il est très important que cet argent soit bien géré mais surtout qu’il soit affecté aux projets les plus rentables pour l’entreprise. Le caractère unique de chaque projet, ainsi que notre environnement complexe et dynamique, entraînent certains risques. Dans le but de faire les bons choix tout en minimisant les risques, un processus de sélection, de développement et de réalisation de classe mondiale a été adopté par Alcoa en 2000. Pour déployer ce processus et permettre aux usines de se concentrer sur leur activité principale, la production de métal, ce mandat a été attribué à des firmes d’ingénierie régionales. Hatch, de Montréal, a été choisie pour servir les usines de notre région et de Massena, compte tenu de leur proximité. Ces firmes travaillent avec nous sur une base d’Alliance. Un directeur financier d’Alcoa, Tom White pour notre région, assure le contrôle de cette opération et gère les autoévaluations (ASAT) et les audits corporatifs de processus et de projets importants. De plus, afin de s’assurer de l’efficacité de la gestion, une évaluation rigoureuse de plusieurs projets est faite par le groupe Independant Project Associates et les résultats sont comparés à ceux des plus grandes entreprises mondiales. Dans de prochains articles, il nous fera plaisir d’approfondir quelques facettes de la gestion de projet utilisant le concept de l’Alliance. n Audit SOX réussi ! par Dominic Giguère Directeur, Finance et administration Aluminerie de Deschambault En mai dernier, les secteurs Finances des alumineries de Baie-Comeau et de Deschambault, de même que le Service des approvisionnements régional, voyaient leurs activités dans les domaines de la finance, de la paie, des ressources humaines, de la gestion des capitaux et de l’approvisionnement/magasin vérifiées lors d’un audit de type Sarbanes-Oxley (ou SOX, loi des États-Unis sur la vérification financière des entreprises) mené par des vérificateurs externes de la firme Price Waterhouse et des vérificateurs internes d’Alcoa. Un travail énorme a été accompli afin de préparer ces audits axés sur la rigueur de l’application de nos contrôles internes. Les résultats ont été à la hauteur de nos attentes, car ce fut une réussite dans tous les domaines et pour chacune des installations ou service visés. Ces résultats sont d’autant plus méritoires que nous venions tout juste d’implanter, en février dernier, de nouveaux systèmes de gestion touchant l’ensemble de nos activités. Une fois de plus, un travail d’équipe soutenu et la mise en commun des ressources de la région ont permis d’obtenir un résultat exceptionnel, témoignant de l’atteinte et même du dépassement de toutes les normes exigées par Alcoa. Félicitations à tous les intervenants et sincères remerciements pour votre précieuse collaboration. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 04 Technologie – Qualité – Clients Excellence opérationnelle à l’Usine de Tige par Yvon Laquerre Directeur général Usine de Tige de Bécancour Grâce aux employés, l'Usine de Tige de Bécancour a su progresser au cours des dernières années dans deux domaines : la performance (respect de la vitesse de l'équipement) et l'amélioration de la qualité. Nos objectifs pour 2006 sont ambitieux mais réalisables. Après sept mois, nous avons produit 7,5 millions de livres de plus qu'à pareille date l'an dernier. Pourquoi l'Usine de Tige vise-t-elle l'excellence opérationnelle ? Les raisons sont bien simples : Au départ, pour améliorer la sécurité car plusieurs des blessures sont survenues lors d'interventions en urgence. Le marché de la tige est en forte croissance. Si on ne saisit pas l'occasion, quelqu'un d'autre le fera. Il faut continuer à diminuer nos coûts de production à la livre en raison du taux de change du dollar américain (revenus en dollars US et dépenses en dollars CA). C'est ce qui va permettre à l'usine de demeurer viable à moyen et à long terme. Jouer au pompier, ça peut être valorisant mais ça coûte cher et ça contribue à augmenter les risques inutiles. Production (mm lbs) Dans une organisation, l'entretien est souvent vu comme un service qui ne concerne que les mécaniciens, les électriciens et les gestionnaires. L'excellence opérationnelle implique tout le monde. Nous avons la chance d'avoir des employés polyvalents et ingénieux qui ont le goût que ça fonctionne. Mettre de l'ordre dans « qui fait quoi » et « comment on le fait » nous permet de gagner en efficacité. Nous avons entrepris cette démarche avec la volonté qu’elle fonctionne. Voici les mesures que nous prenons en ce sens : Appui clair de la direction. Le comité leadership pilote la démarche et s'assure que l'on progresse dans la bonne direction. Le comité focus met en place des processus de maintenance (optimisés, compris, appliqués). avec un équipement de Nous commençons 200 l'usine pour nous assurer des succès. 190 Nous déterminons nos « bouchées » en fonction de notre capacité de les prendre. 180 Déjà, nous nous 170 préparons à lancer le secteur pilote correctement en octobre et à être prêts pour répondre aux besoins.160Le rythme a été soutenu même en période estivale. Nous constatons déjà le travail d'équipe et 150 l’engagement de tous les membres des comités à faire avancer le tout. Ça se présente bien ! n Guy Gaudette et France Rouette, employés de l’Usine de Tige Production de métal haute pureté à Deschambault par Guy Boulanger Ingénieur de procédé, Électrolyse Aluminerie de Deschambault Afin de combler une partie des besoins d’Alcoa en métal haute pureté de grade P0404 (0,04 % de silicium et 0,04 % de fer maximum), l’Aluminerie de Deschambault a mis en place un test pour valider la faisabilité de la production de ce métal sur une base prévisible. Lors des opérations normales des halls d’électrolyse, il arrive que nous produisions du métal P0404 dans certaines situations particulières, le démarrage d’une nouvelle cuve par exemple. Cette production ne dure habituellement que quelques jours et la quantité est insuffisante pour garantir des commandes pour ce produit. s’est effectué pendant une période de deux mois et demi (d’avril à la mi-juin). Au cours des deux dernières années, des réductions appréciables du taux de fer ont été réalisées : diminution du nombre de postes pour les changements d’anodes, entretien personnalisé de certains groupes de cuves, etc. Pour atteindre des teneurs s’approchant du grade P0404, un changement majeur devait cependant être mis en place dans l’opération des cuves, ce qui fut fait en variant la composition du produit servant à recouvrir les anodes dans les cuves. L’exercice a démontré qu’il est tout à fait possible de produire du P0404 sur une base régulière et stable. En effet, les cuves tests ont produit respectivement pendant 55 et 62 jours consécutifs le grade de métal désiré, ce qui correspond à 313 tonnes métriques. Le défi consiste maintenant à mettre en place les infrastructures nécessaires pour convertir sur une base opérationnelle régulière un nombre de cuves suffisant afin de répondre aux objectifs de production de P0404. Des aménagements seront aussi requis au Centre de coulée pour que celui-ci puisse convertir en gueuses ce métal haute pureté. Ce produit est généralement composé d’un mélange d’alumine enrichie et de bain broyé, provenant du nettoyage des mégots d’anodes et du bain de croûte retiré des cuves lors des changements d’anodes. L’apport en fer de ce bain broyé à l’aluminium produit par les cuves étant de l’ordre de 100 à 150 ppm, il a été décidé de substituer dans deux cuves tests cette portion de bain broyé par du bain pur exempt de fer. Ce test Fer (en ppm) dans la cuve B067 Merci à tous ceux qui ont été impliqués de près ou de loin dans la conduite de cet essai : gens des secteurs Électrolyse, Traitement du bain, Maintenance mécanique et électrique, ainsi qu’aux gens d’ABI qui nous ont prêté une partie de l’équipement requis. n Fer (en ppm) dans la cuve B068 Début du test Début du test 700 650 600 55 jours consécutifs ppm ppm 550 500 450 400 350 300 250 Métal haute pureté 62 jours consécutifs U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 05 Si vous prenez une marche dans les halls, vous verrez des planchers colorés, de même que des affiches sur les cuves et microcuves qui permettent de leur associer les anodes correspondantes. Règles en place : Flux dédié de la Tour à pâte jusqu’à l’Électrolyse par Isabelle Petit Ingénieure de procédé Aluminerie de Deschambault À Deschambault, l’utilisation des règles en place est généralement bien instaurée pour un secteur ou un sous-secteur. Depuis janvier 2006, une équipe conjointe des secteurs Électrodes et Électrolyse applique la règle no 3 (cheminement) pour toucher plusieurs sous-secteurs. Elle a ainsi développé un processus permettant à des anodes spécifiques de se retrouver dans des cuves dont le suivi technique est particulier (flux dédié pour les anodes). Le premier pas pour améliorer la règle no 3, fut d’utiliser la première règle : activités. Nous avons donc déterminé les activités dans les secteurs et les étapes d’identification du produit dans chaque secteur. Enfin, la table était mise pour que le flux d’anodes soit travaillé. Le personnel de la Tour à pâte s’assure en tout temps d’avoir une zone dédiée dans le parc des anodes crues. Les gens des Fours à cuisson des anodes notifient dans le système informatique et localement la chambre de cuisson particulière. Ils marquent une zone dédiée dans le parc des anodes cuites. Les gens du Scellement posent des médailles correspondant au type d’anodes. Les opérateurs du service Électrolyse ont peint les couvercles et les cabarets de la couleur des médailles. Si vous prenez une marche dans les halls, vous verrez des planchers colorés, de même que des affiches sur les cuves et microcuves de la couleur des médailles. La règle no 2 (connexion) a été appliquée parallèlement. Il fallait identifier les intervenants des secteurs et s’assurer que les communications soient planifiées et claires entre les secteurs. Pour répondre à tous ces critères, l’équipe a identifié des représentants de secteurs et de sous-secteurs qui participent à des rencontres bimensuelles. Le système est à l’essai depuis mai 2006. Aucune anode de dimensions particulières ne s’est retrouvée ailleurs que dans les cuves demandant de telles anodes. Lors de nos rencontres bihebdomadaires, nous recensons les lacunes et nous résolvons les problèmes. Nous appliquons la règle no 4 (amélioration continue) en réalisant des audits des cuves ou en modifiant la disposition des 470 cabarets dans la zone d’entreposage. Pour résoudre un problème relié à la règle no 3, nous avons utilisé tous les outils des règles en place. De plus, nous croyons que l’implantation de ce système et son maintien rigoureux nous permettront de produire de l’aluminium à plus basse teneur en fer. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 06 Technologie – Qualité – Clients La Sous-station ABI : une équipe qui a du cœur par Yvon Lemire Ingénieur, Énergie et projets et par Claude Lapointe Ingénieur, Puissance et superviseur Sous-station Aluminerie de Bécancour Un plan d’action a été mis en place en mars 2005 pour optimiser la Sous-station. Son objectif premier est d’améliorer la fiabilité des équipements, soit quatre groupes d’alimentation par série, pour un total de douze groupes. Chaque groupe est composé de sectionneurs, disjoncteurs, combinés de mesure, parafoudres, transformateur régleur, transformateur redresseur, redresseurs, sectionneurs CC. Le plan comprend les travaux qui seront réalisés lors de l’installation des deux transformateurs remis à neuf, des dix nouveaux transformateurs redresseurs et des quatre transformateurs régleurs, ainsi que des travaux connexes de remise à neuf et de réhabilitation des équipements de chacun des groupes. Nous désirons remplacer trois transformateurs redresseurs par série avant le premier décembre 2006. Les autres transformateurs seront remplacés en 2007. La série 3 compte déjà trois transformateurs neufs ou remis à neuf. Le TG33 a été refait entièrement avec du Nomex, un matériel résistant à de plus hautes températures, et mis en opération en septembre 2005. Le TG34 a été remplacé par un transformateur neuf de Vatech, qui était rapidement disponible et mis en opération en mars 2006. Le TG31 a été remplacé avec succès en juillet dernier par le premier transformateur fabriqué par BBA et répondant aux nouvelles spécifications. En série 2, le TG22 a été remplacé au début août par le deuxième transformateur fabriqué par BBA. Tout s’est bien déroulé et en moins de temps que prévu grâce au travail des équipes. Déchargement des nouveaux transformateurs Plusieurs intervenants d’ABI, Hatch, BBA et d’autres entreprises ont mis beaucoup d’efforts à la réussite des mises en marche des différents équipements de la Sous-station. Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ces étapes importantes. n Audits ISO 9001 et 14001 : quelle réussite ! par Josée Paquet Gestionnaire des normes ISO Aluminerie de Baie-Comeau En mai dernier, nous avons couronné avec succès l’audit de réenregistrement de l’Aluminerie de Baie-Comeau à la norme ISO 9001 : 2000 et de maintien à la norme ISO 14001 : 2004. En effet, aucune non-conformité n’a été relevée par les auditeurs de notre registraire BSI. Cette réussite témoigne d’un travail d’équipe formidable ! L’intérêt et l’engagement manifesté par les employés envers les activités axées sur les objectifs d’usine et déployées dans tous les secteurs ont grandement contribué à ce fabuleux succès. Les auditeurs ont soulevé la grande compétence des employés rencontrés, la compréhension de l’importance de leur travail sur la qualité et l’environnement ainsi que la facilité à communiquer leur savoir-faire. Le fruit de tous les efforts investis a ainsi contribué, au fil des mois, à bien performer et à améliorer nos systèmes de gestion de la qualité ISO 9001 et de gestion environnementale ISO 14001. Il va sans dire que notre volonté commune de réduire l’impact de nos activités sur l’environnement ainsi que notre souci de fabriquer un produit de qualité qui comblera nos clients, notre raison d’être, nous ont menés aux résultats que nous avons aujourd’hui : le maintien avec grande distinction de notre enregistrement aux normes. Le vent dans les voiles, nous maintiendrons le cap, nos étendards ISO 9001 et 14001 hissés avec fierté. Félicitations à tous et merci pour votre travail remarquable ! n Nouveaux transporteurs aux alumineries de Bécancour et de Baie-Comeau par Jean-François Nadeau Ingénieur de projet et Équipements mobiles Aluminerie de Bécancour Depuis quatre ans, une équipe composée de techniciens, de superviseurs et d’ingénieurs provenant des usines de Bécancour, de Deschambault et de Baie-Comeau s’affaire à la rédaction de ce projet ainsi qu’à la conception et à la fabrication de nos futurs transporteurs de palettes, de creusets et de citernes. L’équipe de projet a été réunie pour assurer que le produit fini réponde aux standards de qualité d’Alcoa. Tous ont travaillé de pair avec notre fournisseur BrochotLar afin de concevoir un véhicule à la hauteur des attentes. Les nouveaux transporteurs sont maintenant munis d’une cabine beaucoup plus spacieuse, dont la fenestration améliore grandement la visibilité des opérateurs. L’insonorisation et la suspension de la cabine ont aussi reçu une attention particulière. En ce qui a trait à la conduite, le volant traditionnel a été remplacé par un levier de commande afin d’améliorer l’ergonomie du poste de contrôle pivotant. L’expérience technique accumulée par les trois usines au cours des 20 dernières années fut utilisée de manière à éviter de reproduire les erreurs du passé. Les nombreuses modifications et améliorations apportées aux nouveaux transporteurs avaient comme seul et unique but d’offrir aux opérateurs et techniciens le meilleur véhicule possible. Alcoa vient donc de se doter des véhicules les plus techniquement avancés au monde et ce grâce à une excellente collaboration avec notre fournisseur et à un suivi étroit de leur fabrication. L’implication de nos gens est à la source de cette réalisation et je tiens personnellement à remercier Yves Beaumier, Conrad Bergeron, Jean-Guy Jacques, Daniel Bergeron, Denis Leclerc et Louise-Marie St-Pierre, de Bécancour ; Paul-Roger Deschènes, Jean Lemieux et Herman Simard, de Baie-Comeau ; Carl Paquet et Claude Jean, de Deschambault; et finalement, Noël Malo et Michel Goulet, du Service des approvisionnements régional. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 07 L’équipe qui a effectué les travaux si efficacement : Luc Ouellet, Patrick Martel, Michel Fortin, Sylvain Ouellet, Robert Béchard, Ghislain Bond, Claude Letellier, Gervais Michaud, Luc Hamilton, Mario Bédard, Mario Deschênes et Brian Wright. Un travail d’équipe qui porte fruit par Gilles Angers Ingénieur, Énergie et sous-stations Aluminerie de Baie-Comeau Les employés de la Sous-station de l’Aluminerie de Baie-Comeau ont réalisé un bel exploit en complétant dans un temps record le remplacement de 144 conduits et de 288 raccords de plastique servant à transporter le liquide de refroidissement d’un des douze demigroupes de redresseurs de la série D. Cette série est alimentée par six redresseurs, chacun étant composé de deux demi-redresseurs. Ces douze demi-redresseurs sont refroidis par un liquide composé à 50 % d’eau distillée et à 50 % de glycol, circulant par un système de tuyauterie et de pompe. Le liquide passe également par un système de filtration et de vérification de la conductivité. Après avoir constaté que l’équipement nécessitait une remise en état, nous avons établi un plan de match pour que le travail soit exécuté dans les meilleurs délais afin de nuire le moins possible aux opérations. Au départ, nous avions calculé devoir arrêter le redresseur pendant trois jours : 72 heures ! Les redresseurs de cette série étant sollicités au-delà de leur capacité nominale, l’arrêt de l’un deux nous oblige à réduire temporairement la charge de toute la série. Cette réduction, en l’occurrence de 208 000 ampères à 190 000 ampères, était de toute évidence problématique pour son opération. Une rencontre préparatoire réunissant les responsables de la production et de la Sous-station a permis d’échanger sur les problèmes de chacun et de préparer une stratégie optimale pour tout le monde. Une équipe de travail composée d’employés de la Sous-station a donc été formée afin de planifier le travail et de minimiser son temps de réalisation. Du côté de la production, des préparatifs ont été mis en place afin de maintenir l’exploitation avec une intensité réduite, tout en minimisant les impacts sur les cuves. Le travail a commencé le 8 mai à 8 h 00 par le drainage du liquide de refroidissement, suivi du démantèlement, se poursuivant par le remplacement de tous les conduits et raccords qui s’est terminé dans la soirée. On a ensuite procédé au remplissage du liquide de refroidissement et à l’évacuation de l’air. Le redresseur a été remis en fonction vers 11 h 45 le 9 mai. Le travail n’a donc pris que 28 heures, une réussite remarquable qui mérite d’être soulignée. Un gros merci aux artisans de ce succès. n Les conduits et raccords remplacés U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 08 Santé-sécurité et mieux-être La sécurité électrique, l’affaire de tous par Cécil R. Burton Coordonnateur, Sécurité électrique Aluminerie de Baie-Comeau Qui n’est pas touché par l’électricité ? Personne ! L’électricité est omniprésente dans notre société : au travail, à la maison, aux loisirs, partout. N’oubliez pas que l’électricité n’est pas visible et si elle n’est pas bien gérée, elle peut nous frapper rapidement. La Sécurité électrique (HS 8.6) est l’un des protocoles critiques d’Alcoa. Ce protocole englobe les normes en électricité et chaque usine a un comité qui s’occupe du programme, de la formation, du plan d’action, des instructions de travail sécuritaire et de l’analyse des risques en électricité associés avec nos travaux quotidiens. Nous sommes environ trente personnes dans les quatre usines qui participons aux réunions des comités et nous avons fait beaucoup de travail et de progrès afin d’assurer que les risques électriques soient bien gérés ou, encore mieux, éliminés. La formation est disponible pour tous les employés afin qu’ils comprennent les dangers particuliers associés à l’énergie électrique selon leurs tâches respectives. Une fois les problèmes ciblés, les plus gros défis demeurent la mise en application d’un programme systématique et la participation de tout le personnel des alumineries d’Alcoa Canada Première fusion, quel que soit le niveau hiérarchique. Ce n’est qu’à ces conditions que l’on atteint efficacement tous les buts du programme de pratiques de travail sécuritaire en électricité. Les progrès déjà réalisés méritent des félicitations, et il faut continuer car c’est un prérequis pour s’assurer que tout le monde travaille de façon sécuritaire. Et aussi pour maintenir la cote « Bon » dans notre groupe ! Si vous avez des questions, n’hésitez pas à communiquer avec le responsable du protocole HS 8.6 de votre usine. n Aide technique, un beau défi à relever ! par André Piché Aide technique, Santé-sécurité et par Nelson Bédard Opérateur, Salle de cuves Aluminerie de Deschambault Les travailleurs de l’Aluminerie de Deschambault peuvent s’acquitter temporairement, pendant douze à quinze mois, de fonctions différentes de celles qu’ils occupent habituellement. On les qualifie alors fréquemment d’« aides techniques », qui agissent en appui à un groupe technique, un secteur ou un service. C’est le choix que nous avons fait, dans le domaine de la santé-sécurité, et voici les tâches que nous nous partageons : Coordonner les formations sur les véhicules industriels et de protection contre les chutes (inscription des élèves, réservation des locaux, des équipements et des instructeurs). Cette année, cette tâche représente environ 750 inscriptions à exécuter. Mener le suivi des inspections des composantes en protection contre les chutes d’individus. Recommander les achats de nouveaux équipements. Agir comme personne ressource aux comités protection contre les chutes, véhicules industriels, programme d’observation des comportements OUPS !, espace clos ainsi qu’au comité santé-sécurité usine. Participer à des audits en santé-sécurité et s’assurer qu’un suivi soit fait. Appuyer les secteurs pour trouver des solutions à des situations ou à des équipements à risque. Donner des formations en santé-sécurité aux entrepreneurs, étudiants, stagiaires ainsi qu‘au personnel d’Alcoa. Tenir les statistiques à jour. Participer aux enquêtes sur les d’accidents. Préqualifier les entrepreneurs. Comme vous pouvez le voir, les tâches des aides techniques sont très variées et elles constituent un beau défi à relever ! n L’équipe de la Fonderie innove ! par Jocelyn Normandin Coordonnateur, Production et maintenance et par Claude Plourde Opérateur, Service à la Fonderie Aluminerie de Bécancour Dans le but de rendre les procédures de cadenassage plus efficaces à la Fonderie de l’Aluminerie de Bécancour, nous avons pensé simplifier la tâche de nos collègues en remplaçant les clés des cadenas qui étaient difficiles à repérer par de nouvelles, beaucoup plus pratiques. n’avaient à l’origine aucune signification. Maintenant, ils dirigent les opérateurs directement vers les emplacements des cadenas, de façon à ne rien oublier. Nous avons remplacé les anneaux attachés aux clés, souvent retournées de façon à ne pas voir les numéros, par des clés gravées. Ces numéros, qui correspondent aux cadenas en place, Ainsi, électriciens, mécaniciens et opérateurs s’y retrouvent rapidement. Il est donc plus facile de procéder aux vérifications d’usage et c’est surtout plus sécuritaire. n L’idée, mise en place à l’unité 1 de la Fonderie, fut tellement appréciée de toute l’équipe que bientôt toutes les autres unités, le secteur froid et le secteur des scies transformeront leurs boîtes de cadenassage selon cette méthode. Les nouvelles clés, beaucoup plus facile à identifier U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 09 Les employés de l’Usine de Tige de Bécancour ont reçu un certificat de mérite en reconnaissance de leur contribution record de 7 046 $ à la campagne Centraide 2005. Richard Leclair, responsable pour la campagne Centraide chez UTB, près de l’enseigne du stationnement réservé à Sébastien Brunelle. Quelques trucs de santé par François Demers Directeur régional, Santé-sécurité Une bonne santé assure qualité de vie et enthousiasme au travail. C’est donc vous aider que de tenir compte des attentes de votre corps et de votre esprit. Voici quelques trucs pour vous maintenir en santé : 1. Exercice continu : ayez une activité régulière qui élève votre rythme cardiaque quand vous la pratiquez : marche rapide, bicyclette, ski, golf (sans voiturette !), karaté, hockey, etc. 2. Sommeil équilibré : assurez-vous d’une période normale de repos : gardez la même heure de coucher et de réveil chaque jour. Éliminez le stress avant de vous coucher : un film d’action ou d’horreur tard le soir n’est pas souhaitable. Préférez alors la lecture ou la musique douce. Évitez la caféine et l’alcool. Manger avant de se coucher ne vous profitera pas non plus. Le manque de sommeil coûte 150 milliards $ par année en perte de productivité... 3. Relaxation durant la journée : votre dîner ne devrait pas être une période pour discuter des problèmes d’usine, mais plutôt de détente. Évitez de poursuivre le travail en mangeant un sandwich sur le pouce. Marchez au moins dix minutes avant de retourner à votre poste. 4. Repas équilibrés : un gros dîner peut être nécessaire si vous travaillez physiquement, mais peu de postes en usine le justifient. Prenez plutôt une collation entre deux bons repas équilibrés en fonction de votre âge. Moins de gras et de sucre, plus de salade et de liquide, voilà une bonne habitude à prendre. 5. Communication : tentez toujours de communiquer vos problèmes avant de quitter le travail. Une discussion sur des solutions possibles permettra d’atténuer le « trottage » des idées négatives pendant la soirée ou même la nuit. Échangez à la maison avec ceux qui vous entourent pour amoindrir les « chocs » et dégonfler les montagnes que l’on a tendance à se créer. Vous serez plus positifs le matin. Un esprit en santé dans un corps en santé, c’est la clé pour une bonne qualité de vie. n Certificat mérite de Centraide pour l’Usine de Tige par Sylvie Nobert Administrateure, Ressources humaines et communications Usine de Tige de Bécancour En avril dernier avait lieu la soirée reconnaissance de Centraide Centre-du-Québec. Les employés de l’Usine de Tige de Bécancour ont reçu un certificat de mérite en reconnaissance de leur contribution record de 7 046 $ à la campagne Centraide 2005. Un concours interne a aussi été organisé à l’usine. On a procédé au tirage au sort, parmi tous ceux qui avaient augmenté leur contribution, d’un espace de stationnement réservé pendant un an près de l’entrée principale et identifié aux couleurs de Centraide et à son nom. Le gagnant fut Sébastien Brunelle, opérateur de production sur l’équipe B. De plus, l’usine a fait tirer une montre parmi tous les donateurs, gagnée par Dany Charron, électricien de relais sur l’équipe A. L’usine a aussi été mise en nomination pour le prix « Everest », une campagne au sommet, dans la catégorie 99 employés et moins. Ce prix est décerné aux groupes d’employés pour la qualité de leur campagne en milieu de travail en fonction des résultats obtenus, du soutien de la direction et de la qualité des activités de promotion. C’est une belle fierté d’être en nomination parmi les cinq meilleures entreprises. Nous sommes très heureux de l’implication de tous nos employés qui ont à cœur le mieux-être de la collectivité. Nous tenons à remercier notre responsable de la campagne Centraide, Richard Leclair, pour son excellent travail et son dévouement sans limite. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 10 Développement durable Un stand haut en couleurs ! par Lysane Martel Conseillère, Communications Alcoa Canada Du 1er au 4 juin se tenait le tout premier Salon national de l’environnement à Montréal. Alcoa était présente avec un stand qui a attiré bien des regards. Avec des bandes dessinées colorées et un concours original, les gens affluaient pour courir la chance de gagner l’un de nos magnifiques prix. personne sur 10 ! Ce salon fut une belle vitrine pour Alcoa puisque nos guides, qui ont gentiment accepté de participer, ont pu faire connaître nos usines, mais avant tout, ils ont pu partager avec les visiteurs nos actions en développement durable. Plus de 16 000 visiteurs ont parcouru les stands du Salon. De ce nombre, environ 1 700 personnes ont participé à notre concours Alcoa, ce qui fait plus d’une Merci à toutes les personnes qui ont consacré de leur temps pour faire de ce kiosque une réussite. n GES et cuves Söderberg Nous avons tous entendu parler des gaz à effet de serre (GES), du réchauffement de la planète. Nous savons aussi que la technologie Söderberg contribue de façon importante aux GES par la consommation de carbone ainsi que par la fréquence et la durée des effets anodiques. Brossage de l’alumine sur une cuve Söderberg S’il y a peu de possibilités de réaliser des gains sur la consommation de carbone (anode), puisque le minimum est pratiquement atteint, un potentiel considérable de réduction des GES existe cependant quant aux effets anodiques. Depuis le début de l’année, l’usine Söderberg a implanté une routine d’écrémage pour chacune des 542 cuves d’électrolyse. L’opération consiste à retirer la poussière de carbone qui s’accumule dans le bain électrolytique et qui nuit à la dissolution de l’alumine. Cette pratique a contribué à la diminution de la fréquence des effets anodiques. L’usine d’Alcoa de La Coruña, en Espagne, présente l’une des meilleures performances de faible émission de GES pour la technologie Söderberg. En juin, deux de ses spécialistes sont venus nous aider à réduire les GES et nous sommes présentement à appliquer leurs recommandations, notamment dans le contrôle du niveau des liquides dans la cuve (bain et métal). Ils ont aussi confirmé l’importance de notre pratique d’écrémage. Baie-Comeau d’approcher le niveau d’émissions visé par l’entente signée avec le gouvernement du Québec. C’est le résultat de l’implication d’employés qui ont pour but commun de réduire les GES. Les efforts de chacun sont nécessaires pour continuer à progresser. Minutes d'effet anodique par cuve par jour - 2006 Fréquence d'effets anodiques par cuve par jour et durée d'effet anodique La Gestion quotidienne est un autre outil que nous avons mis en place afin de permettre aux employés du secteur de prendre action le plus tôt possible lorsque les12problèmes se présentent, notamment lors 10 d’effets anodiques prolongés. Minutes d'effet anodique par cuve par jour par Marie Thiboutot Directrice, Usine Söderberg et récupération et par Jean-Pierre Barry Chef technique, Environnement Aluminerie de Baie-Comeau Entente gouvernementale 2006 : 7,23 min./cuve/jour Le graphique ci-dessus montre les résultats de 2006. On constate une nette amélioration depuis le début de l’année, permettant à l’usine Söderberg de 8 Arrivé à Baie-Comeau en juillet, pour une6 période d’environ dix-huit mois, Jerenimo Araujo, ingénieur de procédé 4 de l’usine brésilienne de Poços de 2 Caldas, nous appuiera également dans la poursuite de nos efforts de réduction 0 des GES à l’usine Söderberg. Nos gens mettent donc tout en œuvre, y compris l’expertise internationale d’Alcoa, pour réduire les GES, tout en conservant nos acquis dans la réduction des poussières et des fluorures. n Gestion quotidienne au secteur Environnement air : à quoi ça sert ? par André Coulombe Technicien, Environnement air Aluminerie de Deschambault Obtenir les taux d'émissions de fluorures les plus faibles aux épurateurs de l'Électrolyse en utilisant la Gestion quotidienne était un beau défi pour l’équipe Environnement air. En septembre 2005, tout était en place pour y arriver rapidement : les personnes du secteur travaillaient déjà depuis des années avec un système de suivi de bris aux centres de traitement utilisant des cartons pour identifier les problèmes. Elles planifiaient aussi des réunions hebdomadaires sur le suivi des cartons (mesures temporaires et permanentes) et avaient mis en place des horaires d’entretien préventif liés au bon fonctionnement des centres de traitement et au respect des cibles internes aux cheminées. positifs de ce tableau sont : Identification rapide des problèmes, des mesures temporaires et finales. Uniformisation des actions à prendre lors d’un dépassement de cible et retour à la normale plus rapidement. Suivi des problèmes récurrents. Audits fréquents. Mise en place d’un système de gestion des silos/fluorure en fonction du dosage à l’Électrolyse. Il ne restait qu’à mettre, sur un même tableau, toutes ces informations en format « ABS ». Les points les plus La baisse de plus de 35 % des émissions depuis que nous avons implanté la Gestion quotidienne est encore plus impressionnante que le système lui-même ! n Tableau de Gestion visuelle : réduction des fluorures aux cheminées des épurateurs de l’Électrolyse U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 11 Par le passé, les arbres distribués dans le cadre du Programme 10 millions d’arbres étaient réservés aux employés d’Alcoa. Cette année, Alcoa Canada Première fusion a innové en élargissant l’activité aux communautés des régions où elle est établie. Campagne 10 millions d’arbres, nouvelle formule ! par Ianka Dion Spécialiste régionale en environnement et par Lucille Montambault, Sylvie Nobert et Michèle Tousignant Équipe des communications Alcoa Canada Première fusion À Baie-Comeau, le programme a été étendu aux familles de la ville. Nous avons ainsi donné près de 1 500 lilas japonais, fusains ailés ou frênes rouges dans le cadre de la Fête du Canada tenue au Parc des Pionniers malgré les caprices de Dame Nature. Le 5 juillet, c’était au tour des employés de recevoir près de 2 000 arbres pour embellir les propriétés. Quelque 500 autres arbres ont été remis à la Société des parcs de Baie-Comeau pour agrémenter plusieurs parcs de la ville. L’Aluminerie de Baie-Comeau s’est également associée à cette dernière et à la Bande estivale de la Ville de BaieComeau pour permettre à près de 400 jeunes de planter 230 « petits arbres qui deviendront grands » aux parcs des Pionniers et Saint-Sacrement ainsi que le long de la piste cyclable Manicouagan. En 2006, l’Aluminerie de Baie-Comeau a donc distribué 4 000 arbres dans le cadre du Programme 10 millions d’arbres, un succès sur toute la ligne malgré l’humeur parfois orageuse de Dame Nature. Un grand merci à tous les gens qui ont planté un ou plusieurs arbres, contribuant ainsi à la protection de l’environnement. Un geste qui s’inscrit aussi très bien dans le programme « Ma part, je la fais » d’Alcoa. Chez ABI, c'est avec beaucoup de dynamisme que l'équipe du Centre de la Biodiversité a remis 2 600 arbres aux employés les 7 et 8 juin dernier. Les gens ont reçu deux pousses d'arbres de cerisier noir et de rosier, accompagnées d'un dépliant décrivant la bonne façon de les planter et incluant un rabais pour leur prochaine visite au Centre de la Biodiversité. Le Magazine Vie a aussi été remis lors de cette activité. Par ailleurs, dans le cadre d'un projet de la Fondation Alcoa, une cinquantaine d'arbres plus matures ont été plantés dans la « Place de la paix » de la cour de l'école CuréBrassard de Nicolet. La contribution d'ABI au Programme 10 millions d'arbres s'élève donc cette année à 2 650 arbres! Soulignons qu’à chaque année l’Aluminerie invite un organisme sans but lucratif à effectuer la distribution aux employés, en échange d’un don de 500 $ pour les aider dans leur mission. C’est l’Arc-en-ciel, organisme venant en aide aux personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale, qui a organisé la distribution cette année. n L’Usine de Tige n’était pas en reste, offrant aussi les 7 et 8 juin deux pousses d’arbres à chaque employé – un amelancher leavis et un rosa rubrifolia – qui ont ainsi contribué à l’objectif de 10 millions d’arbres. À Deschambault, le Programme 10 millions d’arbres a été ouvert au Comité d’embellissement de Deschambault-Grondines qui, dans son programme triennal, reboisera notamment une route sur une longueur de mille pieds, en collaboration avec Ciment Québec et la municipalité de DeschambaultGrondines. Nous leur avons remis lilas, tilleuls, amélanchiers, érables et cerisiers qui auront l’effet d’une haie brise-vent pour protéger la route. Pour leur part, les employés auront reçu 500 érables rouges et 500 bouleaux jaunes, l’emblème du Québec, aussi appelés merisiers. C’est donc 1 385 arbres qui ont été remis en 2006, pour un grand total de 11 335 depuis le début de notre participation au programme en 1999. Distribution des arbres aux gens de Baie-Comeau au Parc des Pionniers le 1er juillet Une partie des jeunes de la Bande estivale prêts à planter leurs arbres U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 12 Développement durable L’intérêt des travailleurs était grand au stand Alcoa/Hydro-Québec sur l’efficacité énergétique Vitrine d’efficacité énergétique ciblées et proposées aux employés. On les invitait aussi à remplir un questionnaire sur nos projets afin de participer au tirage de prix de participation. par Gilles Angers Ingénieur, Énergie et sous-stations Aluminerie de Baie-Comeau Dans le cadre du Jour de la Terre, Alcoa Canada Première fusion, de concert avec Hydro-Québec et chacune des usines du Québec, a organisé une activité « Vitrine efficacité énergétique ». Il s’agit d’un moyen de sensibilisation en entreprise sur les économies d’énergie et une façon d’informer les employés sur les actions menées par chacune des usines pour économiser cette énergie. À l’Aluminerie de Baie-Comeau, un stand conjoint Alcoa/Hydro-Québec a été installé dans le corridor d’accès de l’usine Söderberg les 11 et 12 mai dernier, présentant nos projets d’économie d’énergie à l’étude et déjà réalisés. Des actions individuelles d’économie d’énergie étaient également Une troisième journée a également été prévue, le samedi 13 mai, afin de donner plus de visibilité à la « Vitrine », tout en faisant mieux connaître à la population de Baie-Comeau l’engagement conjoint de l’Aluminerie et d‘Hydro-Québec face aux économies d’énergie. Le stand a été installé au Centre Henry-Leonard à l’occasion de la Journée familiale, organisée par la Ville de Baie-Comeau. Les personnes suivantes ont participé à la réalisation et à la promotion du stand : Ianka Dion, spécialiste régionale, Environnement; Jean-Pierre Barry, chef technique, Environnement; Laurent Racine, ingénieur, Fiabilité, et Gilles Angers, ingénieur, Énergie et sous-stations. De son côté, Hydro-Québec faisait la promotion de certains programmes d’efficacité énergétique en plus de faire tirer un ensemble de produits favorisant les économies d’énergie d’une valeur de 200 $. Ce fut une belle activité de conscientisation et de promotion des économies d’énergie. n Des sacs écolos ! par Céline Lavallée Directrice, Laboratoire et environnement Aluminerie de Bécancour Chez ABI, nous produisons notre aluminium en nous souciant de notre environnement dans une démarche d’amélioration continue. Concrètement, cela signifie que nous posons une multitude de petits gestes pour protéger l’environnement et assurer la santé de notre milieu pour les générations à venir. Dans cette optique, la réduction de l’enfouissement a toujours fait partie des valeurs de l’entreprise. Nos efforts en ce sens ont été reconnus par Recyc-Québec qui vient d’annoncer le renouvellement de l’attestation ICI ON RECYCLE d’ABI. Nous ne voulons pas que cette philosophie de réduction d’enfouissement s’arrête aux murs de l’entreprise. Afin de sensibiliser les gens à poser des gestes également à la maison, des sacs écologiques « Ma part je la fais » ont été offerts à tout le personnel d’ABI. Les sacs écologiques servent à remplacer les traditionnels sacs d’épicerie. Chaque année, près de deux milliards de sacs en plastique sont utilisés par les consommateurs québécois. Ces sacs servent pendant une vingtaine de minutes et prennent plus de 400 ans à se dégrader dans les sites d’enfouissement, tandis que les sacs de papier requièrent un nombre considérable d’arbres. En utilisant le sac écologique « Ma part je la fais », nous réduisons à la source l’utilisation des sacs et diminuons notre impact sur l’environnement. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 13 Dans la communauté En cas de sinistre dans l’une ou l’autre des installations du CSSSM, Alcoa fournira du personnel entraîné pour, au besoin, procéder à des évacuations, dispenser les premiers soins et transporter les personnes sinistrées. Protocole d’entraide à Baie-Comeau par Jean-Marc Arsenault Agent d’information Centre de santé et de services sociaux de Manicouagan En mai dernier, le Centre de santé et de services sociaux de Manicouagan (CSSSM) et l’Aluminerie Alcoa de Baie-Comeau signaient un protocole d’entente dans le cadre du plan d’urgence du CSSSM. Ainsi, en cas de besoin de ressources additionnelles reliées à une situation d’urgence, l’Aluminerie accepte de mettre à la disposition du CSSSM des ressources humaines, du matériel roulant ainsi que des outils de communication. Les principaux édifices qui abritent les services du CSSSM sont l’Hôpital Le Royer, les centres d’hébergement Boisvert et N.-A.-Labrie, le CLSC Lionel-Charest et l’Unité de médecine familiale. En cas de sinistre dans l’une ou l’autre de ces installations, Alcoa fournira du personnel entraîné pour, au besoin, procéder à des évacuations, dispenser les premiers soins et transporter les personnes sinistrées. Toujours selon le protocole d’entente, l’Aluminerie fournira sur demande un véhicule équipé d’une civière, d’une trousse de premiers soins avancés et d’oxygénothérapie, ainsi que son chauffeur. Le CSSSM est heureux de pouvoir compter sur les ressources et les compétences du milieu afin de mieux articuler ses dispositifs de réponses à des situations d’urgence et, ainsi, de mieux protéger la Des gens d’entraide : Jean-Marc Arsenault du CSSSM, Denis Minguy, responsable des mesures d’urgence au CSSSM, Jean-Pierre Lemonnier, chef du service des incendies à l’Aluminerie de Baie-Comeau, Magella Dupont, pompier de relève à l’Aluminerie, et Raynald Ouellet, chef de la Sûreté à l’Aluminerie clientèle de ses différentes installations. Cette entente de collaboration avec Alcoa s’avère donc précieuse pour le maintien de ses opérations en cas de sinistre. n Des enfants champions à dix ans par Claude Poudrier Formateur en Éducation à l’Environnement et à la Citoyenneté. Un exemple Voici l’un des 50 projets réalisés au Québec en 2005-06. Il a été mené par des élèves de dix ans, en quatrième année, de l’école Adolphe Chapleau de Sainte-Thérèse-de-Blainville, en banlieue de Montréal, accompagnés dans leurs démarches par leur enseignante, Danielle Grenier. Depuis 2002 la Fondation Alcoa appuie financièrement le projet en Éducation à l’Environnement et à la Citoyenneté (ÉEC) au Québec. Ce projet est appliqué à tous les niveaux de l’élémentaire, incluant la maternelle, ainsi qu’au secondaire. Il amène les élèves à identifier dans leur milieu une problématique sociale ou environnementale et à la solutionner dans, pour et avec leur communauté. Les élèves ont choisi pour problématique la clôture délimitant leur cour d’école et la voie ferrée du Canadien National, où le train de banlieue passe plusieurs fois par jour. Trouée en plusieurs endroits, cette clôture laissait passer les ballons de jeux à la récréation en direction de la voie ferrée. Pendant l’hiver, la neige accumulée à la clôture de huit pieds favorisait le passage des élèves qui l’enjambaient pour avoir accès à la dangereuse voie ferrée. Le modèle pédagogique privilégié pour cette démarche est la Recherche-Action pour la Résolution de Problèmes Communautaires (RA:RPC), un processus qui s’élabore en treize étapes. Les élèves ont analysé le problème de sécurité avec rigueur, photos à l’appui, ainsi que les solutions possibles. Ils ont réalisé de nombreuses démarches telles que contacter des experts sur la sécurité, des personnes ressources du Canadien National, la mairesse de Sainte-Thérèse-deBlainville, le responsable des ressources matérielles à la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles, etc. Grâce à leur persévérance et à l’ardeur déployée dans ce projet, les élèves ont appris une grande nouvelle en juin dernier, alors que les autorités de la Commission scolaire et du Canadien National leur ont annoncé qu’une clôture de douze pieds serait installée, réglant ainsi le problème lié à la sécurité des enfants de l’école. En plus de ce résultat probant, leur projet en RA:RPC a été primé par le Concours Québécois en Entrepreneuriat 2005-06. Pour les jeunes, cette expérience en ÉEC s’avère très enrichissante. Elle leur démontre qu’il est possible de solutionner de vrais problèmes à tout âge, contribuant ainsi à la qualité de vie des communautés. n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 14 Dans la communauté Moi, c’est mon mois ! Octobre sera le mois de l’engagement communautaire de la Fondation Alcoa. Il a pour objectif de célébrer le bénévolat et de mettre en valeur nos gens qui donnent de leur temps à un organisme de leur région. Cette activité de la Fondation Alcoa, qui a pour thème cette année le Développement durable, est souligné simultanément partout dans le monde où Alcoa a des installations. Et le Québec ne fait pas exception ! De nombreuses activités sont prévues au calendrier d’octobre alors surveillez vos journaux internes pour connaître tous les détails ! Campagne Centraide 2006 Au cours de l’automne, surveillez la campagne Centraide dans chacune de vos usines. N’oubliez pas que chaque don est remis à des organismes de votre région qui en ont réellement besoin. Aidez-les à accomplir de grandes choses ! % Fusion est publié quatre fois par année par le Service des communications à l’intention des employés et retraités d’Alcoa Canada Première fusion. L’édition électronique du Fusion est disponible à l’adresse suivante : www.alcoa.com/canada Alcoa Canada Première fusion 1, Place Ville Marie, bureau 2310 Montréal (Québec) H3B 3M5 Tél. : 514 904-5030 Courriel : [email protected] Éditrice en chef Lysane Martel Adjointe à l’éditrice Agathe Fradette Équipe des communicateurs Caroline Beaudry – Aluminerie de Bécancour Gilles Chassé – Aluminerie de Baie-Comeau Lucille Montambault – Aluminerie de Deschambault Sylvie Nobert – Usine de Tige de Bécancour Conception et réalisation Relations publiques Pélican Note : Le cas échéant, la forme masculine est utilisée pour faciliter la lecture des textes. Fusion est imprimé sur du papier Nouvelle-Vie Opaque contenant des fibres post-consommation désencrées au peroxyde et à l’hydrogène, sans chlore. Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec ISSN 1708-606X Fusion - Le journal d’Alcoa Canada Première fusion Envoi de poste publication : No de convention 40861510 Imprimé au Canada Le lingot-banc, symbole du partenariat entre Alcoa, la Fondation Alcoa et le Musée de la civilisation de Québec, a été installé sur le parvis du Musée. Il est rehaussé d’une plaque mettant en valeur le travail des employés d’Alcoa et l’histoire du lingot – de la bauxite au banc d’aluminium! Des voies inexplorées… au Musée par Lysane Martel Conseillère, Communications Alcoa Canada Si vous êtes passés au Musée de la civilisation de Québec cet été, peut-être avez-vous pris une pause en vous assoyant sur un lingot d’aluminium ? Qu’ils soient touristes ou résidents de la Ville de Québec, plusieurs centaines de visiteurs du musée l’ont fait depuis le 8 juin dernier. C’est en effet à cette date qu’Alcoa Canada et la Fondation Alcoa ont signé une entente de trois ans avec le Musée de la civilisation. Pour souligner l’événement, la présidente de la Fondation Alcoa, Meg McDonald, et Jean-Pierre Gilardeau ont dévoilé un impressionnant lingot d’aluminium de près de huit mètres de longueur, installé sur le parvis du Musée et faisant office de banc public. Et ce n’est pas tout ! Ce lingot-banc est accompagné d’une plaque mettant en valeur son histoire et le travail de nos gens. On y apprend notamment qu‘il contient 4,7 tonnes d’aluminium, une quantité suffisante pour produire jusqu’à 700 000 canettes de boisson gazeuse ! Différent, instructif et enrichissant, voilà pourquoi il faut passer au Musée ! Déjà plusieurs billets d’admission gratuite ont fait l’objet de tirage parmi les employés et plusieurs autres activités sont à venir au cours des prochains mois. n Activités pour l’Opération Enfant Soleil à l’Usine de Tige par Sylvie Nobert Administrateure, Ressources humaines et communications Usine de Tige de Bécancour En juin dernier, René Guillemette, opérateur de production, et Suzie Racine, adjointe administrative, ont organisé une activité pour amasser des dons en faveur de l’Opération Enfant Soleil. Aidés de quelques cadres, ils ont travaillé fort pour tenir un dîner hot-dog sur le BBQ pendant quatre midis, afin que tous les quarts de travail puissent en profiter. Ce fut un succès monstre car tous les employés se sont empressés de participer, permettant d’amasser un montant lui aussi fort appétissant de 472 $ ! Un gros merci à cette belle équipe pour leur don de soi et leur générosité. Et ils ne sont pas les seuls, puisque plusieurs petites activités ont été tenues depuis le début de l’année pour récolter des fonds. Il y a notamment eu une vente d’articles qui ne servaient plus à l’usine, une vente de canettes de boisson gazeuse, une vente du livre de recettes ainsi qu’une vente de chocolat, pour un don total de 1 295 $, ce qui représente un don individuel de 20 $ par employé. Merci ! n U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 15 Nos gens Un Baie-Comois en Guinée pour la santé-sécurité par Valmard Bujold Conseiller en prévention des accidents Aluminerie de Baie-Comeau En décembre 2005, le vice-président de la Compagnie de bauxite de Guinée (CBG) demande l’aide d’Alcoa pour obtenir de l’expertise en santé-sécurité afin de se conformer aux protocoles critiques d’Alcoa pour la Guinée et, par le fait même, se préparer à une future vérification de conformité de l’entreprise. L’Aluminerie Alcoa de Baie-Comeau possédant l’expertise requise en santé-sécurité m’a demandé de me rendre en Guinée pour trois mois, soit du 1er février au 1er mai 2006, pour réaliser cette tâche. Pour mener ce travail à terme, il fallait prendre une photo de l’état d’avance- Voilà encore une preuve d’entraide entre les usines afin d’en arriver à un seul but : implanter des systèmes de gestion en amélioration continue pour prévenir les accidents. n Les cinq protocoles critiques pour la Guinée sont : l’entrée en espaces clos, le cadenassage, les équipements mobiles, la protection contre les chutes et la sécurité électrique. ment de l’implantation des protocoles en santé-sécurité à la mine de bauxite de Sangaredi, et à l’usine de préparation et d’expédition de Kamsar. Ensuite, à partir de mes observations, il me fallait rédiger un plan d’action général et le présenter pour approbation à la direction de CBG. L’état d’avancement de la conformité à ces protocoles a été dressé, les lacunes et suggestions d’amélioration ont été identifiées. À partir de ces observations, un plan d’action avec recommandations, des échéanciers et des responsables a été soumis à la direction de ces établissements. Avec la réalisation intégrale de ce plan d’action, en plus des suggestions d’amélioration qui lui ont été proposées, la CBG sera mieux préparée qu’auparavant et elle devrait ainsi obtenir de bons résultats lors de la prochaine vérification de conformité d’Alcoa. Valmard Bujold, au centre, en compagnie de deux représentants de CBG Guinée : Alamako Keita, surintendant, Santésécurité, à gauche, et Ibrahima Sory N’Diaye, directeur, Santé-sécurité Des Québécois en Islande hiver. C’est la même règle sur le chantier, dès que l’on entre dans une roulotte il faut se déchausser. par Claude Boileau Ex Chef de section, Centre de rénovation des cuves Aluminerie de Deschambault Goodan daginn (Bonjour en islandais), Voilà déjà quelques mois que je suis arrivé sur le site de Fjardaál, la nouvelle usine d’Alcoa en Islande. Je suis installé dans une maison à Reydarfjördur, petite localité d’environ 800 habitants, située à 15 minutes de l’usine. À environ cinq minutes du village, il y a le FTV (Fjardaál Team Village), l’endroit où la majorité des travailleurs demeurent, soit environ 1 500 personnes de toutes nationalités – j’en ai compté facilement 15. Ce village est très bien organisé et tous les services sont disponibles. Les Islandais sont des gens très accueillants. Cependant il faut parfois casser la glace en premier. Ici, on peut aller chez les gens sans se faire inviter et on est sûr de bien se faire accueillir. Une coutume typiquement islandaise veut aussi que personne n’entre dans une maison sans enlever ses souliers ou ses bottes, été comme Mot caché par Marco Bouchard Aluminerie de Baie-Comeau Le paysage est assez grandiose. On est entourés de montagnes et c’est le paradis de la randonnée puisqu’il y a des pistes un peu partout, balisées aux 100 mètres environ. La météo est très changeante. Il est parfois arrivé qu’il fasse soleil le matin, qu’il neige le midi et qu’il y ait des vents avec de la pluie en soirée. Un proverbe islandais dit que si tu n’es pas satisfait de la météo, attends cinq minutes, cela va changer. La température se situe présentement entre 3 °C et 15 °C. Ici le mouton est roi. Il y en a partout, au point où il faut faire attention sur les routes car les clôtures pour les contenir sont très peu nombreuses. Comme vous vous en doutez, le 15 LETTRES Scellement des anodes de Baie-Comeau ACCRO-DÉCRO BAIN BROYÉ BAIN PUR BROSSEUSE (de tige) Je vous propose ici une façon BUTÉE différente et ludique de découvrir le monde des alumineries. Ainsi, à chaque CHAÎNE DÉGRAFEUSE numéro de Fusion, nous explorerons un FLÉAU secteur d'activités d'Alcoa. Vos idées, FOUR suggestions de thèmes et banques de FRICTION (soudeuse à) mots reliés à un secteur d'activités GODET d'Alcoa sont les bienvenues. GRENAILLEUSE HEXAPODE HUILE LIGNE DE BAIN MARIAGE (table de) MÉGOTS PATIN (d'anode) PINCE (d'anode) PIQUEUR (d'anode) RÂCLE RAINURÉE (anode) SCELLEMENT SCIE À RONDS SILO TASSEAU TRÉMIE VANNE WEBB (chaîne) Note : les mots en minuscule entre parenthèses ne font pas partie des mots cachés dans la grille. Ils indiquent la signification d'un mot ou s'il s'agit d'une marque de commerce. S N C S S D N O R A E I C S mouton est le mets de l’Islande et on l’apprête de toutes les façons. Il y a quelques semaines, un groupe d’expatriés – dont j’étais – a fait une visite guidée d’une mine de calcite abandonnée. Après la visite, le guide nous avait préparé une surprise : du hakarl, de la chair de requin fermentée. Cette chair est enterrée dans un mélange de sable et de gravier jusqu’à six mois, le temps que l’ammoniac et les toxines se décomposent, comme l’atteste l’odeur de la chair. Par chance, le hakarl se déguste avec un alcool très fort, le brennivin, et ce n’est pas mauvais. Après cette expérience, nous avons fini la journée chez le guide, où sa femme nous avait préparé un gigot de mouton sur le barbecue, pas piqué des vers. Je dois vous quitter, car j’ai d’autres paysages et endroits à découvrir. n T P I H R U O F B E L I U H O R R T A E R B U T E E W E G R E N A I L L E U S E E X E T O M C P N S O T B S E A M E L T I E U E N B U O C P E D I S L E E E U E C C N O N O S C S R M M F R R N I D N G A S U E A A U O H S P E A R O N L R R P D U A E L F V R I L I G N E D E B A I N B A E A E I C R U E U Q I P R C G D A R A T A S S E A U S E E B O B A I N B R O Y E U FUSIO Le journal d’Alcoa Canada Première fusion 16 Nos gens Un étudiant, deux étudiants… plus de 270 étudiants par Sophie Monfette Responsable, Gestion des effectifs Aluminerie de Bécancour L’arrivée massive des étudiants en période estivale nous démontre, à nous qui regardons de loin ce temps déjà révolu, combien l’écart est important entre nous et cette énergie nouvelle. Comme à toutes les saisons estivales, plusieurs étudiants sont venus prêter main-forte à nos équipes régulières à l’été 2006. Nous sommes toujours heureux de les accueillir, mais également anxieux, car nous sommes conscients qu’il s’agit d’une première expérience en industrie pour plusieurs d’entre eux, avec tous les risques que cela comporte : équipements lourds, ambiance chaude, horaire de travail posté, etc. Évidemment, nous désirons toujours offrir à ces jeunes un milieu de travail sécuritaire qui leur permet de vivre une expérience positive d’exploration du marché du travail avant de poursuivre leur cheminement académique. Il s’agit là d’une dimension supplémentaire de leur développement. Cette arrivée massive est possible grâce à la collaboration de plusieurs personnes. Il est important de souligner les efforts des ressources humaines, du groupe formation, des formateurs (théorie, pratique et doublage), des différents intervenants en santé-sécurité, ainsi que de tous ceux qui au cours de l’été prennent le temps d’intervenir et d’apporter leur aide et leur soutien à ces jeunes. Même si la prise de risque est essentielle au bon développement, il faut utiliser tous les moyens pour éviter que des événements malheureux ne se produisent. Les observations, les Visites santé-sécurité (VSS) et la communication sont de bons moyens pour encourager l’application et le respect des bonnes pratiques liées aux activités effectuées par les étudiants. Nous tenons à remercier tous nos collègues qui ont apporté leur contribution à cette expérience et surtout les étudiants, pour leur disponibilité et leur participation à la vie active d’ABI. Bon retour aux études ! n Nager dans l’un des plus beaux aquariums au monde par Dany Pleau Opérateur, Électrolyse Aluminerie de Deschambault Après avoir posé ma candidature pour une expédition avec Earthwatch, j’apprenais en janvier dernier que j’avais été sélectionné pour un projet de recherche sur les lamantins, dans la mer des Caraïbes. Que demander de plus, puisque je fais de la plongée en apnée depuis 15 ans ? Créé en 1971, l’institut Earthwatch est un organisme sans but lucratif international qui soutient la recherche scientifique dans le monde entier. Les recherches sont axées sur des problèmes environnementaux : animaux en danger d’extinction, archéologie, science marine, botanique, ornithologie, géologie... L’organisme se finance grâce à la générosité de gouvernements, d’entreprises et de gens comme vous et moi, ainsi que par les inscriptions à ses projets. Alcoa s’est engagée financièrement en inscrivant 15 employés, dans le cadre du programme Alcoa-Earthwatch qui existe depuis 4 ans. Je me suis retrouvé au Belize, du 2 au 16 juin, pour collaborer à une étude sur les lamantins. Le Belize est un petit pays d’Amérique centrale baignant dans les Caraïbes, avec une population de 274 000 personnes, et le lamantin est un mammifère herbivore en danger d’extinction. Énorme et inoffensif, il peut atteindre 3 m de long et peser environ 500 kg. Sa peau ressemble à celle d’un éléphant et sa tête allongée porte un gros museau cylindrique avec moustaches. Sa queue est une énorme pale arrondie. Ses pattes antérieures, transformées en nageoires, se terminent par une sorte de main, munie d'ongles. Animal très discret, le lamantin vit en eau chaude et peu profonde et se nourrit d'herbes et d'algues. Il passe de six à huit heures par jour à se nourrir et peut manger jusqu’à 10 % de son poids quotidiennement. Nos installations étaient situées au Spanish Bay Resort de Drowned Cayes, à 10 milles des côtes de Belize City, sur une chaîne d’îles mangroves, forêts impénétrables dont les arbres fixent leurs fortes racines dans les baies aux eaux calmes. Mon travail consistait à passer de six à huit heures par jour dans un bateau à sillonner les labyrinthes et les lagons des mangroves à la recherche de lamantins. Lorsque nous en observions un, nous devions prendre en note tout ce qu’il faisait : chaque respiration, lorsque nous voyions sa queue, son dos, bref, chaque minute et seconde était notée. Un plan était dessiné par rapport au bateau et à l’animal à l’aide d’une boussole. Beaucoup de travail à faire et plusieurs formulaires à remplir ! Caryn Self-Sullivan, la scientifique responsable du projet, plongeait avec sa caméra sous-marine pendant nos 30 minutes d’observation pour filmer le fond marin et les lamantins. Elle étudie les lamantins à Belize depuis 1998 et, à la fin de son étude dans quelques années, elle produira un rapport final et un livre. Un matin, lorsque j’étais dans l’eau avec une autre personne, Caryn nous a demandé de la suivre tranquillement le long d’un petit canal peu profond. Nous avons pu voir deux lamantins de très près, à environ trois pieds, c’était génial ! Imaginez, nous ne devions pas nager avec eux, mais Caryn nous a permis de le faire. Nous avions certains temps libres pendant nos journées en mer et nous en profitions pour aller à la barrière de corail, la deuxième plus grande au monde, située à environ deux milles de notre base. Un véritable aquarium grandeur nature avec de merveilleux coraux et des poissons de toutes les couleurs. J’y ai vu deux autres lamantins et plusieurs sortes de poisson : murène verte, tortues de mer, barracuda, homard, chauve-souris de mer, ange gris... Durant notre séjour, nous avons observé 44 lamantins. Chaque journée était très différente et enrichissante. Nous avions une équipe merveilleuse, dont les huit autres membres provenaient des États-Unis, de la République Dominicaine, du Royaume-Uni, du Manitoba et du Belize. Nous avons vécu une expérience extraordinaire et j’ai apprécié autant l’esprit d’équipe et de camaraderie du groupe que la plongée en apnée. Si je le pouvais, je m’inscrirais pour l’an prochain ! Vous pouvez voir mon journal d’aventure et celui de Bruce Croissant, ainsi que plusieurs photos, sur le site Eartchwatch-Alcoa : http://www.alcoa.com/global/en/environment/ew/2006/ea rth_watch_2006.asp n Dany Pleau (troisième à partir de la gauche) et une partie de l’équipe de recherche Earthwatch