Design Do Brasil (1940

Transcrição

EN PARTENARIAT AVEC
BOLSA DE ARTE
Design
do Brasil
(1940-2015)
JEUDI 7 JUILLET 2016
PIASA
Design
do Brasil
(1940-2015)
Vente : jeudi 7 juillet 2016 à 18 heures
PIASA
118 rue Faubourg Saint-Honoré 75 008 Paris
Exposition publique
Dimanche 3 juillet 2016 de 14 à 18 heures
Lundi 4 juillet 2016 de 10 à 19 heures
Mardi 5 juillet 2016 de 10 à 19 heures
Mercredi 6 juillet 2016 de 10 à 19 heures
Jeudi 7 juillet 2016 de 10 à 12 heures
Expert Design do Brasil
Téléphone pendant l’exposition et la vente
+33 1 53 34 10 10
Sophie Su
Enchérissez en direct sur www.piasa.fr
Design do Brasil
(1940-2015)
INTRODUCTION
Cette année, lors de l’édition du renommé Salon du meuble de Milan, la revue Domus a consacré quatre pages à une
exposition de mobilier moderne brésilien, soulignant l’identité nationale des pièces. Deux mois avant, un article du
Wall Street Journal faisait mention de ces créations comme une version "sexy de Eames” : selon l’article, le mobilier
brésilien utilise les mêmes principes esthétiques choisis par le célèbre couple américain, mais possédant en plus, une
touche tropicale s’alliant à une fraicheur nouvelle, encore peu connue du public occidental. Début mai, le Financial
Times annonça l’ouverture d’un étage dédié au design, au sein de la plus importante foire d’Art de São Paulo, SP Arte.
Stratégie déjà abordée depuis 2014, par sa concurrente carioca, Arte Rio.
Nous pourrions évoquer nombre d'éléments supplémentaires illustrant cet intérêt croissant pour le design brésilien
depuis quelques temps : cette vente aux enchères a pour objectif d’exposer cet intérêt grandissant pour le design
brésilien, tant au niveau national, qu’international, proposant un panorama non exhaustif du mobilier moderne et de
la création contemporaine brésilienne.
Au Brésil, le modernisme fût précurseur de la modernité. En parallèle de l’influence des avants gardes européennes,
la Semaine de l’Art Moderne de 1922, s’inscrit comme l’élément fondateur d’un mouvement qui cultive le désir d’un
Brésil moderne, dans un contexte préindustriel et une croissance urbaine encore embryonnaire. Les premières pièces de
mobilier produites dans les années 1920 et 1930, furent dessinées par des artistes et des architectes. Elles puisent leur
source dans la pensée multidisciplinaire commune aux modernistes, qui prônent l’adéquation du mobilier à un nouveau
type d’architecture. Une nouvelle vision du monde se consolide avec un besoin d’évoluer tant dans l’espace public que
privé.
Photo : © Ruy Teixeira
Fortement influencées par le style Art Deco, les premières créations répondent à un désir de cohérence pour les auteurs
entre l’architecture et les aménagements, et répondent à des commandes particulières de leurs clients. John Graz,
multi-artiste suisse, aura probablement produit l’oeuvre la plus pertinente de cette période. Décorateur, il proposait
systématiquement, des solutions créatives pour les maisons de l’élite Paulistana de l'époque, créant une symbiose
entre l’ornement, le mobilier, les aménagements et la structure architecturale. Parmi ces pionniers, nous pouvons
également citer Gregori Warchavchik qui est à l’origine des premières maisons de l’architecture moderne du pays dans
les années 1920, d’une série de meubles qui accompagnaient ses projets et d’un manifeste sur le nouveau style de vie.
Ce processus initial d’implantation du modernisme sur le territoire brésilien a toujours été pregnant dans l’imaginaire
local, ce qui est perceptible dans les oeuvres récentes de Geraldo Marcolini et de Rodrigo Garcia Dutra, présentées lors
de cette vente, (lot nº121 et lot nº 120).
Tous ces pionniers du modernisme brésilien, sont des européens ayant vécus la genèse du mouvement sur leur terre
natale et qui migrent au Brésil pendant la diaspora des grandes guerres. De la même manière, le mobilier brésilien
atteint ensuite son apogée, avec les oeuvres du portugais Joaquim Tenreiro, les italiens Lina Bo Bardi, Carlos Hauner et
Giuseppe Scapinelli et le polonais Jorge Zalszupin. L’influence de l’esthétique européenne se fait toujours sentir dans ces
creations, qui pourtant revendiquent la légitimation d'une identité nationale, autonome. Notons donc le rôle de ces
étrangers qui viennent offrir une variété de regards sur cette nouvelle identité en construction.
L’un des principaux représentants du mobilier moderne, Joaquim Tenreiro, débute sa carrière artistique comme
membre dans sa jeunesse, du Nucleo Bernardelli, un groupe important de peintres modernistes. Originaire d’une
famille de menuisiers portugais, son savoir faire lui vient naturellement de son village natal. Sa sensibilité artistique
aiguë et sa vision moderne issue du monde de l’art, le mèneront à la réalisation des plus subtils chefs d’oeuvre du
modernisme brésilien.
Abraham Palatnik, un des grands noms de l’art cinétique du pays,
a une trajectoire comparable à celle de Geraldo de Barros. Il joue
un rôle important dans le secteur mobilier et va fonder l’atelier Arte
Viva, en développant durant la décennie, diverses pièces dont le point
commun sont des motifs graphiques sous verre. (lot nº 32)
Joaquim Tenreiro travaille d’abord dans une grande menuiserie produisant du mobilier de style. En 1942, il a l’opportunité
de dévoiler ses projets personnels à l’architecte Oscar Niemeyer, responsable d’un projet architectural de grande
ampleur et qui se voulait différent de ce qui se faisait jusqu’alors. En 1943, Joaquim Tenreiro ouvre sa première boutique
de créations personnelles, où sera exposée l’emblématique Cadeira de Três Pés, réalisée avec 5 essences de bois
exotiques.(lot nº 10) La nouvelle architecture brésilienne sera déterminante pour le design moderne brésilien. Ce sont
les architectes eux-même, qui contribent donc au design moderne en dessinant du mobilier comme ce fut le cas, entre
autres, de Rino Levi, Vilanova Artigas, Paulo Mendes da Rocha et Oswaldo Bratke.
Par opposition aux oeuvres de Tenreiro, destinées à l’élite, et utilisant des matières nobles, plusieurs créateurs des
années 1940, souhaitent se rapprocher de la culture populaire brésilienne et démocratiser le mobilier moderne.
Ces similitudes révèlent une vision sociale et politique partagée
par toute la génération contestatrice de l’époque. Ils sont en effet,
déterminés à exprimer leur remise en question au travers de leurs
oeuvres et à réfléchir sur leur pays. Cette force d’expression est
révélatrice de l’esthétique du mobilier moderne. C’est pour cela que
nous avons souhaité présenter lors de cette vente, des oeuvres d’art
de la même époque, comme celles de Sergio Camargo, Hélio Oiticica,
Raymundo Collares, Lygia Clark et Ione Saldanha, ainsi que des pièces
d’art décoratif nous permettant de comprendre de manière globale,
le contexte créatif d’alors.
Ainsi, l’architecte Lina Bo Bardi, qui défend toujours une position critique et conceptuelle, trouve dans le São Paulo
d’après guerre, un terreau fertile pour ses expériences modernistes. En 1948, elle investit le Studio de Arte Palma,
pendant une courte période. Associée à Pietro Maria Bardi et Giancarlo Palanti, elle s’occupe du mobilier, en utilisant
des matériaux brésiliens et d’autres éléments de la culture populaire locale. On peut constater à travers les soletas de
cuir de la Poltrona Bola (lot nº 34).
Le brasilerissimo Sergio Rodrigues apporte aussi une grande
contribution au design moderne brésilien. Ses créations contrastent
avec la production de l’époque, en établissant un lien profond entre les
racines et l’imaginaire brésiliens. Ainsi, des pièces étonnantes verront le
jour comme les tabourets Mocho ou le fauteuil Beg. ( lots nº54 et 58)
L’autodidacte José Zanine Caldas, d’abord maquettiste pour de célèbres architectes brésiliens, accède aussi à ce statut.
En 1949, il avait déjà parié sur l’industrialisation suivant le courant de la modernité, en créant l’atelier Moveis Artisticos
Z. Les meubles Z, présentent une grande variété, tout en conservant leur identité grâce à l’utilisation du bois stratifié.
(lots nº79 et 80)
C’est en effet, l’époque d’une expérimentation continuelle, d’où
ressortent certaines caractéristiques particulières qui définissent
et perpétuent l’ésthétique de l’époque. Le motif des crédences du
travail de Joaquim Tenreiro par exemple, se retrouve plus tard dans les
créations d’autres designers, comme nous pouvons le noter dans la
Poltrona Oscar de Sergio Rodrigues, hommage à Niemeyer. ( lot nº48)
L’architecte italien Giuseppe Scapinelli, participe lui
aussi à la diffusion du mobilier moderne brésilien. Il
propose notamment des conseils de décoration,
parus dans l’article de la revue Casa e Jardim. Par
ailleurs, il développe une large gamme de mobilier
design, à l’esthétique particulière, mêlant éléments
modernes et relectures du mobilier classique. D’autre
part, il introduit le concept d’aérodynamisme et
intègre de nouveaux mediums comme la peinture
et la céramique. Naîtront alors, des pièces pourvues
d’une forte identité et d’une grande force esthétique
comme la table Maracana ( lot nº67)
L’histoire de Jorge Zalszupin montre aussi clairement, comment le marché et le métier de designer a pu exister. Le manque d’offre de
mobilier adapté à la nouvelle architecture, le conduit à fonder en 1959, l’Atelier afin de pouvoir développer ses projets achitecturaux
dans leur ensemble. Zalszupin accède alors au statut de designer. Et c’est sans doute le meilleur représentant de cette “touche
sensuelle de Eames” citée par le Wall Street Journal. Minimalisme et esprit moderne brésiliens sont les caractéristiques principales de ce
designer et sont perceptibles dans des pièces comme le banco onda (lot nº37). Poussant les matériaux jusqu’à leurs limites, il introduit
de nouvelles technologies au Brésil et établit des liens avec le marché international.
Dans les années 1950, le Brésil vit son âge d’or, empli d’optimisme pour le monde capitaliste et profitant de la prospérité de l’après
guerre. En 1961, l’inauguration de Brasilia, marque la consécration de l’architecture moderne brésilienne et par conséquent, la
reconnaissance du génie d’Oscar Niemeyer. Poursuivant les préceptes modernistes, la volonté du projet architectural de Brasilia est
d’établir un dialogue créatif et artistique dans un nouveau cadre de vie.
Athos Bulcão et Roberto Burle Marx partenaires de Niemeyer, représentent bien cette valorisation des Arts appliqués dans des projets
majeurs. La construction de Brasilia est donc fondamentale pour la croissance du mobilier moderne au Brésil. Nous pouvons le
constater par l’importance des commandes publiques et par le grand désir de diffusion de l’imaginaire moderniste. Dans les années
1960, les designers brésiliens développent une production plus conséquente, bien qu’encore basée sur des techniques artisanales et sur
l’utilisation de matières nobles, avec une préférence pour le palissandre. Voyons maintenant l’évolution de cette tendance à partir de
la pèriode suivante.
Photos : © Ruy Teixeira
Lors de la création d’Unilabor en 1954, atelier basé
sur le modele coopératif autogéré - dont le principal
designer fût Geraldo de Barros – s’élève une nouvelle
conscience politico-sociale. Geraldo, était déja connu
dans le domaine de la photographie abstraite et au
sein du mouvement concrétiste brésilien. Il se consacre
au design industriel, repensant l’activité à partir des
concepts de l’art concret, évoquant les relations entre
l’art et la technique, le concret et l’abstrait. Une de
ses pièces les plus emblématiques, l’étagère MF710
s’aligne formellement sur ces principes. ( lot nº76)
Les années 1970, peuvent se définir comme l’époque du “miracle économique brésilien”. Le développement de l’industrie nationale
subventionnées par des politiques protectionnistes, aurait pu être très porteur pour le secteur du design moderne. Cependant,
les nouvelles habitudes d’achat et les nouveaux goûts du consommateur ne facilitent pas les choses. En effet, d’autres exemples
de modernisation s’imposent alors, avec une préférence pour une production en série, des meubles sur plans et des matériaux
synthétiques. Un autre marché émerge alors, avec de nouvelles opportunités et possibilités de reconnaissance. Certains professionnels
chercheront à s’adapter, en se spécialisant dans le mobilier de bureau ou l’industrie du plastique, comme ce fût le cas de Zalszupin,
qui produira des oeuvres intéressantes dans ce domaine. Il est important de signaler que c’est à ce moment que les célebres designers
des années 1960 tombent dans l'oubli.
Un des rares souvenirs que l’on conserve du mobilier moderne classique de cette période, sont les pièces d’Oscar
Niemeyer et d’Ana Maria Niemeyer, sa fille. Nous retrouvons encore cette cohérence entre le design du mobilier et de
l’architecture. Prenons l’exemple du sofa on dessiné dans les années 1980, pour un hôtel de Rio de Janeiro (lot nº64).
Ses courbes harmonieuses et sensuelles typiques de Niemeyer, expriment avec évidence le principe d'osmose entre ses
deux métiers : architecte et designer, qu’il défend alors.
Le bois, de par son abondance et son accessibilité, demeure la matière privilégiée au Brésil. Au travers de leurs nouvelles
propositions conceptuelles et esthétiques, les designers contemporains réinventent sans cesse cette tradition de la
menuiserie artisanale, si chère au mobilier moderne. Au delà de Zanini, ce design d’auteur basé sur le bois est aussi
représenté par les créateurs contemporains Paulo Alves (lot nº 111), Gustavo Bittencourt (lots nº 128 et 129) et Rodrigo
Calixto (lot nº 107). Carlos Motta, explore également ce matériau jusqu' à la fin des années 1970, et montre dans ses
travaux sa préoccupation pour l’origine de la matière première: en général des bois réutilisés qu’il surnomme d’ailleurs
de madeira redescoberta / bois redécouverts. Il donne ainsi naissance à des oeuvres extraordinairement poétiques
comme la magnifique table présentée (lot nº29) Enfin, d’autres designers, explorent la symbolique même de la matière
au travers de sa forme organique, comme Hugo França (lot nº98) et Julia Krantz (lot nº106).
Il est intéressant d'observer que la redécouverte actuelle du design moderne brésilien, n'est qu’une simple répétition du
schéma d'oubli existant dans les années 1970 et 1980 au Brésil. Malgré son importance historique, le mobilier moderne
était alors devenu diffus dans l'inconscient collectif. Cependant, à la fin des années 1980, un ensemble de facteurs
vont venir stimuler le public et de nouvelles implications commerciales apparaissent dans la production de l’époque.
En effet, en 1995, Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, après 10 années de recherches menées auprès des plus grands
designers modernes, fait paraître son livre sur le mobilier moderne brésilien. Réédité récemment, il reste la meilleure
référence bibliographique de nos jours. Ce livre est devenu la bible des marchands, revisitant ce mobilier, qui se vendait
à des prix dérisoires 30 ans avant.
Ces catégorisations permettent de construire un discours sur le design contemporain brésilien, mais il n’est pas
recommandé de s’y restreindre. La création contemporaine comporte des oeuvres hybrides, des spécificités hors cadre.
C’est un vent de liberté qui porte cette génération, où le métissage créatif et l’accessibilité à la technologie, sont sans
limite. Les possibilités surgissent de manière aléatoire, et sont représentatives de leur contexte, et de l’inventivité de
leurs auteurs. Dotées d’un potentiel infini, les nouvelles générations de designers brésiliens évoluent désormais vers un
marché de plus en plus vaste, s’ouvrant sur le monde…
Ce n’est que dans les années 2000 que les premières boutiques et galeries de design vintage voient le jour. Jusqu’alors,
le peu de commerçants qui s’y intéressaient se dédiaient également à d’autres secteurs. La plupart du temps, leur
insertion dans le domaine du design vintage, se justifiait par l’importance de l’offre à des conditions préférentielles;
d’importants lots institutionnels et d’ensembles de mobilier d’édifices entiers d’un Brasilia, considéré alors comme
démodé, étaient dispersés aux enchères pour des sommes modiques. Ce n'est qu’à partir des années 2000 que les
réeditions de mobilier moderne rencontrent un réel succès.
—
Traduction de Sophie Su
d'après le texte d'Otavio Nazareth
Progressivement, le design moderne connait un “revival”, et l’ensemble des évènements organisés ces 15 dernières
années, tendent à sa reconnaissance internationalle. Par ailleurs, nous pouvons affirmer que cet intérêt croissant est
chaque jour plus précis - autant du point de vue du contenu diffusé par les institutions et par les acteurs du marché, que
du côté d’un public qui se veut de plus en plus connaisseur. Notons qu’historiquement, cette revalorisation du mobilier
moderne est intrinsèquement liée à une stabilité économique brésilienne, conquise après une période d’hyperinflation.
C'est aussi à partir de ce moment, que renaît l’espoir d’un nouveau design florissant, digne des créations de l'époque
moderne.
Retournons brièvement à la période du design moderne et à l’exception de Zanine Caldas. À la fin des années 1970, il
déménage à Nova Viçosa, petite ville de la côte sud de Bahia et reprend son Oeuvre de designer, interrompue dans les
années 1950.
Apparait alors sa série du mobilier denúncia : pièces massives et artisanales en bois sculpté, généralement récupéré
pendant la destruction de la forêt Atlantique de la côte du Brésil. Cette série s’oppose vigoureusement à la rationalité et
à l’ode industrielle des Moveis Z. Dès lors, Zanine suit les mouvements contestataires qui viendront influencer fortement
les prochaines générations de designers.
Le studio Mameluca (lots nº 99 et 127), laboratoire constructif du design, propose une offre adaptée au marché de
l’art : le designart. Leurs oeuvres enrichies de références à l’histoire de l’art et à la culture brésilienne, en sont d’autant
plus innovantes et critiques. Brunno Jahara (lots nº 123 et 130), le duo Latoog (lot nº 112) et Zanini de Zanine eux aussi
divisent leur travail entre production artisanale, usant de nombreux matériaux et techniques, tout en maintenant un
rapport à l’industrie. Le cas de Zanini est à nuancer sur ce dernier point : toutes ses pièces sont éditées en série limitée,
suivant une ligne clairement contemporaine. Travaillant essentiellement avec du bois de récupération, il préserve
cependant un lien affectif et une référence directe à l’oeuvre de son père, Zanine Caldas, et aux autres designers
modernes.
Photo : © Ruy Teixeira
En effet, les frères Campana, suivent ce mouvement. Nous pouvons le voir dans leur première série Desconfortaveis/
Inconfortables, lancée en 1989. Un design qui par son irrévérencieuse subversion fonctionnelle et sa nouvelle dimension
symbolique, conquiert le marché international. Les frères Campana se lancent alors dans le design d'auteur, créant
des oeuvres au carrefour de l’art contemporain avec des dynamiques de marché similaires. Et cette tendance ne
va cesser d’évoluer et de se diversifier par de multiples expériences subjectives basées sur la diffusion de références
conceptuelles de l’industrie du design de mobilier et de produits. L’appropriation des objets du quotidien et d’autres
éléments décontextualisés - venant créer de nouvelles significations - est typique de l’Oeuvre des Campana, et se
retrouve également dans le travail de Carol Gay (lots nº 124, 125 et 126), Leo Capote (lot nº115), Alê Jordão (lot nº119)
et O Formigueiro (lot nº 109). C’est aussi le cas des pièces de Sérgio Matos, qui proposent des détournements de
l’artisanat local du Nordeste du Brésil, comme dans la Poltrona Bodocongo (lot nº 135)
INTRODUÇÃO
Na edição relativa ao concorrido Salão do Móvel de Milão deste ano, quatro páginas da revista Domus foram dedicadas
a uma exposição de móveis modernos brasileiros, ressaltando a identidade “nativa” das peças. Dois meses antes, em
um extenso artigo, o The Wall Street Journal apresentou esta mesma produção como “uma versão sexy de Eames”,
com os mesmos princípios e rigor estéticos adotados pelo famoso casal americano, mas tendo, além disso, uma pitada
tropical e o frescor de obras ainda pouco conhecidas pelo público do Hemisfério Norte. Com a ressalva de que esta
última característica tem seus dias contados. No início de maio, foi a vez do Financial Times destacar a abertura de
um andar dedicado ao design na maior feira de arte de São Paulo, a SPArte, caminho trilhado dois anos antes por sua
concorrente carioca, a ArtRio. Iniciativas que vão de encontro ao interesse crescente dos colecionadores de arte em
investir também neste filão.
Estes são apenas alguns indícios, a que poderíamos somar tantos outros – culminando com o próprio acontecimento
deste leilão –, da atenção internacional e também doméstica adquirida em ritmo exponencial pelo design brasileiro,
em especial pela produção moderna. Mas também pelos autores contemporâneos, por caminhos distintos.
No Brasil, o modernismo antecipou a modernidade. Com inspiração nas vanguardas europeias e tendo a Semana
de Arte Moderna de 1922 como seu marco fundador, o movimento cultivava o desejo de um Brasil moderno, mas
convivia com um contexto pré-industrial e de crescimento urbano ainda embrionário. Os primeiros móveis produzidos
em seu âmbito, nos anos de 1920 e 30, foram desenhados por artistas e arquitetos. Tiveram origem no pensamento
multidisciplinar comum aos modernistas, preconizando a adequação necessária a uma nova arquitetura e, mais
que isso, a uma nova visão de mundo que se consolidava e precisava ser refletida também nos ambientes públicos e
domésticos. Esta produção inicial foi fortemente influenciada pelo estilo art-decó e, em geral, atendia ao uso particular
dos autores ou de seus clientes. Tinha escala mínima e seu padrão de acabamento, precário em termos industriais,
estava atrelado aos recursos limitados de então.
John Graz, multiartista suiço, tem provavelmente a obra mais relevante do período, pois atuava também como
decorador, empreendendo ele mesmo, sistematicamente, muitas das soluções criativas implementadas em casas
da elite paulistana de então, de móveis e armários a vitrais e tapeçarias. Entre estes pioneiros, figurava também o
russo Gregori Warchavchik, autor das primeiras casas de arquitetura moderna no país, ainda na década de 1920, bem
como de uma série de móveis que acompanhavam seus projetos e de um manifesto sobre o novo estilo de morar.
Este processo embrionário de adaptação modernista em solo brasileiro esteve para sempre impregnado no imaginário
cultural local, o que se percebe nas obras recentes de Geraldo Marcolini e Hans Richter apresentadas neste leilão (lote
120 e lote 121).
Habitando uma das casas modernistas de Warchavchik, o artista plástico lituano Lasar Segall, um dos mestres do
modernismo brasileiro, foi outro a se arriscar no desenho de móveis para o uso doméstico. Todos estes personagens
respondiam a um perfil recorrente entre os integrantes do modernismo brasileiro, o de europeus que haviam vivenciado
em sua terra natal a gênese do movimento e migraram para o Brasil na diáspora das grandes guerras. Da mesma
forma ocorreu nos períodos seguintes, quando o móvel moderno brasileiro ganhou suas feições mais originais e hoje
conhecidas, com nomes-chave como o português Joaquim Tenreiro, os italianos Lina Bo Bardi, Carlos Hauner e
Giuseppe Scapinelli e o polonês Jorge Zalszupin. Esta produção foi profunda e continuamente marcada pela equação da
busca por legitimar uma identidade nacional e autônoma, da influência persistente de padrões estéticos e construtivos
importados e do protagonismo (em certa medida) de estrangeiros, que ofereciam uma diversidade de percepções
sobre aquela nova identidade em construção. O resultado é esta estética hoje percebida de forma ao mesmo tempo
familiar e original pelo público internacional.
Interessante notar os aspectos distintos e complementares das contribuições que emergiram deste caldeirão
cultural. Primeiro e um dos principais expoentes do móvel moderno, Joaquim Tenreiro iniciou seu percurso nas artes,
participando na juventude do Núcleo Bernardelli, importante grupo de pintores modernistas. Era, entretanto, filho e
neto de marceneiros portugueses, saber que adquiriu naturalmente em sua aldeia natal. Sua sensibilidade artística e
os conceitos modernos que trouxe do cenário das artes, aliados à tradição portuguesa da marcenaria artesanal, tão
arraigada também no Brasil, resultaram em uma das obras-primas do moderno brasileiro.
Na juventude, Tenreiro trabalhava em uma grande marcenaria produzindo “móveis de estilo”. Um dia, surgiu a
oportunidade de apresentar a um cliente os projetos autorais que mantinha na gaveta. Era o ano de 1942 e, não
por acaso, o arquiteto responsável pelo projeto, determinado a encontrar algo fora dos padrões vigentes, era Oscar
Niemeyer. No ano seguinte, Joaquim Tenreiro abriria sua primeira loja dedicada às próprias criações, onde surgiram
clássicos como a Cadeira de Três Pés (lote 10), produzida com uso de cinco madeiras nativas. O episódio registra um
aspecto impulsionador determinante para o design moderno: o fortalecimento da nova arquitetura brasileira, que se
consolidava como expressão maior do modernismo no país, representante simbólica do Brasil do futuro que se queria
almejar. E requisitava uma decoração condizente. Os arquitetos modernos ofeceram eles mesmo, inclusive, extensa
contribuição projetual para o design moderno, com móveis desenhados por profissionais como Rino Levi, Vilanova
Artigas, Paulo Mendes da Rocha e Oswaldo Bratke, entre outros.
Em contraposição ao trabalho de Tenreiro – com sua inventividade elegante, o uso de madeiras nobres com acabamento
perfeito e a ocupação de uma faixa de consumo de alta classe – houve também, a partir do final da década de 1940,
um esforço direcionado por vários criadores no sentido de dialogar com aspectos da cultura popular brasileira e de
democratização do acesso ao móvel moderno. Sempre com uma postura crítica e conceitual, a arquiteta italiana Lina
Bo Bardi encontrou na São Paulo do pós-guerra terra fértil para seus experimentos modernistas. A partir de 1948, por
curto período, manteve o Studio de Arte Palma, empreendimento no ramo mobiliário, em que, em parceria com Pietro
Maria Bardi e Giancarlo Palanti, pôs em primeiro plano materiais brasileiros e outras especificidades da cultura popular
local. É o que se nota, por exemplo, pelas soletas de couro de sua poltrona Bola (lote 34).
Maquetista de grandes nomes da arquitetura moderna brasileira, o autodidata José Zanine Caldas tornou-se ele
mesmo um dos mais respeitados arquitetos do país. Antes disso, entretanto, fundou em 1949 a Móveis Artísticos Z,
apostando na industrialização para apoiar – e aproveitar – a difusão de um novo estilo de vida trazido pelos ventos de
modernidade. Mesmo com variados desenhos e tipologias, os móveis Z são facilmente reconhecíveis, por usarem em
série parâmetros estéticos que racionalizavam o uso da madeira compensada (lote 79 e lote 80).
A ampliação do interesse público pelo móvel moderno também estava na pauta do arquiteto italiano Giuseppe
Scapinelli, que foi um importante divulgador do tema. Na coluna que assinou na revista Casa e Jardim, apresentava
projetos e oferecia dicas e conselhos de decoração. Além disso, Scapinelli desenvolveu uma vasta obra de design,
empregando uma estética muito particular em que mesclava elementos modernos com releituras de móveis clássicos,
conceitos de aerodinamismo e a adição de outros meios de arte como pintura e cerâmica. O resultado são peças de
identidade autônoma e grande força estética, como a mesa Maracanã (lote 67).
Já na Unilabor, que teve Geraldo de Barros como principal designer e um dos fundadores, em 1954, fica patente o
interesse por uma atuação no campo político-social, estabelecendo com os funcionários um modelo cooperativo
e autogerido. Geraldo já era um dos grandes nomes da fotografia abstrata e do movimento concretista no Brasil
quando passou a se dedicar ao design industrial, pensando a atividade a partir dos pressupostos da arte concreta que
evocavam as relações entre arte e técnica, concreto e abstrato. Uma de suas peças mais emblemáticas é a estante
MF710, com organização das formas plenamente alinhada a estes fundamentos (lote 76).
Em trajetória parecida à de Gerado no que tange à diversificação de atividades relacionadas ao pensamento artístico,
Abraham Palatnik, um dos grandes nomes da arte cinética no país, empreendeu também no setor moveleiro,
fundando a Arte Viva e desenvolvendo, ao longo de uma década, peças de tipologias diversas, tendo como marca
principal os grafismos aplicados em vidro (lote 32). Esta confluência não deixa de indicar a visão social e política
da arte compartilhada por ambos e por toda a geração contestadora da época, empenhada em amplificar os
questionamentos subjetivos que travava em suas obras e refletir sobre o país. Para além do trabalho desses e de outros
artistas-designers, tal força expressiva e influenciadora foi determinante para definir os rumos estéticos e inventivos
do móvel moderno. A opção de complementar a seleção do leilão com obras de artistas do período ou da geração
subsequente, como Sergio Camargo, Hélio Oiticica, Raymundo Collares, Lygia Clark e Ione Saldanha, e também com
peças de arte decorativa, permite visualizar de forma mais ampla o contexto criativo de então.
Mesmo com um conjunto de contribuições tão relevante quanto diverso – e a lista é bem mais ampla do que será
possível nomear aqui –, podemos situar o apogeu expressivo do design moderno brasileiro no trabalho do brasileiríssimo
Sergio Rodrigues. Contrastando com a produção da época, Sergio estabeleceu novos parâmetros criativos com seus
móveis, em busca de um vínculo mais profundo com as raízes e o imaginário brasileiros. Surgiram então exemplares
improváveis para a época, como a banqueta Mocho e a poltrona Beg (lote 54 e lote 58).
Em maior ou menor intensidade, a experimentação nunca deixou de estar presente, com características particulares,
na produção brasileira moderna de mobiliário. Entretanto, alguns padrões se perpetuaram e marcam a estética
do período. Em especial, aquelas credenciais expostas no trabalho de Tenreiro – alta marcenaria, madeiras nobres,
consumo elitizado – ecoaram, nas décadas seguintes, no trabalho de diversos autores, inclusive na obra de Sergio
Rodrigues; vide a poltrona Oscar, em homenagem a Niemeyer (lote 48). Um exemplo notório de como se constituía
este mercado pode ser apreciado na história de Jorge Zalszupin, que tornou-se designer por força do ofício. Ele fundou
a L’Atelier em 1959 para atender à demanda de seus projetos arquitetônicos, por conta da escassez de opções no
mercado de mobiliário adequados à nova arquitetura que já se praticava. Zalszupin talvez seja o melhor retrato do
“sexy take of Eames” citado pelo The Wall Street Journal. Em peças como seu banco onda (lote 37), percebemos
o rigor estético combinado com o espírito daquele Brasil moderno. Além disso, nos aspectos técnicos e comercais,
desenvolveu um trabalho de grande consistência: buscou o limite dos materiais, introduziu novas tecnologias no
mercado brasileiro e chegou a estabelecer pontes com o mercado internacional.
Nos anos 1950, à reboque da prosperidade do pós-guerra, que irradiava otimismo pelo mundo capitalista, o Brasil
viveu seus anos dourados. A inauguração de Brasília, em 1961, foi a consagração da arquitetura moderna brasileira
e, em especial, de Oscar Niemeyer, reconhecido como um dos gênios globais desta atividade. Seguindo a cartilha
modernista, uma das premissas contidas no projeto arquitetônico de Brasília era o diálogo criativo e artístico presente
nos mais diversos elementos do ambiente. Athos Bulcão e Roberto Burle Marx, dos mais frequentes colaboradores de
Niemeyer, representam bem esta valorização das artes aplicadas. Brasília representou também, pelas encomendas
diretas para seus diversos prédios públicos e pelo poder difusor do imaginário modernista, um marco fundamental
de ampliação da produção moderna de mobiliário no Brasil. A década de 1960 propiciou aos designers modernos
brasileiros uma produção mais extensiva, mas ainda baseada em técnicas artesanais e no uso de madeiras nobres,
com destaque para o jacarandá. Este cenário tenderia a mudar, entretanto, a partir da década seguinte.
A época conhecida como o milagre econômico brasileiro, nos anos 1970, com desenvolvimento da indústria nacional
incentivado por políticas protecionistas, poderia ter sido uma grande impulsionadora do móvel moderno no Brasil.
Porém, aquele contexto oferecia novos hábitos e estéticas para o consumidor. Outros padrões de modernização se
impuseram, mais alinhados com a reprodução seriada, as soluções planejadas, os modelos importados e os materiais
sintéticos. As oportunidades migraram e o reconhecimento também. Houve profissionais que buscaram soluções de
adaptação, como dedicação às tipologias de escritório ou à indústria do plástico, por exemplo, como ocorreu com
Zalszupin, com resultados interessantes. Mas, em geral, aqueles autores incensados nas décadas anteriores viveram
um agudo esquecimento e ostracismo a partir de então.
Uma das poucas e memoriais experiências do período ainda situadas no território do móvel moderno clássico são as
peças assinadas por Oscar Niemeyer e sua filha Anna Maria. Elas traçavam um diálogo direto com a arquitetura do
mestre, justificado pela necessidade de pensar o ambiente em seu conjunto estético. Peças como o sofá On (lote 64),
desenhado já nos anos 1980 para um hotel no Rio de Janeiro, deixam evidentes as curvas harmônicas e sensuais típicas
de Niemeyer, e expressam com clareza o princípio de simbiose entre as duas atividades defendido por ele.
É curioso pensar que a sensação de descobrir um trecho esquecido da história, vivenciada agora internacionalmente
pelos amantes do design moderno em relação à produção brasileira, ocorreu também no Brasil, com o mesmo foco, 20
anos antes. O móvel moderno havia se tornado um patrimônio difuso no imaginário do país, apesar de sua relevância
histórica. Mas uma confluência de fatores permitiu gerar massa crítica e uma nova articulação comercial em torno da
produção do período. Em 1995, com depoimentos colhidos ao longo de uma década junto à maior parte dos designers
do período moderno, a professora Maria Cecilia Loschiavo dos Santos lançou o livro Móvel moderno no Brasil, reeditado
recentemente e ainda hoje a referência bibliográfica mais ampla e significativa sobre o tema. Tornou-se uma bíblica
para negociantes resignificarem aqueles exemplares com trinta anos ou mais de história, que na época não tinham
valor nos antiquários e eram vendidos por preços mínimos.
As primeiras lojas e galerias brasileiras especializadas em vintages modernos ainda não tinham surgido ou se dedicavam
a outros negócios. A oportunidade de resignificar aqueles móveis com trinta anos ou mais de história, que na época
não tinham valor nos antiquários e eram vendidos por preços mínimos, foi um estímulo definitivo. Na época, leilões de
grandes lotes institucionais ofereciam por valores simbólicos a mobília de prédios inteiros, simulacros extemporâneos
de Brasília que passaram a ser considerados demodé. Reedições dos móveis modernos também começaram a
ser organizadas com êxito a partir dos anos 2000. Aos poucos, se iniciava um intenso movimento de revisão dos
designers do período, que culminou neste ciclo de revalorização que enxergamos hoje, com um interesse público e de
instituições culturais crescente pelo tema. Após o curto período de 15 anos, o móvel moderno passou a ser visto como
um importante patrimônio material brasileiro, tem encontrado espaço em exposições, publicações, feiras e galerias, e
alcançou o reconhecimento global.
Aquele momento histórico de revisão, no início dos anos 2000, estava associado também à conquista da
estabilidade da economia brasileira, após uma década de hiperinflação. É quando se passa, também,
a enxergar novamente um futuro mais produtivo para o design nacional de mobiliário, à altura da
tradição moderna.
Voltando brevemente ao período de ocaso do design moderno, seu caso de excessão mais interessante
é o de Zanine Caldas. No fim dos anos 1970, ele se mudou para Nova Viçosa, pequena cidade no litoral
sul da Bahia, e retomou o trabalho de designer interrompido ainda nos anos 1950. Dessa empreitada,
surgiram seus “móveis denúncia”: uma linha de peças pesadas e artesanais, em geral esculpidas a
partir de toras de madeira descartada no processo de devastação da Mata Atlântica que acontecia na
região, em completa oposição à racionalidade e ode industrial dos Móveis Z. Zanine já estava alinhado
com movimentos de contestação que forjaram o design das décadas seguintes e influenciaram
vigorosamente as novas gerações do design brasileiro. Desde suas primeiras peças, da série chamada
Desconfortáveis, lançada em 1989, os irmãos Fernando e Humberto Campana capitanearam este
processo, conquistando, com a subversão irreverente das características funcionais dos móveis e nova
dimensão simbólica, uma extraordinária participação no mercado internacional.
A atuação dos Campana apontou um novo campo que se abria para as propostas mais autorais do
design de móveis e produtos, ampliando suas proposições e investigações expressivas num território
de interceção com a arte contemporânea, com dinâmicas equivalentes às deste mercado. Em um
movimento que se aprofunda e se diversifica a cada momento, ancorado em valores subjetivos e na
propagação de referências conceituais para outras atividades da base da indústria de móveis e objetos,
este filão do design contemporâneo comporta trabalhos experimentais com as mais diversas matizes.
O apropriação de objetos do cotidiano e outros elementos descontextualizados como matéria-prima,
deslocando suas funções para gerar novos sentidos, marcante na obra dos Campana, se desdobra no
trabalho de nomes como Carole Gay (lote 124, 125 e 126), Leo Capote (lote 115), Alê Jordão (lote 119) e
O Formigueiro (lote 109). Em peças de Sérgio Matos como a poltrona Bodocongó (lote 135), o mesmo
acontece com um viés regional e de reconfiguração do artesanato popular de Campina Grande, cidade
nordestina de médio porte onde atua.
Concebido como um laboratório de design, o Estúdio Mameluca (lote 99 e lote 127) obtém resultados
irreverentes com uma proposta alinhada com o mercado de arte, marcada pela referências a
movimentos artísticos e culturais brasileiros. De forma equivalente, Brunno Jahara (lote 123 e lote 130),
a dupla Latoog (lote 112) e Zanini de Zanine se dividem entre a produção artesanal, experimentando
uma ampla variedade de materiais e técnicas, e uma produtiva relação com a indústria. No caso de
Zanine, as duas frentes de trabalho são empreendimentos distintos. Em seu atelier de madeira, todo
o trabalho é voltado para tiragens limitadas com uso de madeiras de demolição, estabelecendo uma
linguagem contemporânea, apesar de preservar um vínculo afetivo e referencial com a obra de seu pai,
Zanine Caldas, e de outros designers modernos.
Ainda que imperfeitas, as categorias ajudam a organizar um discurso sobre a produção atual do
design brasileiro. Já não é possível, entretanto, se prender a elas. Expressão de um tempo em que
predominam a liberdade formal e os cruzamentos criativos, e de vasta disponibilidade tecnológica – seja
de alta ou baixa tecnologia –, o design contemporâneo comporta obras híbridas, casos específicos que
escapam a qualquer rótulo e outros de especificação imprecisa. São possibilidades que parecem surgir
aleatoriamente, mas nunca deixam de refletir seus contextos, a inventividade e a capacidade projetual.
Com este potencial infinito, novas gerações de designers autorais têm se sucedido e hoje convivem em
um mercado mais amplo e estável do que já houve no Brasil, com as portas abertas para o mundo.
—
Otavio Nazareth
Por sua disponibilidade, a madeira continua sendo uma matéria-prima de uso extensivo no Brasil. Um
conjunto eclético de autores contemporâneos mantém viva e tem reinventado, com novas propostas
conceituais e estéticas, a tradição da alta marcenaria artesanal, tão cara ao móvel moderno. Além de
Zanine, este trabalho autoral com a madeira é bem representado no cenário atual por nomes como
Paulo Alves (lote 111), Gustavo Bittencourt (lote 128 e lote 129) e Rodrigo Calixto (lote 107). Também por
Carlos Motta, que vem explorando o material desde fins da década de 1970, e explicita em suas peças a
preocupação com a origem da matéria-prima – em geral madeira de reuso (lote 29) –, com resultados
extraordinários. Ou ainda, numa vertente que explora a própria simbologia da matéria e suas formas
orgânicas, com Hugo França (lote 98) e Julia Krantz (lote 106).
DESIGN D O BR A SIL (1940-2015)
ƒ 01 . Collection de 19 Ex-votos
Bois polychrome
H de 20 à 35 cm
Expositions :
- Ex-votos brasileiros, Petite galerie, Rio de Janeiro,
Brésil, années 1970-1980.
- Ex-votos brasileiros, Galeria del Naviglio, Milano,
de décembre 1971 à janvier 1972.
Bibliographie :
- Frederico Morais, revista Artes Plásticas.
- “...o que eu encontrei foi um milagre da expressão
forte artística do povo brasileiro. De gente,
principalmente, que fazia isso sem saber que estava
fazendo. Um pouco, para agradecer a Deus, porque
eles acreditavam em Deus. Um pouco para obter
uma graça, um milagre acontecer. Me pegou de
primeira, emocionalmente. Na realidade, é toda
a força da religiosidade, um pouco da solidão, da
miséria. Um pouco se perguntando sobrecoisas
que a gente se pergunta também, mas de outra
forma, com outro vocabulário até. No fundo, não
sai dali: o que nós somos, onde vamos. Essas coisas
meio óbvias, corriqueiras, mas que eles exprimem
de outra forma...”
Extrait de l’interview de Franco Terranova, Revista
Raiz, edition nº 6.
7 000 / 9 000 €
01
Bibliographie : André Seffrin, Tenreiro, catalogue
raisonné, Éditions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro,
1998, page 51.
8 000 / 12 000 €
02
Photo : D.R. (1)
ƒ 02 . Joaquim Tenreiro (1906-1992)
Mesa de centro
Table basse
Bois courbé et verre
Date de création : circa 1960
H 33 × Ø 98 cm
Photo : D.R. (1)
Cadeira curva
Suite de dix chaises à dossier corbeille
Palissandre et rotin
H 81 × L 50 × P 44 cm
Bibliographie :
- André Seffrin, Tenreiro, catalogue raisonné,
Editions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998, page 127.
- Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, Modern
Furniture in Brazil, Édtions Olhares, São Paulo,
2015 reproduit page 121.
- Desenho da Utopia, Brazilian Modern Furnitures,
Éditions Olhares, São Paulo 2016, reproduit page 115.
15 000 / 20 000 €
03
04
ƒ 04 . Jose Oiticica Filho (XX-XXI)
Recriação 6.22
Pigments naturels sur papier coton
Numérotée 1/8
Date de création : 1958
38 × 29,5 cm
05
ƒ 05 . Jose Oiticica Filho (XX-XXI)
Forma D5
Numérotée 1/8
33 × 35,5 cm
Bibliographie :
Bibliographie :
- Oiticica Filho, José. A Ruptura da fotografia nos
anos 50. Rio de Janeiro, Éditions Funarte, 1983,
reproduite page 97.
- Oiticica Filho, José. A Ruptura da fotografia nos
anos 50. Rio de Janeiro, Éditions Funarte, 1983,
reproduite page 97.
- Ciências das imagens: José Oiticica Filho, Revista
Paparazzi, v. 3, n. 18.
- Ciências das imagens: José Oiticica Filho, Revista
Paparazzi, v. 3, n. 18.
- Jof. Fotos, Enigmas Penetráveis de José Oiticica
Filho, De César Oiticica Filho e Carlo Cirenza.
- Jof. Fotos, Enigmas Penetráveis de José Oiticica
Filho, De César Oiticica Filho e Carlo Cirenza.
- Revista digital Carcará. Edição nº 02, 2015.
- Revista digital Carcará. Edição nº 02, 2015.
10 000 / 15 000 €
10 000 / 15 000 €
Photo : D.R. (1)
06 . Lygia Clark (1920-1988)
Caranguejo
Sculpture en duralumin
Edition spéciale pour la Bolsa de Valores
de Rio de Janeiro
28 × 15 cm
10 000 / 15 000 €
06
Photo : D.R. (1)
ƒ 07 . Joaquim Tenreiro (1906-1992), Langenbach
Mesa de centro
Table basse
Bois et verre
Étiquette Lagenbach & Tenreiro
Étiquette de la devise d’époque
H 32 × L 159 × P 70 cm
1998, page 99.
Provenance : ex collection Nelson Alves, Directeur
de la revue Manchette, résidence de Teresopolis
projet de l’architecte Francisco Bologna.
18 000 / 25 000 €
07
Suite de cinq tabourets de bar
Palissandre et cuir
Date de création : années 1950
H 83,5 × Ø 42,5 cm
Bibliographie :
éditions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998,
page 205.
2015, reproduit page 117.
Provenance : ex collection David Libeskind
15 000 / 20 000 €
08
Dans cet ensemble de salle à manger, Tenreiro met en avant sa
surprenante capacité à conférer de l’élégance à des matériaux
en bois massif, aux formes imposantes. Il dit d’ailleurs : “la légèreté n’a rien à voir avec le poids, elle est liée à la grâce et à la
fonctionnalité entre ces espaces.”C’est à travers ses recherches
sur les limites structurelles du bois et de par un subtil travail de
textures qu’il parvient à des résultats aussi intéressants.
Ensemble de dix chaises Cadeira com braços;
Table rectangulaire mesa rectangular
Chaise : H 77,5 × L 63 × P 46 cm
Table : H 78 × L 298 × P 120 cm
Bibliographie cadeira com braços :
Éditions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998, page 120.
- Marcelo Vasconcelos et Zanini de Zanine,
Brazilian Furniture, chairs, armchairs, benches,
stools, Éditions Olhares, São Paulo, 2013, page 45.
Bibliographie mesa rectangular : André Seffrin,
Tenreiro, catalogue raisonné, Editions Bolsa
de Arte, Rio de Janeiro, 1998, page 92.
70 000 / 90 000 €
09
La Cadeira de Três Pés a pour origine le décor d'une pièce de théâtre. La sensualité de sa forme est soulignée par
le travail en alternance des 5 essences de bois exotiques : les différentes teintes, naturellement patinées créent de
douces nuances, apportant élégance et finesse à la pièce. L’utilisation de la couleur, auparavant destinée uniquement
aux finitions, devient un élément central de ses créations. La rareté des essences est une mise en abîme de la pièce
elle-même, qui fut éditée en un nombre très limité d’exemplaires. Son caractère sculptural, son identité originale et
autonome l’élèvent au même rang que les chefs d’oeuvres de l’art brésilien, comme en témoigne son exposition au
salon d’Art Moderne de Rio de Janeiro en 1961. Pour toutes ces raisons, nous pouvons affirmer que La Cadeira de Três
Pès est l’une des icônes du design brésilien, si ce n’est l’icône elle même.
La provenance de cette pièce est tout aussi exceptionnelle et illustre parfaitement les liens qui existaient entre les différents corps de métiers à l’époque. Elle provient de l’ancienne collection du directeur de l’entreprise de BTP, GMACO,
Monsieur Carlos Correia Guedes Gondim. Tenreiro travaillant en collaboration avec cette entreprise du secteur du
bâtiment, fournissait lui-même le mobilier pour décorer l’intérieur des appartements issus de leurs grands projets
d’architecture. Cette Cadeira de Três Pés demeura pendant de nombreuses années dans le superbe penthouse du directeur, surplombant la fameuse plage d’Ipanema. Soulignons qu’il est extrêmement rare de trouver des exemplaires
originaux d’époque de la Cadeira de Três Pés. Cette pièce, par sa parfaite provenance, son histoire, sa sublime facture,
et son étiquette signée du nom de l’artiste, comporte tous les critères caractérisant son excellence.
Cadeira de 3 pés
Chaise tripode à pied compas
Cinq essences de bois : Imbuia, pau-marfim,
mogno, palissandre, acajou
Étiquette de l’artiste sous l’assise
H 69 × L 58,5 × P 75 cm
Bibliographie :
Editions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998,
reproduite page 57.
Brazilian Furniture, Brazilian Furniture, chairs,
armchairs, benches, stools, Éditions Olhares, São
paulo, 2013, reproduite page 9.
2015 reproduite page 127.
Éditions Olhares, São Paulo 2016, reproduite page 140.
Provenance : ex collection Carlos Correia Guedes
Gondim, director GMACO, Rio de Janeiro (Oeuvre
acquise directement auprès de l’artiste)
120 000 / 160 000 €
10
Photo : D.R. (1)
Camargo est le plus original des sculpteurs brésiliens. Son oeuvre
basée sur le constructivisme fait preuve d'une originalité hors du
commun. Il a intégré les collections de musées du monde entier
et bénéficie aujourd’hui d’une reconnaissance internationale.
N’ayant jamais été un peintre, le choix du blanc pour ses reliefs,
vient de sa volonté de neutraliser la surface pour souligner la force
des structures permettant l’interpénétration de la lumière et de
l’espace. Ce magnifique relief blanc en bois peint, grand classique
de son oeuvre, illustre la prouesse technique de son art.
ƒ 11 . Sergio de Camargo (1930-1990)
Bas relief
Bois peint
61 × 34 cm
Un certificat d’authenticité de la galerie
Raquel Arnaud sera remis au propriétaire
450 000 / 550 000 €
11
Photo : D.R. (1)
12
Hélio Oiticica, est un artiste visionnaire et de la performance.
C’est une figure qui a définitivement marqué le monde de
l’art. Il propose un dépassement de l'objet d'art, établissant
de nouvelles dynamiques au sein de l'expérience artistique. Sa
série Metaesquema (1957-1958), de la période néoconcrète propose une nouvelle vision de l’espace, très avant gardiste pour
l’époque. C’est une série clé permettant de comprendre l’évolution du processus créatif et du contexte artistique de l’époque.
Nous pouvons percevoir dans cette oeuvre de 1958 que les plans
perdent peu à peu leur équilibre, comme s’ils voulaient sortir
de leur support bidimensionnel. Ce mouvement se concrétisera en 1959 avec Lygia Clark, Lygia Pape et d’autres artistes qui
défendent alors le manifeste Néo-concret. Les plans prendront
ensuite toute leur autonomie dans les oeuvres d’Hélio Oiticica
intitulées de Relevos Espaciais.
ƒ 12 . Hélio Oiticica (1937-1980)
Metaesquema
Gouache sur carton
Signé et daté au dos
47,5 × 59 cm
Provenance : collection Jones et Paula Bergamin,
Rio de Janeiro
150 000 / 250 000 €
Photo : D.R. (1)
Mesa triangular
Table triangulaire à piètement tripode
Jacaranda et verre peint
H 77 × Ø 195 cm
40 000 / 60 000 €
13
Table basse ovale
Palissandre et marbre
Etiquette Tenreiro Moveis e Decoraçoes
H31,5 × L 159,5 × P 64,5 cm
Provenance : ex collection David Libeskind
18 000 / 25 000 €
14
Cadeira structural
Paire de chaises
Palissandre et tissu
H 91 × L 41 × P 46 cm
1998, p. 74.
8 000 / 12 000 €
15
16 . Joaquim Tenreiro (1906-1992)
Canapé
Palissandre jacaranda et tissu
Edition Tenreiro Arquitectura
Etiquette
H 65 × L 315 × P 81 cm
12 000 / 18 000 €
16
17
Paire de fauteuils
Métal peint, bois et tissu
H 71 × L 61 × P 74 cm
4 000 / 6 000 €
18 . Joaquim Tenreiro (1906-1992)
Lampadaire
Jacaranda et acrylique
Edtion Tenreiro movéis e decoraçoes
Date de création : vers 1965
H 134,5 × L 35 × P 25 cm
Bibliographie : André Seffrin, Tenreiro,
catalogue raisonné, Éditions Bolsa de Arte, Rio
de Janeiro, 1998, page 102.
7 000 / 9 000 €
18
19
Cadeira com braços
Fauteuil
Palissandre et cuir
H 73,5 × L 57 × P 52 cm
Bibliographie :
Éditions Bolsa de Arte, Rio de Janeiro, 1998,
reproduit page 120.
3 000 / 4 000 €
Poltrona Branca
Fauteuil
Métal, cuir et fils de coton
H 78 × L 80 × P 78 cm
Bibliographie :
reproduit page 87.
Brazilian Furniture, chairs, armchairs,
benches, stools, Éditions Olhares,
São Paulo, 2013, reproduit page 11.
10 000 / 15 000 €
20
Photo : D.R. (1)
À la fin des années 1960, Joaquim Tenreiro interrompt sa production de mobilier et se consacre exclusivement à son art,
produisant, parmi d'autres oeuvres, une série de sculptures
en bois. Nous remarquons dans ses créations l’impact de sa
démarche artistique ainsi que l’amplitude de sa connaissance
concernant le travail du bois. C’est un travail tout en finesse et
qui, utilisant la force du rouge, exprime son pouvoir et sa vitalité. C’est à travers ses travaux en trois dimensions, que Joaquim
Tenreiro nous ouvre la porte de la dimension spatio-temporelle
de son Art. Ces jeux d’ombres, de lumières et de reliefs, ont un
caractère hypnotique, nous plongeant jusqu’à l’essence même
de l’oeuvre. Ses propositions visuelles se réalisent alors pleinement dans une spontanéité sans limite.
Relevo
Sculpture murale
Bois peint
H 151 × L 46 × P 20 cm
Bibliographie : Desenho da Utopia, Brazilian
Modern Furnitures, Éditions Olhares, São Paulo
40 000 / 50 000 €
21
Sculpture murale
Bois peint
H 168 × L 33 × P 9 cm
4 000 / 6 000 €
22
Branco
Sculpture murale
Bois peint
Signé, titré et situé Rio au dos
H 172,5 × L 31 × P 5 cm
4 000 / 6 000 €
23
24
Sculpture murale
Bois peint
Signé et situé Rio - Brasil au dos
H 53,5 × L 87,5 × P 4 cm
4 000 / 6 000 €
Bas relief
Bois peint
Signé au dos
122 × 103 cm
25 000 / 35 000 €
25
ƒ 26 . Joaquim Tenreiro (1906-1992), Lagenbach
Suite de six chaises à dossiers violonés
Cadeira com encosto ondulado;
Table de salle à manger Mesa pepalito
Noisetier et rotin
Edition Lagenbach
Table : H 72 × L 180 × P 90 cm
Chaise : H 91 × L 45 × P 45 cm
Bibliographie cadeira com encosto ondulado :
André Seffrin, Tenreiro, catalogue raisonné,
reproduit page 82.
Provenance : ex collection Architecte Carlos
Federico Ferreira
15 000 / 20 000 €
26
27
ƒ 27 . Athos Bulcão (1918-2008)
Feliz
Ensemble de cinq collages sur papier
Signés en bas à droite
22 × 11,5 cm (chaque)
Exposition : “Athos Bulcão, Tradição e
Modernidade”, Caixa Cultural, Rio de Janeiro,
Brésil, du 9 janvier au 8 de mars 2015.
Bibliographie : Catalogue de l’exposition “Athos
Bulcão, Tradição e Modernidade”, Caixa Cultural,
Rio de Janeiro, Brésil, reproduits
Un certificat de la fondation Athos Bulcão, Brasília
sera remis à l’acquéreur
6 000 / 9 000 €
ƒ 28 . Ione Saldanha (1921-2001)
Sculpture
Tempera sur Bambou
Signée
Date de création : années 1970-1980
H 177 × Ø 10 cm
10 000 / 15 000 €
28
Photo : D.R. (1)
Carlos Motta est l’un des designers brésiliens les plus connus
internationalement. Sa préoccupation environnementale est
un élément clef de son travail. Il crée une esthétique qui lui est
propre, en réemployant du bois qu’il surnomme bois redécouvert
madeira redescoberta. Il donne ainsi naissance à des œuvres
extrêmement poétiques comme l’élégante table Guaratuba.
29
29 . Carlos Motta (1952)
Guaratuba
Table basse
Bois de perobinha
Edition limitée à 3 exemplaires
H 30 × L 117 × P 101 cm
Exposition : Carlos Motta, Galerie
Mandalian Paillard, Paris, France, Mai 2007
18 000 / 25 000 €
Photo : D.R. (1)
30
30 . Raymundo Colares (1944-1986)
Gibi
Papier découpé
Signé, daté et situé Rio de Janeiro
16 × 32 cm
40 000 / 50 000 €
Photo : D.R. (1)
31 . Raymundo Colares (1944-1986)
Gibi
Papier découpé
Signé, daté et situé Rio de Janeiro
43,5 × 43,5 cm
60 000 / 80 000 €
31
Photo : D.R. (1)
32
ƒ 32 . Abraham Palatnik (1929), Atelier de Arte
Moderna e Decorativa « Arte Viva »
Ensemble de trois tables basses
Bois, verre et peinture acrylique
Etiquette
Paire de tables basses : H 43 × L 60 × P 60 cm
Table basse : H 36,5 × L 78 × P 78 cm
20 000 / 30 000 €
Photo : D.R. (1)
ƒ 33 . Lina Bo Bardi (1914-1992)
Cadeira Bola
Paire de chaises à dossier corseté
Fer émaillé, laiton et cuir
Réédition
H 92,5 × L 80 × P 72 cm
Bibliographie : Maria Cecilia Loschiavo dos Santos,
Modern Furniture in Brazil, Édtions Olhares,
São Paulo, 2015, reproduite page 134.
7 000 / 9 000 €
33
Lina montre avec cette oeuvre sa volonté d’associer le design conceptuel à l’identité populaire brésilienne. Son fauteuil
tripé, à l’assise de cuir suspendue, s’inspire des hamacs d’origine indigène. Son assise moule le corps ergonomiquement,
rappelant l’enveloppement confortable du hamac comme elle le souligne: “Le hamac est à la fois un lit et un siège. Sa
parfaite adaptation à la forme du corps et son mouvement de balancement en font l'un des meilleurs instrument de
repos ". Notons que cette exceptionnelle chaise Tripé que nous avons l’honneur de présenter dans cette vente est une
oeuvre originale. Son dessin date de 1948. Cette pièce est un prototype qui fut fabriqué spécialement à l’occasion de
l’exposition monographique de Lina Bo Bardi, à la FAUUSP ( Faculté d’Architecture et d’Urbanisme de São Paulo) en
1989, par Lina Bo Bardi et ses collaborateurs Marcelo Carvalho Ferraz et André Vainer. Elle fait partie du nombre très
limité d’exemplaires qui fût créée par Lina Bo Bardi à l’occasion de l’exposition et des uniques pièces qui existent encore
aujourd’hui. C’est une pièce historique extrêmement rare et c’est bien la première fois qu’un exemplaire original est
présenté sur le marché, contrairement aux rééditions postérieures. Notons que Lina Bo Bardi est l’une des rares femmes
designers de la période moderne, dont les oeuvres prennent progressivement de la valeur sur le marché; ses créations
sont tellement atypiques, et avant-gardistes qu’il ne fait aucun doute que ce mouvement ne tardera pas à s’accentuer
de façon exponentielle. (La Tripé fait partie de la collection permanente du MOMA de New York depuis avril 2016).
ƒ 34 . Lina Bo Bardi (1914-1992)
Tripé
Chaise
Cuir et acier
H 77 x L 68 x P 78 cm
Exposition :
Lina Bo Bardi exposição Arquitetetura e ….,
FAUUSP, du 10 au 14 avril 1989
Bibliographie :
- Lina Bo Bardi, Instituto Lina Bo Bardi e P. M.
Bardi, Éditions Imprensa Official, São Paulo,
2008, reproduite page 59.
- FVG Projeitos, Movel Moderno Brasiliero,
Éditions Aeroplano, Rio de Janeiro, 2012,
reproduite page 117.
stools, Éditions Olhares, São paulo, 2013,
reproduite page 12.
- Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, Jorge
Zalszupin, Design Moderno no Brasil, Éditions
Olhares, São Paulo 2014, reproduite page 26.
Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, Modern
2015 reproduite page 134.
Éditions Olhares, São Paulo 2016, reproduite page
59.
Un certificat d’authenticité de Marcelo Carvalho
Ferraz sera remis à l’acquéreur.
30 000 / 40 000 €
34
ƒ 35 . Jorge Zalszupin (1922)
Paire de tables basses à piètement mikado
Bois et verre
Étiquette de l’Atelier
Pièces uniques fabriquées pour Embraer
H 38,5 × Ø 90 cm
Photo : D.R. (1)
7 000 / 9 000 €
35
Photo : D.R. (1)
Avec l’arrivée de la nouvelle habitude du “tea time”, le Carinho de Chà devient
un élément indispensable de la maison moderne. Jorge Zalzsupin crée cette
pièce en 1959, s’inspirant des landaus polonais. Le répertoire formel de l’auteur
est parfaitement repris dans ce meuble traditionnel aux formes modernes.
Structure en fer, roues en laiton et plateau supérieur amovible en bois sculpté.
Ses solutions constructives élaborées, l’équilibre des matériaux et son élégance minimaliste en font une pièce emblématique du mobilier moderne.
Carinho de Chá
Desserte roulante
Bois, métal et laiton
H 71 × L 107 × P 48 cm
Bibliographie :
- Maria Cecilia Loschiavo Dos Santos, Jorge
Zalszupin, Design Moderno no Brasil, Editions
Olhares, São Paulo 2014, reproduit page 62.
14 000 / 18 000 €
36
Photo : D.R. (1)
Banco Onda
Banc porte-revues
Palissandre, camurca, cuir et métal
H 30 × L 296 × P 56 cm
Jorge Zalszupin, Design Moderno no Brasil,
6 000 / 9 000 €
37
38
Mesa petalas
Paire de tables d’appoint
Placage de palissandre
H 50 × L 45 × P 45 cm
6 500 / 9 500 €
Mesa Andorinha
Table basse porte-revues
Placage de palissandre, daim et métal
H 35 × L 162 × P 78 cm
Editions Olhares, São Paulo 2014, reproduite page 154.
6 500 / 9 500 €
39
40
Canapé et paire de fauteuils
Canapé : H 75 × L 230 × P 95 cm
Fauteuil : H 67 × L 73 × P 97 cm
18 000 / 25 000 €
41
Poltrona del Rey
Paire de fauteuils
Bois et tissu
H 78 × L 64 × P 63 cm
3 500 / 5 500 €
ƒ 42 . Jorge Zalszupin (1922), L’Atelier
Bureau
Jacaranda et cuir
H 75 × L 190 × P 94 cm
Bibliographie : Maria Cecilia Loschiavo dos
Santos, Jorge Zalszupin, Design Moderno no
Brasil, Éditions Olhares, São Paulo 2014,
reproduit page 198.
10 000 / 15 000 €
42
43
Poltrona Ouro Preto
Fauteuil
Palissandre et cuir capitonné
H 77 × L 65 × P 68 cm
Bibliographie :
- Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, Jorge
3 500 / 5 500 €
44 . Jorge Zalszupin (1922), l'Atelier
Estante Modular Taqueada
Etagère
Palissandre
Etiquette et sceaux de l'Atelier
Série des Moveis Modulares
H 229 × L 201 × P 49 cm
6 000 / 9 000 €
44
Dessiné par Jorge Zalszupin en hommage à la ville de Brasilia, ce fauteuil Brasiliana
reprend l'architecture des courbes et des verticales de la capitale de la nouvelle
République, grâce à d'ingénieux emboîtements et détails mis en évidence. Notons
la finesse des détails en laiton qui soulignent la géométrie de la structure en bois
massif. Le modernisme de ces fauteuils transcende les époques et restera éternellement au goût du jour.
Poltrona Brasiliana
Paire de fauteuils
Bois, tissu et laiton
H 62 × L 101 × P 93 cm
Bibliographie :
- Maria Cecilia Loschiavo Dos Santos, Jorge
Furniture in Brazil, Édtions Olhares, são Paulo,
10 000 / 15 000 €
45
Photo : D.R. (1)
Zalszupin, dans ce canapé présidentiel dévoile
l'une des plus fécondes rencontres entre la rigueur
européenne et l'esprit brésilien. Notons que Jorge
Zalszupin fut un pionnier dans l’utilisation de bois
courbé au Brésil. La structure en palissandre courbé, la finesse du piétement métallique et l’abondante garniture confèrent une certaine douceur
au meuble. Cependant, l’association de la structure aérienne, aux volumineux coussins crée un
équilibre tendu.
Sofa Presidencial
Sofa
Palissandre, cuir, métal et tissu
H 63 × L 192 x P 88 cm
12 000 / 18 000 €
46
47
Alors qu’à Brasilia se développe la nouvelle architecture moderne
brésilienne, avec les projets d’Oscar Niemeyer et Lúcio Costa, Sergio Rodrigues souligne l’utilisation de mobilier colonial comme inadapté à ces nouveaux intérieurs : “Les édifices /maisons de Lucio et
Oscar et leurs collègues, ne trouvaient pas chaussure à leur pied
s’agissant des intérieurs. Ils utilisaient des meubles de style colonial
ou importés, et le manque d’identité national au sein de l’architecture se faisait clairement ressentir ». C’est pourquoi Sergio Rodrigues décida de créer deux fauteuils en hommage aux nouveaux
architectes modernes, conservant l’héritage colonial, et en rapport
étroit avec la culture brésilienne, tout en modernisant la structure
pour qu’elle s’adapte aux besoins esthétiques de l’époque. C’est
ainsi que naîtront la Cadeira Lúcio et la Cadeira Oscar.
La Cadeira Oscar :
Hommage à Oscar Niemeyer, ce fauteuil en bois massif, intègre de
nouvelles formes ovales au niveau de l’assise et du dossier. L’introduction des détails de crédences (soutenant le dossier incliné et
sous l’assise) et d’accoudoirs sculptés ergonomiquement apportent
une touche supplémentaire de modernité. Niemeyer dira à propos
de Sergio Rodrigues : “À cette époque, nous n’avions pas le temps
de dessiner du mobilier, le volume de travail pour la construction
de la nouvelle capitale était énorme. Ma fille nous aida pour certains meubles du Palácio da Alvorada, mais nous recherchions des
meubles déjà disponibles sur le marché, cohérents avec l’architecture, et le principal designer que nous sollicitions était Sergio Rodrigues, il était vraiment doué ».
ƒ 47 . Jorge Zalszupin (1922), l'Atelier
Ensemble de quatre chaises
Palissandre et cuir
H 74 × L 52 × P 50 cm
7 000 / 9 000 €
ƒ 48 . Sergio Rodrigues (1927-2014)
Cadeira Oscar
Paire de fauteuils
H 80,5 × L 70 × P 50 cm
Bibliographie :
- Brazilian Furniture, chairs, armchairs, benches,
stools, Éditions Olhares, São paulo, 2013, page 25.
- Sergio Rodrigues, catalogue raisonné, Éditions
Icatu, 2000, Rio de Janeiro, reproduit page 123.
6 500 / 9 500 €
48
La Cadeira Lúcio :
Hommage à l’architecte Lúcio Costa, sa structure en palissandre
massif ciré, son assise en rotin et ses pieds tournés peuvent lui
donner une apparence classique et traditionnelle, mais elle n’en
reste pas moins représentative de l’esprit moderne brésilien,
si cher à Sergio Rodrigues : “ Le mobilier n’est pas une simple
figure, une pièce, il n’est pas uniquement le matériau qui compose la pièce, il est ce qu’elle contient. L’esprit de la pièce. Il est
l’esprit brésilien. Il est le mobilier brésilien »
Cadeira Lucio Costa
Série de huit chaises
H 80 × L 46,5 × P 48,5 cm
Bibliographie :
Maria Cecilia Loschiavo dos Santos, Modern
- Sergio Rodrigues, catalogue raisonné, Editions
16 000 / 25 000 €
49
50
50 . Sergio Rodrigues (1927-2014)
Comoda Luciana
Commode
Palissandre et métal
H 87,5 × L 143 × P 52,5 cm
3 000 / 5 000 €
Biombo Josué
Paravent
H 180 × L 216 × P 4 cm
Bibliographie : Sergio Rodrigues, catalogue
raisonné, Edition Icatu, 2000, Rio de Janeiro, page 276.
6 000 / 9 000 €
51
Estante George Nelson
Étagère
Bois, métal chromé et cuir
H 50 × L 250 × P 30 cm
raisonné, Edition Icatu, 2000, Rio de Janeiro,
page 263.
Photo : D.R. (1)
7 000 / 9 000 €
52
Première pièce du mobilier signée par Sergio Rodrigues, elle démontre son intérêt à faire évoluer le cours du meuble moderne,
des schémas qui le dominaient jusqu’alors. Il propose un tabouret
qui rompt avec la rigidité du pied compas classique, son assise
ergonomique et sa poignée introduisent une innovation remarquable, gage de grande modernité. Cette pièce n’en conserve
pas moins un fort caractère national : sa simplicité et ses formes
larges, cherchent à approfondir les liens entre les racines et
l'imaginaire brésilien.
53
Poltona Drumond
Ensemble de quatre fauteuils
Palissandre et cuir
H 73 × L 76 × P 74 cm
raisonné, Éditions Icatu, 2000, Rio de Janeiro,
page 88.
10 000 / 15 000 €
Banco Mocho
Paire de tabourets tripodes
Palissandre laqué ébène
H 36 × Ø 38,5 cm
Bibliographie :
- Sergio Rodrigues, catalogue raisonné, Éditions
6 000 / 9 000 €
54
Photo : D.R. (1)
Banco Mucki
Banc
Palissandre
Cachet Sergio Rodrigues - Arquitecto - Brasil
sous l’assise
H 30,5 × L 300 × P 60 cm
reproduit page 94.
6 000 / 9 000 €
55
56
Estante Vladi
Bibliothèque
Palissandre et cuir
H 79,5 × L 200 × P 38 cm
raisonné, Edition Icatu, 2000, Rio de Janeiro,
reproduit page 263.
57
Escrivaninha Gordon
Bureau de ministre
Palissandre et placage de palissandre
H 75 × L 200 × P 100 cm
raisonné Éditions Icatu, 2000, Rio de Janeiro,
reproduit page 116.
6 000 / 9 000 €
Photo : D.R. (1)
5 500 / 7 500 €
58
Poltrona BEG
Paire de fauteuils
Palissandre, cuir et métal argenté
H 69,5 × L 66 × P 59 cm
reproduit page 64.
2 000 / 3 000 €
ƒ 59 . Carlo Hauner (1927-1997)
Enfilade
Palissandre
H 79 × L 248,5 × P 44 cm
4 000 / 6 000 €
59
61
Dessiné par l'italien Carlo Hauner et par l'autrichien Martin Eisler, très prolifiques en cette
période, le fauteuil Costella est devenu l'une des pièces les plus connues du design moderne
brésilien.
60
60 . Carlo Hauner (1927-1997)
et Martin Eisler (1913-1977)
Poltrona Costela
Ensemble de deux fauteuils
Bois de peroba, métal laqué, laiton et tissu
H 84 × L 69 × P 73 cm
H 72 × L 71 × P 73 cm
10 000 / 15 000 €
ƒ 61 . Carlo Hauner (1927-1997)
et Martin Eisler (1913-1977)
Poltrona Costela
Fauteuil
Bois de Peroba, métal et tissu
H 80 × L 72 × P 75 cm
6 000 / 9 000 €
ƒ 62 . Carlo Hauner (1927-1997)
Poltrona Lounge
Paire de fauteuils
Métal et tissu
H 78 × L 69 × P 77 cm
Bibliographie :
- Móvel Brasileiro Moderno, Éditions Aeroplano,
reproduit page 201.
5 500 / 7 500 €
62
Photo : D.R. (1)
63
63 . Oscar Niemeyer (1907-2012)
Table basse
Verre et métal
Edition Móveis Teperman
H 20,5 × L 111 × P 111 cm
Plateau : 90 × 90 cm
4 000 / 6 000 €
ƒ 64 . Oscar Niemeyer (1907-2012)
Sofa On
Ensemble comprenant un canapé trois places,
un canapé deux places et un fauteuil
Bois laminé et cuir
Sofa 3 places : H 69,5 × L 249,5 × P 73 cm
Sofa 2 places : H 69,5 × L 180 × P 73 cm
Fauteuil : H 71 × L 110 × P 73 cm
Le canapé On, est l’une des rares pièces de mobilier dessinée par Oscar Niemeyer. Elle illustre le dialogue permanent entre architecture et design, cher au coeur du grand maître. Cet ensemble rompt avec le tyranisme
du fonctionnalisme en introduisant la beauté des courbes. L’oeuvre de Niemeyer, intimement liée à l’idée de
progrès, utilise les nouvelles technologies et les nouveaux matériaux. L’utilisation du bois laminé lui permet ici de
réaliser une œuvre unique et innovante, aux formes sinueuses, encore jamais réalisée jusqu’alors.
20 000 / 30 000 €
64
65
65 . Jean Gillon (1919-2007)
Pot
Palissandre
Edition Wood Art
Etiquette
H 14,5 × Ø 12 cm
400 / 600 €
ƒ 66 . Giuseppe Scapinelli (1891-1982)
Table basse
Bois courbé de caviuna, laiton et verre
H 42 × L 98 × P 60,5 cm
7 000 / 9 000 €
66
Photo : D.R. (1)
La table Maracana, est l’une des pièces les plus
emblématiques de Scapinelli. Son plateau aux
rebords courbes en bois ciré, crée une forme voluptueuse hors du commun, rappelant le célèbre
stade de football. Nous reconnaissons bien ici
cette touche sensuelle du mobilier brésilien, qui témoigne à la fois d’une puissante identité et d’une
grande force vibratoire liée au pouvoir de séduction de ses formes.
67
Mesa Maracana
Table basse circulaire
Bois de caviuna et verre
H 37 × Ø 107,5 cm
Bibliographie : Guiseppe Scapinelli, Sergio
Campos, Éditions Arte Mobilia, 2014, reproduite
en couverture et page 88, 89.
15 000 / 20 000 €
68
Table basse rectangulaire à piètement végétal
Bois courbé de peroba de campo et verre
H 37 × L 108 × P 51 cm
2 000 / 3 000 €
Paire de fauteuils
Bois de caviúna et tissu
H 83 × L 70 × P 80 cm
8 000 / 12 000 €
69
Photo : D.R. (1)
Burle Marx, grand maître du modernisme, a été le plus
grand paysagiste brésilien. Il est non seulement l'auteur de l’Aterro do Flamengo et des fameux trottoirs
de copacabana, mais il réalise aussi divers projets à
Brasilia. Au-delà de son travail de paysagiste, c’est
aussi un peintre de talent, et un designer renommé
des arts appliqués (bijoux, textiles, tapisseries...). Ces
tapisseries aux couleurs tropicales sont de parfaits
panneaux décoratifs, pour les intérieurs des amants
du design. Reprenant les motifs géométriques emblématiques du travail de l’artiste, les pièces de cette
qualité sont très recherchées.
70
70 . Roberto Burle Marx (1909-1994)
Acrylique et sérigraphie sur toile
Signée et datée en bas à droite
157,5 × 239 cm
18 000 / 25 000 €
71
ƒ 71 . Roberto Burle Marx (1909-1994)
Acrylique et sérigraphie sur toile
Signée et datée en bas à droite
138 × 122 cm
15 000 / 20 000 €
Buffet
Palissandre caviuna, plaqué de pau-marfim et
laiton
Etiquette : Fabrica de móveis finos – zullo e
sonato ltda
H 93 × L 300 × P 53 cm
Giuseppe Scapinelli, bien que possédant un répertoire de références variées, ne se restreint pas à celui-ci. Cette
superbe enfilade utilise deux bois nobles typiquement brésilien: le palissandre caviuna et le placage de pau marfim.
L’asymétrie de sa forme reprenant des éléments architectoniques de l’imaginaire moderne, la finesse des détails, des
stries frontales à ses faces internes miroitées, créent ainsi une oeuvre à l’identité unique, réunissant des éléments
qui vont de l'art classique au futurisme. Cette oeuvre d’une extrême originalité, est le fruit du regard d’un étranger
immergé au Brésil.
7 000 / 9 000 €
72
ƒ 74 . Liceu de Artes e Oficios
Paire de fauteuils
H 80 × L 72 × P 82 cm
Bibliographie : Marcelo Vasconcelos et Zanini de
Zanine, Brazilian Furniture, chairs, armchairs,
benches, stools, Éditions Olhares, São paulo, 2013,
reproduit page 16.
6 000 / 9 000 €
73
74
ƒ 73 . Travail brésilien
Mesa X
Table basse
Palissandre et verre
H 36,5 × L 150,5 × P 77 cm
2 500 / 3 500 €
Photo : D.R. (1)
75
ƒ 75 . Jorge Zalszupin (1922), L’Atelier
Paire de cabinets
Palissandre et placage de palissandre
H 135,5 × L 59,5 × P 40 cm
2 500 / 3 500 €
Figure emblématique du constructivisme au Brésil, Geraldo de Barros se dédie au design industriel,
établissant constamment, comme dans l'étagère
MF710, un dialogue entre philosophie et esthétique
du mouvement. La partie inférieure peut être utilisée comme base pour les étagères, mais aussi fonctionner comme un meuble à part entière : commode
ou buffet. Les compartiments portes ou tiroirs sont
modulables, grâce aux dimensions et à un système
d’emboitement uniforme. Le concept, très avant gardiste pour les années 1950 illustre la pensée concrétiste du maître.
ƒ 76 . Geraldo de Barros(1923-1998), Unilabor
Etagère MF710
Bibliothèque
Palissandre, formica, métal peint et laiton
Edition : Unilabor
H 200 × L 139,5 × P 43,5 cm
8 000 / 12 000 €
Photo : D.R. (1)
76
D O BR A SIL (1930-2015)
Le Liceu de Artes e Ofícios joue un rôle primordial pour l'enseignement technique des arts appliqués au Brésil, dans
la première moitié du XXe siècle. À cette époque, la production industrielle encore naissante se base sur le savoir-faire
des maîtres artisans. Assimilant le style des années 1950-1960, ces bureaux d’études hautement qualifiés contribuent
au développement du mobilier moderne au Brésil, avec des créations de qualité comme cette chaise longue. Ses
formes aérodynamiques, mélangeant des matériaux locaux comme le cuir et le palissandre, en font une œuvre aussi
confortable qu’esthétique.
77
ƒ 77 . Travail brésilien
Brasília Coffee Table
Table basse
Palissandre
H 39,5 × L 194 × P 90 cm
3 000 / 4 000 €
ƒ 78 . Liceu de Artes e Oficios
Fauteuil et repose pied
Palissandre et cuir
Fauteuil : H 82,5 × L 70 × P 89 cm
Repose pied : H 37 × L 53 × P 53 cm
Bibliographie :
stools, Éditions Olhares, São Paulo, 2013,
reproduits page 17.
Éditions Olhares, São Paulo 2016, reproduits page 31.
5 500 / 7 500 €
78
ƒ 80 . Jose de Zanine Caldas (1919-2001)
Poltrona Bumerangue
Fauteuil à pietement boomerang
Bois d’Imbuia et tissu
H 84 × L 79,5 × P 82 cm
3 000 / 4 000 €
79
79 . Jose de Zanine Caldas (1919-2001)
Porte revues
Bois stratifié
Edition móveis artisticos 2
H 50 × L 50 × P 40 cm
Bibliographie : FVG Projeitos, Movel Moderno
Brasiliero, Éditions Aeroplano, Rio de Janeiro,
2012, reproduit page 136
2 000 / 3 000 €
80
La série des Moveis Artisticos Z caractérisée par le
principe de production semi-industrielle, est destinée
à un marché émergent dû à l’apparition d’un nouveau style de vie. Le fauteuil Bumerangue, par ses
formes angulaires, et l’utilisation nouvelle du bois
contreplaqué laissé apparent, en devient une marque
de fabrique.
81
Table basse circulaire tripode
et entretoise en hélice
Bois courbé de peroba de campo et verre
H 35 × L 78 × P 78 cm
3 500 / 5 500 €
ƒ 82 . Travail Brésilien
Ensemble de huit chaises
Palissandre, rotin et cuir
Edition Bloch
H 106 × L 49 × P 46 cm
10 000 / 15 000 €
82
ƒ 83 . Abbey of Design
Chilienne carioca
Chaise longue
Bois d’ipé et cuir de poisson
Edition de 25 exemplaires
H 73 × L 65 × P 100 cm
ƒ 84 . Norbert Nicola J.Douchez
Tapisserie
Laine et coton
Étiquette signée de l’artiste
231,5 × 138 cm
6 000 / 9 000 €
10 000 / 15 000 €
83
84
85
ƒ 85 . Móveis Celina
Banc
H 43 × L 142 × P 45 cm
2 000 / 3 000 €
ƒ 86 . Fabrica de Móveis Novo Rumo
Enfilade
Palissandre
H 78,5 × L 248,5 × P 48 cm
4 000 / 6 000 €
86
87
ƒ 87 . Fernando de la Roque (XX)
Imagination
Serigraphie de vitrification sur céramique
121,5 × 121,5 cm
4 000 / 6 000 €
88
ƒ 88 . Kimi Nii (XX-XXI)
Zeppelin
Céramique
Signée
Pièce unique
H 21 × L 52 × P 17 cm
2 500 / 3 500 €
ƒ 89 . Kimi Nii (XX-XXI)
Ki
Céramique
Signée
Pièce unique
H 60,5 × L 39 × P 20 cm
2 500 / 3 500 €
89
ƒ 90 . Katharina Welper (XX-XXI)
Mosaico coffee table
Table basse
Bois, mosaïque et métal
Pièce unique
H 40 × L 144 × P 51 cm
Exposition : Isso é uma mesa, Museu Histórico
Nacional, Rio de Janeiro, Brasil, Décembre 2014
Bibliographie : Catalogue de l’exposition Isso é uma
mesa, Museu Histórico Nacional, Rio de Janeiro,
2014 reproduite.
4 500 / 6 500 €
90
ƒ 92 . Rodrigo Simão (XX-XXI)
Feijão
Chaise à bascule
Bois de peroba rose, imbuia et cannelle
Édition de 80 exemplaires
H 119 × L 45,5 × P 85 cm
2 000 / 3 000 €
91
ƒ 91 . Heloisa Galvão (XX-XXI)
Suite de cinq vases
Céramique polychrome
Signés
Date de création : 2013-2015
H 13 × Ø 17,5 cm
H 23 × Ø 13,5 cm
H 27,5 × Ø 7,5 cm
H 32,5 × Ø 15 cm
H 22 × Ø 8 cm
1 500 / 2 500 €
92
ƒ 93 . Humberto et Fernando Campana (XX-XXI)
Serie Sushi
Chute de tissu, de tapis et de feutre
Ø 82 × P 7,5 cm
1 200 / 1 800 €
93
Cadeira Cone
Acier inoxydable et feuille de polycarbonate
H 77,5 × L 106 × P 80 cm
Bibliographie : Giuliana Gramigna, Repertorio del
Design Italiano 1950-2000, Bd. 2, S. 551.
6 000 / 9 000 €
94
Photo : D.R. (1)
Avec des pièces comme Cake Stool, les frères Campana
introduisent un caractère subverti dans les composantes
des meubles, leur conférant ainsi une nouvelle dimension
symbolique, celle de l’objet du désir.
95 . Humberto et Fernando Campana (XX-XXI)
Cake Stool
Peluches et métal
Numéroté #71/150
Edition studio Campana
H 70 × Ø 130 cm
Un certificat d'authenticité du studio Campana
sera remis à l'acquéreur
Bibliographie : Fernando et Humberto Campana,
Campana Brothers Complete works, New York,
2010, p. 286
15 000 / 20 000 €
95
Sharkchair
Polyuréthane, rotin synthétique et aluminium
H 67 × L 90 × P 63 cm
6 000 / 9 000 €
96
José Zanine Caldas reprend sa production de mobilier, entre les années 1960 et 1980. Pendant cette période, il prend
une direction opposée à celle de la semi-industrialisation des années 1950. Les meubles en bois brut produits, alors
qu’il vivait sur le littoral de Bahia, sont un manifeste écologique contre la surconsommation. Cette magnifique table
en bois massif et aux pieds facettés, s’érige telle une sculpture monumentale en souvenir de cette époque.
ƒ 97 . Jose de Zanine Caldas (1919-2001)
Table rectangulaire au piètement facetté
Bois de Juerana
Signée
H 78 × L 409,5 x P 96 cm
Bibliographie : Zanine sentir e fazer, Livraria Agir
Editora, Rio de Janeiro, 1991, illustration reproduite
sous le numero 47.
40 000 / 60 000 €
97
Photo : D.R. (1)
Hugo França réalise son travail à partir d’imposants
troncs d’arbres qu'il récupère dans des champs dévastés qui abritaient auparavant les arbres de la
forêt atlantique. Il mobilise sa force créatrice pour
donner une seconde vie au milliard d’arbres sacrifiés chaque année. Par son intervention, il transforme la matière et réalise de véritables "meubles
sculptures".
98
ƒ 98 . Hugo França (1954)
Mesa Acaraí
Table basse
Bois de pequi
Estampillée
H 46 × L 181 × P 124 cm
10 000 / 15 000 €
Photo : D.R. (1)
ƒ 99 . Mameluca
Ninho
Lampadaire
Bois de maçaranduba, mogno africain, hêtre et
aluminium
Estampillé et numéroté 2/5
H 217 × L 213 × P 56 cm
Expositions :
- Tropicando, IDA, Arte Rio, Rio de Janeiro, Brasil,
du 6 au 9 septembre 2016.
- Retrospective Mameluca, Bolsa de Arte,
São Paulo, du 4 au 23 avril 2016.
Un certificat d'authenticité de l'artiste sera remis à
l'acquéreur
6 000 / 9 000 €
99
Photo : D.R. (1)
Zanini créa sa première pièce de design en s’entrainant au côté
de Sergio Rodrigues. Toutes les pièces de Zanini sont éditées en
série limitée. Il travaille toujours avec du bois réutilisé, sculpté
dans la masse, laissant ainsi émerger des formes imposantes
contrastant avec leurs subtiles finitions arrondies. Magnifiquement sculpté, la Poltrona Borges réinvente les notions de rigidité
et de souplesse à travers son semblant de garniture rappelant le
travail capitonné des meubles d’époque.
100
ƒ 100 . Zanini de Zanine Caldas (1978)
Poltrona Borges
Paire de fauteuils
Bois massif sculpté
H 80 × L 59 × P 83 cm
10 000 / 15 000 €
103 . Domingos Tótora (XX-XXI)
Vaso organico casca mod 3
Vase
Carton recyclé
Monogrammé
H 45 × P 33 cm
Banco pardo
Paire de bancs
Carton recyclé
H 42 × L 51,5 × P 44,5 cm
2 000 / 3 000 €
700 / 900 €
Le travail de Domingos Tótora, trouve toute son originalité au
travers de l'utilisation du carton recyclé. C’est dans son atelier,
situé dans sa ville natale de la province du Minas Gerais, que
surgissent des meubles, des objets et des sculptures aux formes
et textures surprenantes dans lesquelles se reflètent le paysage
local. Cette série de vases joue sur les conventions visuelles, créant
des illusions de textures gravées dans l’inconscient collectif.
102
103
ƒ 101 . Domingos Tótora (XX-XXI)
Teracota
Ensemble de trois vases soliflores
Carton recyclé et terre cuite
H 87 × L 17 × P 14 cm
H 56 × L 17,5 × P 16 cm
H 46 × L 25 × P 14 cm
1 500 / 2 000 €
Vaso organico casca mod 4
Vase
Carton recyclé
Monogrammé
H 37 × P 33 cm
700 / 900 €
Photo : D.R. (1)
101
104
Photo : D.R. (1)
ƒ 105 . Estevão Toledo (XX-XXI)
Poltrona Sinhazinha
Fauteuil
Bois de jequitibá et bois de peroba rose
Pièce unique
H 92 × L69 × P 62 cm
Bibliographie : New and Unique: Design-Arte,
Éditions Olhares, Rio de Janeiro 2014,
reproduit page 23.
4 000 / 6 000 €
105
ƒ 106 . Julia Krantz (XX-XXI)
Mesa Guavira
Table
Bois de cèdre laminé et verre
Signée et numérotée 1/10
Date de création 2015
H 73 × Ø 173 cm
l'acquéreur
Photo : D.R. (1)
8 000 / 12 000 €
106
ƒ 108 . Flavio Franco (XX-XXI)
Table Nox
Table basse
Acier oxydé
H 29,5 × L 182 × P 80 cm
Photo : D.R. (1)
3 000 / 5 000 €
ƒ 107 . Rodrigo Calixto (XX-XXI)
Banco Velho Chico
Banc
Bois d’Imbuia
H 40,5 × L 165 × P 40,5 cm
2 500 / 3 500 €
Photo : D.R. (1)
107
108
109
110
ƒ 109 . O Formigueiro (XX-XXI)
Mesa Moiré
Table basse
Bois, rotin et verre
H 35 × L 120 × P 70 cm
Expositions :
- Movimento Y - Design Weekend SP,
Hotel Pullman, Vila Olímpia, São Paulo,
Brésil du 14 au 17 août 2014.
- Rio+Design - Semana Design Rio 2014,
Jockey Club Brasileiro, Rio de Janeiro,
Brésil, du 05 au 09 novembre de 2014.
- Rio+Design Milão - Milan Design Week 2015,
Via Tortona 31, Zona Tortona, Milan,
Italie, du 14 au 19 avril 2015.
- MADE (Mercado de Arte e Design),
Design Weekend SP,Jockey Club de São Paulo,
Brésil, du 12 au 16 août 2015.
2 000 / 3 000 €
Photo : D.R. (1)
Bibliographie : Tatiane Domiciano, Trama Nobre e
Delicada, Revista Casa Cláudia, Novembro de 2015,
numero 651, cahier Jornal de Casa - Regina Galvão,
reproduite page 42.
Photo : D.R. (1)
- Oitis 55 - Now Le Off - Paris Design Week,
Cité de la Mode et du Design, Paris,
France du 05 au 12 septembre 2015.
ƒ 110 . Felipe Protti (XX-XXI)
Sittable 180
Banc articulé
Bois de sucupira et métal
H 87 × L 185 × P 56 cm
1 500 / 2 500 €
Photo : D.R. (1)
ƒ 111 . Paulo Alves (XX-XXI)
Edição special do Bar Guaimbê
Cabinet
Palissandre de récupération, placage de
palissandre et cuivre
Pièce unique
H 140 × L 60 × P 45 cm
Bibliographie : Paulo Alves, Éditions Olhares,
São Paulo, 2015, reproduit pages 132 et 133.
l'acquéreur
6 500 / 9 500 €
111
ƒ 112 . Leonardo Lattavo et Pedro Moog (XX-XXI)
Poltrona Ipanema
Paire de fauteuils à assises articulées à motifs
ipanema
Bois de tauari, acier et cuir
H 90 × L 70 × P 102 cm
Expositions :
- Design Week end, Jockey Club, Rio de Janeiro,
Brasil, du 12 au 16 Août 2015.
Bibliographie :
- Móvel Brasileiro contemporâneo, FGV Projetos,
Éditions Aeroplano 2013, reproduit pages 102 et 151.
- Tatuagens urbanas e o imaginário carioca,
Éditions Nau das Letras, 2015, reproduit page 251.
4 000 / 6 000 €
112
Photo : D.R. (1)
- Tatuagens urbanas e o imaginário carioca, Museu
Histórico Nacional, Rio de Janeiro, Brasil, du 11
juin au 1er août 2015.
ƒ 113 . Collectivo Muda
Alicatado 02
Peinture industrielle sur azulejos
H 127 × L 33 × P 2,5 cm
5 000 / 7 000 €
113
ƒ 114 . Collectivo Muda
Alicatado 01
Peinture industrielle sur azulejos
H 126 × L 48 × P 2 cm
5 000 / 7 000 €
114
Photo : D.R. (1)
ƒ 115 . Léo Capote (XX-XXI)
Mesa Picareta
Table circulaire à piètement tripode
Bois, verre, entretoise en acier et béton
H 73 × Ø 120 cm
Bibliographie : New and Unique: Design-Arte,
Éditions Olhares, Rio de Janeiro 2014,
reproduit page 38.
l'acquéreur
4 500 / 6 500 €
115
ƒ 116 . Maneco Quindere (XX-XXI)
Mesa Jardim
Table luminaire
Bois, cuivre et verre
H 40 × L 100 × P 80 cm
Exposition : Design brasileiro moderno e
contemporâneo, Caixa Cultural, Rio de Janeiro,
Brésil du 13 mars au 4 mai 2014 (Berlin, Lisbonne
et Brasilia)
l'acquéreur
Photo : D.R. (1)
7 000 / 9 000 €
116
Maneco, artiste de la lumière, adore la topographie des villes. Il lui arrive souvent de flâner sur les toits des gratte-ciels pour avoir l’opportunité de voir la ville
du dessus et d’observer ce qu’il reste de forêt dans les villes brésiliennes. C’est
de la vision aérienne des jardins, que lui vient l’idée de cette table luminaire
si poétique. Différentes espèces de fleurs y sont représentées, roses, orchidées
protégées dans leur globe, brillantes pour l’éternité.
ƒ 117 . Flavio samelo par pdfpspa II (XX-XXI)
Installation composée de dix photographies
Tirages uniques
Signés au dos
100 × 228 cm
Exposition : SP Arte Foto, Shopping JK Iguatemi,
du 19 au 23 aôut 2015.
l'acquéreur
10 000 / 15 000 €
117
118
ƒ 118 . Chico Fortunato (XX-XXI)
Mesa Levita
Table d’appoint
Formica, acier brossé et bois peint
P 47 × L 50,5 × P 50,5 cm
l'acquéreur
1 200 / 1 800 €
ƒ 119 . Alê Jordão (XX-XXI)
Bullet
Chaise en acier inoxydable et verre blindé
Pièce unique
H 100 × L 69 × P 62 cm
Bibliographie :
Brazilian Furniture, Brazilian Furniture, chairs,
armchairs, benches, stools, Éditions Olhares, São
Paulo, 2013, page 116.
l'acquéreur
6 000 / 9 000 €
119
120
121
ƒ 120 . Rodrigo Garcia Dutra
2011 / Projektion Hans Richter, 1923
Video HD 3'23''
Tirage 3/5
ƒ 121 . Geraldo Marcolini (1969)
Casa Modernista
Acrylique sur toile
Signée, titrée et datée au dos
Date de création : 2014-2015
180 × 180 cm
Expositions :
Bibliographie :
- SP Arte, Pavillão da Bienal, São Paulo, Brésil,
du 7 au 10 avril 2016.
- Ter lugar para ser, Centro Cultural São Paulo,
du 19 septembre au 22 novembre 2015, reproduite
couverture de l’affiche de l’exposition.
- XVIII th International Contemporary Art Festival SESC,
- Videobrasil: 30th Anniversary São Paulo, Brazil, 2013
- 7 Raumthesen’ (‘7 Propositions on Space’) Group
show at Rotwand
- Gallery, Zürich, Switzerland, 2014.
l'acquéreur
2 000 / 3 000 €
- Geraldo Marcolini, Mémoria virtual, edition
Apicuri
Exposition : Ter lugar para ser, Centro Cultural
São Paulo, du 19 septembre au 22 novembre 2015.
Un certificat d’authenticité de l’artiste sera remis
au propriétaire
5 000 / 7 000 €
Brunno Jahara allie un savoir-faire artisanal à l’utilisation de matériaux issus de l’ère industrielle, les anoblissant par
des bains de métaux précieux. Le bain d’argent est une technique normalement utilisée pour les objets de petite taille.
Le fait qu’il l’applique ici au mobilier, crée un questionnement sur la valeur très élevée que peuvent atteindre certaines
oeuvres design de nos jours. Dans sa série X tables il est facile de percevoir la diversité de ses références, avec un
résultat tout à fait hors du commun. En effet, la série unique des Nesting Tables, créée de manière artisanale est un
projet spécifique conçu pour repenser le design à partir de techniques actuellement en extinction.
123
ƒ 122 . Edgar de Souza (1962)
Mesa Curiosa
Bois
Signé, daté, titré et numéroté 4/5
H 98 × L 40 × P 68 cm
ƒ 123 . Brunno Jahara
X tables
Suite de trois tables gigognes
Métal plaqué en argent
H 36,5 × L 54 × P 50 cm
H 54,5 × L 38 × P 35,5 cm
H 71 × L 50 × P 47,5 cm
Expositions :
- 2015 Salon Casa Brasil, Bento Gonçalves, Rio
grande do Sul, Brasil
- 2015 IDA, Arte Rio, Rio de Janeiro, Brasil
Bibliographie : Marcelo Vasconcelos et Zanini
de Zanine, Brazilian Furniture, chairs, armchairs,
benches, stools, Éditions Olhares, São paulo,
l'acquéreur
13 500 / 17 500 €
Photo : D.R. (1)
122
12 000 / 18 000 €
Photo : (1) © Marcos Cimardi
Carole Gay, représentante du design expérimental,
utilise des éléments du quotidien et revisite leur
relation au public. Elle crée ainsi de nouvelles perceptions, laissant la porte ouverte à une histoire
différente. Dans son miroir Leque Metro, règles,
éventails et miroirs se superposent, effaçant leurs
significations originelles et laissant au spectateur
la liberté d’imaginer une autre réalité.
124
ƒ 124 . Carole Gay
Leque Espelho Metro
Miroir, mètre ruban et PVC
Signé
H 24 × L 44 cm
500 / 800 €
ƒ 125 . Carole Gay
Luminaria Cactus
Lampe de table
Verre soufflé et marbre
Pièce unique
H 68 × L 28 × P 15 cm
l'acquéreur
1 500 / 2 500 €
ƒ 126 . Carole Gay
Vaso Bola
Vase
Cristal, acier et inox brossé
Signé
H 31 × L 26 × P 26 cm
l'acquéreur
800 / 1 000 €
125
126
Cafofo se réfère formellement à la favela brésilienne. Plongeant au
coeur des racines du peuple brésilien, elle reprend les couleurs du mouvement tropicaliste et fait référence à Helio Oiticica : ses bolides remplis
de textures et d’odeurs sont une invitation expérimentale du public à
l’interaction avec la matière. En intégrant les ressources naturelles du
Brésil (minerais, café, or et pau brasil) Mameluca questionne ironiquement la véritable richesse brésilienne : le bonheur d’une population vivant de peu, ou l’exploitation des richesses matérielles ?
ƒ 127 . Mameluca
Cafofo
Etagère
Bois, pvc et acier carbone cuivré
Estampillé et numéroté 2/5
H 184 × L 180 × P 57 cm
Expositions :
- Tropicando, IDA, Arte Rio, Rio de Janeiro, Brasil,
du 6 au 9 septembre 2016.
- Retrospective Mameluca, Bolsa de Arte, São
Paulo, du 4 au 23 avril 2016.
l'acquéreur
10 000 / 15 000 €
127
Gustavo Bittencourt exprime sa créativité dans la
menuiserie contemporaine. La couleur inédite de ce
meuble, est obtenue grâce à l’étonnante essence de
purpleheart, roxinho au Brésil ou encore connue sous
le nom d’amarante en Europe. Contrairement à son
utilisation en placage au XIIIe siècle, nous la retrouvons ici sous sa forme massive. Cette superbe console
s’élève avec élégance, ponctuée de détails en acier
cuivré, lui donnant un style Art Déco revisité.
ƒ 128 . Gustavo Bittencourt (XX-XXI)
Conjunto Laia
Chaise et tabouret
Acier peint et cuivré, bois de Frejò, rotin et lin
Chaise : H 79 × L 49 × P 49 cm
Tabouret : H 46 × Ø 40,5 cm
Expositions :
- Rio+Design, Semana Design Rio 2015, Jokey Club,
Rio de Janeiro, Brésil, du 5 au 9.
- MADE (Mercado de Arte e Design), Design
Weekend SP,Jockey Club de São Paulo, Brésil,
du 12 au 16 août 2015.
l'acquéreur
1 500 / 2 500 €
ƒ 129 . Gustavo Bittencourt (XX-XXI)
Aparador Verga
Console
Bois purpleheart et acier cuivré
Edition limitée à 10 exemplaires
H 79,5 × L 180 × P 50 cm
Exposition : MADE (Mercado de Arte e Design),
Design Weekend SP, Jockey Club de São Paulo,
Brésil, du 12 au 16 août 2015.
l'acquéreur
5 000 / 7 000 €
129
Photo : D.R. (1)
128
Photo : D.R. (1)
130 . Brunno Jahara (XX-XXI)
Tuju Set
Prototype
Ensemble en acier inoxydable plaqué or (bain
PVD haute résistance) comprenant un couteau
feuille parisienne, une cuillère à céréales, un
éminceur, une paire de ciseaux à herbes et
épices, une speltex à pâtisserie, un couteau
d’office, un couteau à fromage à pâte dure, une
fourchette, une pince à salade et sa cuillère.
Une planche à découper en marbre, une
jardinière, une corbeille à fruits, une paire
d’assiettes et leurs soucoupes
Edition spéciale et unique du prototype
Ensemble en acier inoxydable : 40 x 90 cm
Jardinière : H 17 × L 88 × P 19 cm
Plateau de marbre : H 40 × L 90 cm
Assiettes : H 3 × Ø 22 cm – H 2 × Ø 20 cm
Coupelle : H 4 × Ø 12,5 cm
Corbeille à fruit : H 23 × Ø 20 cm
Exposition : 2015- 2016, Salone del Mobile,
Milan, Italie.
10 000 / 15 000 €
130
ƒ 133 . Alfio Lisi (XX-XXI)
Poltrona Bonfim
Fauteuil
Bois de freijó, métal, cuir et bracelets de Bonfim
Pièce unique
Edition spéciale vente design do Brasil
H 83 × L 69 × P 95 cm
Bibliographie :Marcelo Vasconcelos et Zanini de
Zanine, Brazilian Furniture, chairs, armchairs,
benches, stools, Éditions Olhares, São Paulo,
l'acquéreur
5 000 / 7 000 €
131
132
ƒ 131 . Nicole Toldi (XX-XXI)
Petalas de porcelana
Sculpture
Porcelaine
Pièce unique
Signée
H 10,5 × Ø 30 cm
1 500 / 2 000 €
ƒ 132 . Nicole Toldi (XX-XXI)
Vacuidade
Sculpture
Porcelaine et feuille d’or
Pièce unique
Signée
Ø 30 cm
1 000 / 1 500 €
133
134
135
ƒ 135 . Sergio J Matos (XX-XXI)
Poltrona Bodocongó
Fauteuil
Cuillères en bois, acier polycarbonate
et fils de coton
H 88 × L 82 × P 83 cm
Bibliographie :
3 000 / 5 000 €
Photo : D.R. (1)
l'acquéreur
stools, Éditions Olhares, São Paulo, 2013, page 209.
Photo : D.R. (1)
ƒ 134 . Ricardo Graham (XX-XXI)
Bancos Sela
Suite de cinq tabourets tripodes
Bois tropicaux massifs
H 58 × L 35 × P 31 cm
Furniture in Brazil, Éditions Olhares, São Paulo,
l'acquéreur
4 000 / 6 000 €
Sergio Matos s'approprie certains éléments de l'artisanat populaire, pour les détourner. Spécialement ceux
de la région du nord-est du Brésil, d’où il est originaire.
Il en résulte des pièces étonnantes comme la Poltrona
Bodocongó. Il met en scène ici la fameuse colheres de
pau (la cuillère en bois) qui sert à remuer le canjica,
le baião de dois, ou l’arroz doce et beaucoup d’autres
plats régionaux. Les cuillères sont reliées entre elles
par des fils de cotons et fixées au point de croix, représentant ainsi les liens affectifs de la célébration des
arts de la table. Cette mosaïque circulaire de cuillères
en bois, créée alors un siège plein de significations locales. Son esthétique originale et provocatrice stimule
nos sens et notre regard sur le métissage brésilien.
136
ƒ 136 . Tici Mousinho (XX-XXI)
Alvorada, Chanel, Cristal
Ensemble de trois marqueterie polychrome
Pièces uniques
37,5 × 60,5 cm
40 × 60,5 cm
38 × 58,5 cm
1 000 / 1 500 €
ƒ 137 . Giorgio Bonaguro (XX-XXI)
Silhouette
Suite de trois suspensions
Verre soufflé et cordons en tissu polychrome
Edition spéciale Brésil
Longueur maximum : 400 cm
Ø 24,5 cm
Ø 30,5 cm
Ø 30,5 cm
5 000 / 7 000 €
137
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AVIS IMPORTANT AUX ACHETEURS.
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Les acquéreurs sont invités à examiner
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Les lots sont gardés à titre gracieux durant
trente jours. Passé ce délai, des frais de
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acquéreurs au tarif de 3 euros HT par jour
calendaire et par lot.
138
ƒ 138 . Neville d’Almeida (1941)
Kaiapoemas
C- Print sur aluminium
Épreuve d’artiste
78 × 119 cm
Bibliographie : Alèm Cinema, Neville d’Almeida,
Éditions Nova Fronteira, 2011, reproduit page 314
Un certificat d’authenticité de l’artiste sera remis
à l’acquéreur
5 000 / 7 000 €
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que d’une indication, le prix d’adjudication
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(24 % Ht + TVA 20%) puis 24 % TTC de
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20 %) et 14,4% TTC au-delà de
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Pour les livres :
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(24 % HT + TVA 5,5%), puis 21,10 % TTC
de 50 001€ à 1 000 000€ (20% HT + TVA
5,5 %) et 12,660% TTC au-delà de
1 000 000€ (12% HT + TVA 5,5%)
Pour le vin :
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4. Les chèques tirés sur une banque
étrangère ne seront autorisés qu’après
l’accord préalable de PIASA, pour cela, il est
conseillé aux acheteurs d’obtenir, avant la
vente, une lettre accréditrive de leur banque
pour une valeur avoisinant leur intention
d’achat, qu’ils transmettront à PIASA.
5. En espèces :
– jusqu’à 1 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur a son domicile fiscal
en France ou agit pour les besoins d’une
activité professionnelle.
– jusqu’à 15 000 € frais et taxes comprises
lorsque le débiteur justifie qu’il n’a pas son
domicile fiscal en France et n’agit pas pour
les besoins d’une activité professionnelle,
sur présentation d’un passeport et
justificatif de domicile.
PIASA-Comptabilité Acheteurs
est ouverte aux jours ouvrables :
de 9 h à 12h30 et de 14h à 18h
Tél. : 01 53 34 10 17
ORDRES D’ACHAT
Un enchérisseur ne pouvant assister à la
vente devra remplir le formulaire d’ordre
d’achat inclus dans ce catalogue. PIASA
agira pour le compte de l’enchérisseur,
selon les instructions contenues dans le
formulaire d’ordre d’achat, et au mieux des
intérêts de ce dernier.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par
téléphone sont une facilité pour les clients.
Ni PIASA, ni ses employés ne pourront être
tenus pour responsables en cas d’erreurs
éventuelles ou omissions dans leur exécution
comme en cas de non exécution de ceux-ci.
Lorsque deux ordres d’achat sont identiques,
la priorité revient au premier ordre reçu.
Il ne sera accepté aucune enchère
téléphonique pour les lots dont
l’estimation est inférieure à 300 €.
Design Do Brasil
(1940-2015)
CONDITIONS OF SALE
IMPORTANT NOTICE TO BUYERS ON
STORAGE & COLLECTION OF PURCHASES
Potential purchasers are invited to
examine and assess the condition of
items they may wish to buy before the
auction, notably during the pre-sale
viewing. PIASA is happy to provide
condition reports for individual lots
upon request. No claims will therefore
be entertained after the fall of the
hammer.
No collection will be allowed at Piasa, 118 rue
du Faubourg Saint Honoré, 75008 Paris.
All purchases can be collected 24 hours
after the sale in the storage, only if the
payment has been made.
No payment will be allowed at the
storage.
PIASA
5, boulevard Ney 75018 Paris
Entrance by: 215 rue d’Aubervilliers 75018 Paris
Niveau -1, zone C-15
Maximal height for the truck : 3,90 m
Contact : Olivier Pasquier at +33 1 40 34 88 81
For further information, please contact
Alix de Saint-Hilaire at +33 1 53 34 10 10
Items will be kept free of charge for 30 days.
Thereafter the purchaser will be charged
storage costs at the rate of €3 + tax,
per day and per lot.
ESTIMATES
An estimate in euros of the likely sale price
is published after each lot. This is provided
for indication only. The hammer price may
of course be above or below this estimate.
CONDITIONS OF SALE
The highest and final bidder is deemed
to be the purchaser, and must provide
his / her name and address. No lot will
be transferred to the purchaser before
it has been paid for in full.
In the event of payment by cheque or
bank transfer, property may be withheld
until payment has been cleared. Any
storage costs that may result are to be
paid by the purchaser. In addition to the
amount of the winning bid, the following
premium per lot is also due :
BUYER’S PREMIUM
In addition to the lot’s hammer price,
the buyer must pay the following costs and
fees / taxes per lot and on a sliding scale :
28.80% inc. tax, upto€50,000 (24% + VAT
20%) 24% inc. tax, from€50,001 to
€1,000,000 (20% + VAT 20%) 14.40 % inc.
tax, above€1,000,000 (12 % + VAT 20%)
For books :
25,32 % inc. tax, up to €50,000
(24 % + VAT 5.5 %) 21.10 % inc. tax,
from €50,001 to €1,000,000 (20 % + VAT
5.5 %) 12.660 % inc. tax, above €1,000,000
(12 % + VAT 5.5 %)
For wines :
21.60 % inc. tax (18 % + VAT 20 %)
PIASA ON LINE
If you wish to receive information
about our sales, please contact :
[email protected], quoting your name,
address, telephone number, and fields of
interest. To print out absentee bid forms
and consult our catalogues and auction
results, please visit our website :
www.piasa.fr
INFORMATION
As an operator of voluntary auction sales,
PIASA is a member of the Central
registration preventing non-payment and
any incident in lots payments liable to be
registered.
Any claim from a debt contractor or/and
a person registered, relating to access
right, modification and counteraction
should be addressed to Symev 15 rue
Freycinet 75016 Paris.
Lots preceded by the symbol ƒ are subject
to an additional premium of 5.5 % + VAT
(6.60 % inc. VAT) on the hammer price.
Lots preceded by the symbol • are subject
to an additional premium of 20 % + VAT
on the hammer price. In some instances
these additional costs may be reimbursed.
For further information, please call our
accounts department on
Tel. : +33 1 53 34 10 17
In the event of a dispute at the fall of
the hammer, i.e. if two or more bidders
simultaneously make the same bid,
either vocally or by sign, and claim title
to the lot after the word adjugé has
been pronounced, the said lot shall be
immediately reoffered for sale, at the
price of the final bid, and all those
present may take part in the bidding.
Any changes to the conditions of sale
or to the descriptions in the catalogue
shall be announced verbally during the
sale, and appended to the official sale
record (procès-verbal).
PAYMENT
1. The sale shall be conducted in euros.
All payments must be effected in the
same currency.
2. Payment is due immediately
after the sale.
3. Property may be paid for in the
following ways :
– by credit card in the saleroom
(VISA or MASTERCARD)
– by crossed cheque in euros,
upon presentation of valid
proof of identity
– by bank transfer in euros :
BANK REFERENCES
HSBC, CENTRE D'AFFAIRES OPÉRA
3 RUE DES MATHURINS 75009 PARIS
IBAN
FR76 3005 6009 1709 1700 3866 868
BIC (Bank Identification Code)
CCFRFRPP
4. Wherever payment is made by cheque
from a foreign bank account, the purchase
will not be delivered until Piasa receives
the bank agreement.
5. In cash :
– up to €1,000 (inc. premium) for French
citizens or professionnal activities
– up to €15,000 (inc. premium) for foreign
non professionnal citizens upon
presentation of valid proof of identity.
PIASA’s Buyers’ Accounts Department
is open weekdays :
9am to 12.30pm – 2pm to 6pm.
Tel. : +33 1 53 34 10 17
ABSENTEE BIDS
Bidders unable to attend the sale must
complete the absentee bid form in this
catalogue. PIASA will act on behalf of the
bidder, in accordance with the instructions
contained in the absentee bid form, and
try to purchase the lot(s) at the lowest
possible price, in no circumstances
exceeding the maximum amount
stipulated by the bidder.
Written absentee bids and telephone
bidding are services provided for clients.
PIASA and its employees decline
responsibility for any errors or omissions
that may occur. Should two written bids
be identical, the first one shall take
precedence.
Jeudi 7 juillet 2016 | Thursday 7th July 2016
PIASA
118 rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris
Fax :+ 33 1 53 34 10 11
ORDRE D’ACHAT | ABSENTEE BID
ENCHÈRES PAR TÉLÉPHONE | BIDDING BY TELEPHONE
Nom et prénom | Name & First Name:
Adresse | Address:
Téléphone | Telephone:
Portable | Cellphone:
Téléphone pendant la vente | Telephone during the sale:
E-mail/Fax | E-mail/Fax:
Banque | Bank:
Personne à contacter | Person to contact:
Adresse | Address:
Téléphone | Telephone:
Numéro du compte | Account number:
Code banque | Bank code:
Code guichet | Branch code:
Joindre obligatoirement un RIB ainsi qu’une copie d’une pièce d’identité (passeport ou carte nationale d’identité).
Please enclose your bank details and a copy of your identity card or your passport.
Les ordres d’achat écrits ou les enchères par téléphone sont une facilité pour les clients. Ni PIASA, ni ses employés ne pourront
être tenus responsables en cas d’erreurs éventuelles ou omission dans leur exécution comme en cas de non exécution de ceux-ci.
Absentee and telephone bidding are services offered to clients. Neither PIASA nor its staff can accept liability for any errors or omissions
that may occur in carrying out these services.
LOT N°
DESCRIPTION DU LOT | LOT DESCRIPTION
LIMITE EN € | LIMIT IN €
Telephone bids are not accepted for
lots estimated less than €300.
J’ai pris connaissance des conditions générales, informations et avis imprimés dans le catalogue et accepte d’être lié(e) par leur contenu ainsi que par toute
modication pouvant leur être apportée, soit par avis affiché dans la salle de vente, soit par annonce faite avant ou pendant la vente. Je vous prie d’acquérir pour
mon compte personnel, aux limites en euros, les lots que j’ai désignés ci-contre (les limites ne comprenant pas les frais à la charge de l’acheteur).
I have read the terms and conditions of sale as printed in the catalogue and agree to be bound by their contents as well as by any modifications that may be made to them,
indicated either by notice in the saleroom or as announced before or during the sale. Please bid on my behalf up to the limit stipulated in euros, for the lot(s) designated
opposite (exclusive of buyer’s premium).
Date:
Signature obligatoire | Signature obligatory:
Desenho da utopia / The design of utopia
-
Publié par les Editions Olhares, spécialisées dans le
design brésilien, le livre The Design of Utopia offre un
regard étonnant sur l’héritage transmis par le mobilier
moderne brésilien.
Sur la base d’un dialogue contemporain, The Design
of Utopia met en relation tout un ensemble de pièces
allant de Cavalcanti et Iberê Camargo à Tunga et Cildo Meirelles en passant par Joaquim Tenreiro, Sergio
Rodrigues, Lina Bo Bardi, José Zanine Caldas et Jorge
Zalszupin. Par un travail photographique, The Design
of Utopia permet de mettre au jour l’esthétique remarquable de ces différentes pièces qui aujourd’hui
ont élevé le mobilier brésilien au rang d’expression
culturelle.
Accompagné de plus de 100 images, The Design of Utopia présente l’histoire de la production des années 1920 très influencé part l’Art Déco et représenté par Gregori Warchavchik, Lasar Segall et John Graz.
Ne s’arrêtant pas uniquement au années 1920, cette ouvrage montre également des
œuvres iconiques comme celles de Joaquim Tenreiro, Sergio Rodrigues et Zanine Caldas
tout comme des œuvres d’artistes inconnus.
Au-delà de son panel photographique, The Design of Utopia permet de mettre en évidence les divers aspects du modernisme brésilien notamment la corrélation entre art et
architecture qui a permis au modernisme brésilien de se forger sa propre identité.
Lancé à São Paulo, Rio de Janeiro, Milan et aujourd’hui Paris, avec une édition bilingue,
ce nouveau titre arrive sur le marché à un moment où le mobilier moderne brésilien
a une grande visibilité dans le monde et dans la presse, où des galeries spécialisées
émergent et où les expositions et les publications se multiplient.
Photographe par excellence des intérieurs brésilien, Ruy Teixeira a collaboré avec les
plus grands magazines internationaux. En 2016, est édité chez Olhares l’ouvrage
Desenho do utopia, condensé du style brésilien dont Ruy Teixeira est co-auteur.
Desenho da utopia / The design of utopia
Editeur: Olhares
Auteurs: Jayme Vargas et Ruy Teixeira
Tirage: 3.000 ex.
Format et nombre de pages: 24x31,5cm / 180 p.
Lancement et dédicace : lundi 4 juillet 2016
PIASA 118 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 Paris
Remerciements
Équipe Bolsa :
Jones Bergamin, Vivian Perez, Walter Rezende, Ricardo Rutkauska, Thiago
Gomide, Antonia Bergamin, Daniel Rutkauska, Juciene Lima, Thais Bueno
Dias, Geraldo Moreira, Jorge Rodrigues, Luis Claudio da Silva, Marcos
Belles, Paulo Firmino, Carlos Henrique Paula, Gérard Leroy.
Textes et Photographies :
Ruy Teixeira, Otavio Nazareth, Morgane Frin.
EUROPEAN MODERNISM VS NORDIC DESIGN
COMPTABILITÉ
DÉPARTEMENTS
ACHETEURS
Gaëlle Le Dréau
Tél. : +33 1 53 34 10 17
[email protected]
ART MODERNE
POST WAR
Domitille d’Orgeval
Tél. : +33 1 53 34 13 26
[email protected]
Chloé Blaix
Tél. : +33 1 53 34 12 80
[email protected]
VENDEURS
Odile de Coudenhove
Tél. : +33 1 53 34 12 85
[email protected]
MERCREDI 14 SEPTEMBRE 2016 À 18H
DÉPÔT ET STOCKAGE
Du lundi au vendredi
de 9 à 12h et de 14 à 17h00
5 boulevard Ney 75 018 Paris
Entrée par :
215 rue d’Aubervilliers
75 018 Paris
Tél. : +33 1 40 34 88 81
Olivier Pasquier
[email protected]
Eric Bonapera
[email protected]
Stéphane Rennard
[email protected]
Sylvain Clerc
[email protected]
Estelle Laporte
[email protected]
NOTRE RÉSEAU
EN PROVINCE
NANTES & ANGERS
Georges Gautier
3, place Graslin 44 000 Nantes
Tél. : +33 2 28 09 09 19
27 rue des Arènes 49 000 Angers
Tél. : +33 2 41 42 04 04
Port. : +33 6 08 69 81 07
[email protected]
MARSEILLE & LYON
Jean-Baptiste Renart
35 rue du dragon
13 006 Marseille
Tél. : +33 4 91 02 0045
21 rue Gasparin 69 002 Lyon
Tél. : +33 4 72 40 23 09
Port. : +33 6 37 15 22 73
[email protected]
WWW.PIASA.FR
NOTRE CORRESPONDANT
EN BELGIQUE
Michel Wittamer
379 avenue Louise Boîte 6
1050 Bruxelles
Tél. : +32 474 010 010
[email protected]
ART CONTEMPORAIN
PHOTOGRAPHIE
Adrien de Rochebouët
Tél. : +33 1 53 34 10 02
[email protected]
Chloé Blaix
Tél. : +33 1 53 34 12 80
[email protected]
SCULPTURE
Maylis Gazave
Tél. : +33 1 53 34 10 10
[email protected]
Chloé Blaix
Tél. : +33 1 53 34 12 80
[email protected]
ART GREC, XXe XXIe SIÈCLES
Laura WilmotteKoufopandelis
Tél. : +33 1 53 34 13 27
[email protected]
ARTS DÉCORATIFS DU XXe SIÈCLE
ET DESIGN
François Épin
Tél. : +33 1 45 44 43 54
[email protected]
Graziella Semerciyan
Tél : +33 1 45 44 43 53
[email protected]
Eléonore Floret
Tél : +33 1 45 44 43 55
[email protected]
Johanna Colombatti
Tél. : +33 1 53 34 10 19
[email protected]
Alix de Saint-Hilaire
Tél. : +33 1 45 44 12 71
[email protected]
Goulven Le Morvan
Tél. : +33 1 53 34 10 15
[email protected]
PIASA S.A.
MOBILIER OBJETS D’ART
CHASSE ET ART ANIMALIER
ARMES ET SOUVENIRS
HISTORIQUES
ART ISLAMIQUE
ARCHÉOLOGIE
GRANDS VINS ET SPIRITUEUX
CÉRAMIQUE ANCIENNE
Pascale Humbert
Tél. : +33 1 53 34 10 19
[email protected]
BIJOUX ET ARGENTERIE
BANDES DESSINÉES
Dora Blary
Tél. : +33 1 53 34 13 30
[email protected]
ART D’ASIE
Carole Siméons
Tél. : +33 1 53 34 12 39
[email protected]
HAUTE-ÉPOQUE
TABLEAUX ET DESSINS ANCIENS
Giulia Ponti
Tél. : +33 1 53 34 12 38
[email protected]
ESTAMPES
LETTRES ET MANUSCRITS
AUTOGRAPHES
LIVRES ANCIENS ET MODERNES
TIMBRES
Dora Blary
Tél. : +33 1 53 34 13 30
[email protected]
VENTES GÉNÉRALISTES
INVENTAIRES
Carole Siméons
Tél. : +33 1 53 34 12 39
[email protected]
PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL
Alain Cadiou
VICE-PRÉSIDENT ASSOCIÉ
DIRECTEUR GÉNÉRAL
Frédéric Chambre
COMMISSAIRE-PRISEUR DIRECTEUR
Henri-Pierre Teissèdre
DIRECTEUR DE LA STRATÉGIE
ET DU DÉVELOPPEMENT
Christophe Person
Tél. : +33 1 53 34 10 18
[email protected]
SECRETARIAT
Laurence Dussart
Tél. : +33 1 53 34 12 87
[email protected]
PIASA
PIASA
118 rue du Faubourg Saint-Honoré
75 008 Paris
Tél. : +33 1 53 34 10 10
Fax : +33 1 53 34 10 11
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Piasa SA Ventes volontaires aux
enchères publiques
agrément n° 2001-020
INVENTAIRES
Henri-Pierre Teissèdre
Frédéric Chambre
les commissaires-priseurs, sont
à votre disposition pour estimer
vos œuvres ou collections en
vue de vente, partage, dation ou
assurance.
CRÉATION ORIGINALE
Mathieu Mermillon
RÉALISATION GRAPHIQUE
Clément Masson
Basilic Studio
(Charly Bassagal)
PHOTOGRAPHIES
Xavier Defaix
Emilie Lebeuf
Isabelle Nery
IMPRESSION
Telliez Communication
Tél. : +33 3 44 20 21 50
PIASA
118 rue du Faubourg Saint-Honoré
75 008 Paris
Tél. : +33 1 53 34 10 10
Fax : +33 1 53 34 10 11
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aux enchères publiques
agrément n° 2001-020

Design Do Brasil (1940

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