Australian Chamber Orchestra Richard Tognetti violon, direction
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Australian Chamber Orchestra Richard Tognetti violon, direction
Soirées de Luxembourg Mardi / Dienstag / Tuesday 07.10.2014 20:00 Salle de Musique de Chambre Australian Chamber Orchestra Richard Tognetti violon, direction Kristian Bezuidenhout piano Backstage 19:15 Espace Découverte Florence Badol-Bertrand: «Clair-obscur et polychromie» (F) Joseph Haydn (1732–1809) Symphonie N° 83 g-moll (sol mineur) Hob I:83 «Die Henne» / «La Poule» (1785) Allegro spirituoso Andante Minuet: Allegretto – Trio Finale: Vivace 24’ Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791) Konzert für Klavier und Orchester N° 13 C-Dur (ut majeur) KV 415 (1783) Allegro Andante Rondeau: Allegro – Adagio – Allegro – Adagio – Allegro 26’ — Anton Webern (1883–1945) Fünf Sätze op. 5 (Fassung für Streichorchester / version pour orchestre à cordes, 1909/1928–1929) N° 1: Heftig bewegt N° 2: Sehr langsam N° 3: Sehr bewegt N° 4: Sehr langsam N° 5: In zarter Bewegung 11’ Wolfgang Amadeus Mozart Symphonie N° 29 A-Dur (la majeur) KV 201 (1774) Allegro moderato Andante Menuetto – Trio Allegro con spirito 22’ Science et conscience Haydn, Mozart et Webern Marcel Marnat Le siècle dit romantique s’acheva sur trois réalisations qui auraient dû ruiner d’un coup bien de ses théories. La Tour Eiffel (1889) le cinéma (1895) et l’aviation (1875–1895) heurtèrent, en effet, le penseur ou l’artiste par une évidence imprévue: scientifiques et ingénieurs sont capables de proposer des beautés aussi frappantes qu’inédites. Monet peint la Gare Saint-Lazare, encouragé par les premiers chefs d’œuvre de Frank Lloyd Wright, Élie Faure va comparer nos usines à des cathédrales… En un mot comme en cent ce qu’on attribuait à une fumeuse inspiration relevait peut être bien des découvertes promises par le seul calcul. Et c’est ne rien dire de l’acharnement au travail. Goethe, déjà, confessait que «le génie est une longue patience», mais on crut à un accès de modestie. Fin 19e, les triomphes massifs du scientisme parurent intolérables et on tenta de les ignorer: le cinéma («divertissement d’ilotes»!) serait bon pour les foires. La Tour Eiffel suscita un tel tollé qu’on faillit la détruire quand on ne tenta pas de l’affubler d’‹aménagements› ridicules… À croire que les militaires furent les seuls intelligents qui perçurent vite que l’avion aiderait à gagner les guerres! Les plus grands noms, dans tous les domaines, se cabrèrent contre cette évidence que l’‹inspiration› n’était que le fruit du labeur et commandée par la plus âpre lucidité. L’‹artiste› surnageait ainsi grâce à une mystique laïque ranimant les extases dévaluées de la foi. On eut beau publier les tricotages maniaques de Beethoven sur le moindre motif, révéler que l’aérienne Berceuse de Chopin 4 naquit de centaines de retouches: rien n’y fit. Il n’y avait là, pourtant, rien de ‹matérialiste›. Au contraire: l’art naissait là où l’œuvre devenait rivale de la ‹matière›. Les quatre œuvres musicales rapprochées par notre programme illustrent de tels dépassements. Elles ne sont évidemment pas les premières (loin de là!) mais chacune, dans son intention, annonce des déploiements magnifiques. Haydn et Paris Elle ne manquait pas de piquant, cette commande de six symphonies par les concerts parisiens de la «Loge Olympique». À la Cour des Esterházy, Haydn se tenait au courant de tout ce qui se tramait en Europe et il n’était pas sans savoir qu’après avoir bénéficié de l’énergie d’un Gossec, cette formation d’élite était désormais animée par un ‹mulâtre›. L’idée d’honorer la sollicitation du premier musicien exotique d’Occident avait tout pour lui plaire. Lui-même était né plus d’un demi-siècle avant dans la boue d’un hameau de Basse-Autriche et s’il était devenu le compositeur le plus joué d’Europe, c’était par l’empire de son seul talent. Pas question, donc, en 1785, d’envoyer des béatilles: après les turbulences préromantiques qu’on nomma Sturm und Drang (tempête et assaut), le 18e siècle germanique surmontait ses impatiences et, destinées à ce que Paris montrait de plus audacieux, ces symphonies devaient prouver l’absolu d’un art intrépide entre tous. Quelques quinteux de Hambourg reprochaient au compositeur des thèmes jugés vulgaires. Par sa personne même, Haydn prouvait que n’importe quel matériau pouvait être ennobli par un ‹traitement› relevant de techniques au-delà du ‹goût›. Symboliquement, au milieu de sa série, Haydn ne craindra pas de bâtir tout un finale sur un motif servant à faire danser les ours… Ainsi montrait-il que, par son élémentarité même, ce ‹thème› pouvait fructifier en constructions si monumentales que l’univers entier semblera embarqué dans sa ronde. Issu d’un village, Haydn n’enchantait-il pas un continent tout entier? Seconde de la série ‹parisienne›, notre Symphonie N° 83 préfaçait une telle démonstration. 5 Explosant en un sol mineur impatient, on y fait place à un petit thème insolent dans lequel on voulut reconnaître un souvenir de basse-cour… C’était ne pas entendre que ces pittoresques notes pointées sont extraites du motif initial. Mais, là, on s’interroge: Haydn se moque-t-il de son excessif emportement? Ou bien (soucieux des Grâces naturelles si prisées à Paris), accentuet-il cette apparente hétérogénéité pour nourrir un ‹développement› hardi, affrontant ces matériaux dans des tonalités parfois redoutées (fa mineur), tissant des contrepoints dont une instrumentation étincelante va cacher la complexité… N’est-ce pointlà l’absolu d’un vrai Créateur? À l’époque, le mouvement initial indiquait l’intention essentielle, les trois suivants apportant autant de commentaires. Ainsi, très noble, l’Andante interroge-t-il l’auditeur, avec la tendre bienveillance qui est celle de Haydn: point de pathétique, seulement le souci de faire réfléchir à partir de ce qu’on vient d’entendre. Nouveau contraste avec le Menuet et son trio, opposant à ces spéculations le bon sens populaire (Haydn ne dissimulera jamais son fonds paysan)… Nous sommes passés à sol majeur et, bien sûr, le finale est là pour nous apporter les apaisements souhaités par le 18e siècle: le rythme entêté de ce prestissimo (par-delà la variété des couleurs, l’extraordinaire abondance des surprises rythmiques) se voudra aussi propulsif que galvanisant: d’autres symphonies ne manqueront pas d’exposer d’autres problèmes! Mozart et Vienne Parmi les concertos pour piano les moins joués de Mozart figure sans doute ce 13e du nom dont l’ut majeur suscite une monumentale introduction d’orchestre. Cette autorité inattendue va propulser un piano brave et hardi, quelques grâces fugitives n’ombrant jamais un discours clair et virtuose, plus soucieux de démonstration que d’imprévus ‹esthétiques›. Nous sommes au début de l’année 1783. Mozart est installé à Vienne depuis peu: il combat. Cet abattage, un rien extérieur, il l’assume, persuadé que ce style résolu (très éloigné des galanteries de Salzbourg) marquera un territoire au sein duquel il pourra prospérer en tous sens. Très proche de la tension des mouvements lents de Haydn, 6 Anton Webern (Photographie de Anton Müller, 1912) l’Andante poursuit clairement selon une telle décision. Seul le rondo-finale prendra des risques ‹mozartiens›, son élan étant, par deux fois, interrompu par un épisode d’une fragilité surprenante. Introduit par une fièvre typiquement Sturm und Drang, la seconde de ces ruptures acheminera l’œuvre vers une fin timide, rien moins que prévisible. L’étoile polaire La seconde partie de notre programme illustre deux attitudes relevant d’accomplissements ‹professionnels›. Chef d’orchestre, Anton Webern, s’étant rallié à l’atonalité promue pas son maître Schönberg, souffrit comme lui de l’impossibilité d’y poursuivre des discours de longue durée (nos habitudes d’oreille ne percevant plus, alors, qu’arbitraire et incohérence). Schönberg avait d’abord assuré la continuité en recourant à des textes mais, en 1909, abordant l’atonalité au seul grand orchestre (Cinq pièces op. 16), il dut se replier sur des discours brefs, enveloppés dans ce qu’il baptisa «mélodie de timbres» (Klangfarbenmelodie). Simultanément, Webern entreprit deux séries de courtes pages (op. 5 pour quatuor, op. 6 pour grande formation orchestrale) 9 Wolfgang Amadeus Mozart (?) (Portrait attribué à Johann Nepomuk Della Croce, vers 1780) compensant, à son tour, cette concision par la richesse des couleurs. Si le somptueux op.6 fut vite érigé en ‹référence›, l’op. 5 sembla négligé et le grand interprète de Mahler en proposa, quelque vingt ans plus tard (1928–1929), une vibrante transcription pour orchestre à cordes. C’était passer de l’expérimentation à un lyrisme médité et ces dix minutes (aux sous-titres allemands si exacts) semblèrent indiquer le Nord aux mystères et aux véhémences de la vaste Nature elle-même! Jouer ensemble La Symphonie N° 29 est probablement la dernière que Mozart écrivit pour Salzbourg, début 1774. On sait les tensions qui l’opposaient à son maître Colloredo, mais on oublie qu’il exerçait aux côtés de Michael Haydn (frère cadet du musicien des Esterházy), lequel s’affirmait avec talent. On imagine, par-là, que, bien avant de connaître Haydn personnellement, Mozart eut en mains nombre de ses grandes partitions, ces dernières circulant partout sous forme de copies. Au confluent de cette influence inspiratrice et des élégances salzbourgeoises va donc naître un éclatant 10 Les Cinq mouvements op. 5 furent composés en 1909, durant la période dite d’atonalité libre, celle où la langue musicale des compositeurs de l’Ecole de Vienne n’est pas encore régie par les principes de la série de douze sons. Esthétiquement, on peut aussi parler de période expressionniste, ce qui caractérise bien l’atmosphère fiévreuse de ces pièces, sortes de miniatures explorant chacune un procédé de composition et une atmosphère expressive différents dans un cadre temporel et musical limité. Dès la première pièce, Webern offre une leçon magistrale de développement jusqu’à leur épuisement de motifs très brefs de deux ou trois notes, motifs dont les rapports oscillent constamment entre altérité et identité. Les pièces suivantes confirment la prédilection du compositeur pour ce type de procédé compositionnel, joint à l’alternance rapide des techniques de jeu sur les instruments à cordes et l’exploration d’une variété de nuances où le susurrement de l’archet confine au silence (deuxième mouvement, sehr langsam). La violence expressionniste du troisième mouvement représente un point culminant de tension dans ce cycle qui n’est pas exempt de quelques références formelles et expressives à la tradition, comme le montrent les épisodes situés aux extrémités. chef-d’œuvre. Tout entier emporté par une ardeur typiquement Sturm und Drang, l’allegro initial va étonner par sa trajectoire impérative. Il sera suivi par un long andante où Mozart infiltre les séductions du chant dans un discours instrumental très étudié: atmosphère nocturne, sourdines, ample phrasé mais avec ruptures et pauses inquiétantes, quelque chose de suspendu, enfin, qui sera la marque définitive du musicien. Plus traditionnel, le menuet-trio, deux fois plus court, se veut soudain rustique et bien des traits orchestraux, presque incongrus, semblent y être autant d’allusions malicieuses au grand modèle. «Con spirito» et de même format, l’allegro final va gambader d’un bout à l’autre avec une mâle allégresse qui, à son tour, fait allusion à la robustesse du maître lointain Joseph Haydn… Mozart réussit un coup de maître: on ne saurait mieux donner corps à la dévotion pour ses propres pairs ni être davantage immergé dans son siècle. Le «gai savoir» n’est-il pas l’apanage des plus grands? 11 Musik für einen und für alle Orchesterwerke von Haydn, Mozart und Webern Jürgen Ostmann Das späte 18. Jahrhundert war bekanntlich eine Zeit des gesellschaftlichen Umbruchs – eines Umbruchs, der sich auch auf den Bereich der Kultur auswirkte. Denn schon im Vorfeld der Französischen Revolution hatte der Adel zunehmend Schwierigkeiten, sein ausuferndes Bedürfnis nach glanzvoller Repräsentation und exklusiver Unterhaltung zu finanzieren. Parallel entwikkelte sich in den Metropolen allmählich ein öffentliches, bürgerlich geprägtes Konzertwesen. Es machte Kunstmusik jedem zugänglich, der den Eintrittspreis zahlen konnte, unabhängig von Stand und Bildung. Für Komponisten ergab sich aus dieser Entwicklung eine neue Option: die Möglichkeit der freiberuflichen Existenz, der Arbeit für wechselnde Auftraggeber anstelle eines einzigen adeligen oder geistlichen Dienstherrn. Doch wirkten sich die veränderten Bedingungen auch auf ihre Produktion aus, auf die Musik selbst? Die drei älteren Werke des heutigen Programms bieten Gelegenheit, dieser Frage nachzugehen. Die Eroberung von Paris: Haydns Symphonie N° 83 Joseph Haydn verbrachte den größten Teil seines Berufslebens weitgehend isoliert am Hof der Fürsten Esterházy. Dabei erging es ihm gar nicht so schlecht: Das jahrzehntelange ungestörte Experimentieren mit den Möglichkeiten einer kleinen, aber feinen Kapelle ermöglichte es ihm, seinen eigenen Stil zu finden. Als der kunstsinnige Fürst Nicolaus 1790 starb, stürzte sich Haydn dennoch begeistert in das bürgerliche Musikleben Londons. «Wie Süss schmeckt doch eine gewisse freyheitt», schrieb er nach Hause, «das bewußt seyn, kein gebundener diener zu seyn, vergütet alle mühe.» Ein entsprechender Wandel in Haydns Leben hatte sich 12 Eine Seite aus dem Autograph von Haydns Symphonie N° 3 mit einem ‹gackernden› Oboensolo (oben) allerdings schon angebahnt, als er 1779 einen neuen Arbeitsvertrag aushandeln konnte. Dieser verzichtete nun auf die zuvor geltende Klausel, dass sein Kapellmeister «Neüe-Composition mit niemand zu Communiciren, viel weniger abschreiben zulassen, sondern für Ihro Durchlaucht eintzig, und allein vorzubehalten, vorzüglich ohne vorwissen, und gnädiger erlaubnus für Niemand andern nichts zu Componiren» habe. Haydn nahm in den folgenden Jahren Geschäftsbeziehungen in ganz Europa auf. 1784 bestellte die Pariser Freimaurerloge «Loge Olympique» sechs Symphonien bei ihm, von denen er vermutlich drei (darunter auch N° 83) im nächsten Jahr und die übrigen 1786 komponierte. Das von der «Loge Olympique» unterhaltene und in teuren Abonnements zu erlebende Orchester war vielleicht das glanzvollste in Europa: Es verfügte unter anderem über 40 Violinen und Bratschen, zehn Kontrabässe und weit mehr Holzbläser als sonst üblich; die Musiker trugen himmelblaue Fracks und Säbel an der Seite. Haydn eroberte sich mit seinen «Pariser Symphonien» (N° 82 bis N° 87) geradezu eine marktbeherrschende Stellung in der französischen Metropole: Zwischen 80 und 90 Prozent aller Symphonien, die dort von 1788 bis 1790 öffentlich aufgeführten wurden, stammten von ihm – andere Komponisten hatten kaum noch eine Chance. 13 Doch wie gelang es Haydn, so populär zu werden? Und wie reagierte er als Komponist auf die neuen Umstände – ein Orchester, drei bis vier Mal so stark besetzt wie seine eigene Kapelle, ein breites, bunt gemischtes Publikum? Von eben diesem Publikum erhielt die Symphonie N° 83 den Beinamen «La Poule» (Die Henne). Sie verdankt ihn dem ‹gluckenden› Seitenthema und den ‹gackernden› Oboensoli des ersten Satzes. Die Stelle bildet einen humorvollen Kontrast zum dramatischen Hauptthema, rechtfertigt aber kaum die Benennung der ganzen, insgesamt eher ernsten Symphonie. Dennoch zeigt sie, wie wohlkalkuliert Haydn seine kleinen Pointen setzte, wie er das Publikum mit überraschenden Details begeisterte. Ein weiteres Beispiel dafür bietet das Andante: Nachdem Haydn den Hörer mit leise pochenden Achteln eingelullt hat, weckt er ihn mit einem wilden FortissimoAusbruch – ein Effekt, der mit einem großen Orchester natürlich besonders gut zur Geltung kommt. Durchaus eingängig sind auch das Menuett mit seinen rustikalen Rhythmen und das Finale mit seiner Jagd-Thematik. Obwohl Haydn kompositionstechnisch keinerlei Kompromisse eingeht und seine Symphonie auf anspruchsvoller motivisch-thematischer Arbeit aufbaut, sprach er mit solchen ‹populären› Elementen auch den weniger erfahrenen Hörer an. Am Vorabend der Französischen Revolution schrieb er bereits Musik für alle. Satisfaktion für Kenner und Nichtkenner: Mozarts Klavierkonzert KV 415 Als Haydn 1790 auf eigene Rechnung nach London reiste, war er durch eine stattliche Pension aus seiner jahrzehntelangen Arbeit als Hofkapellmeister der Fürsten Esterházy gut abgesichert. Wolfgang Amadeus Mozart hingegen erhielt seinen Abschied aus Salzburger Diensten mit einem Fußtritt – er trennte sich 1781 im Streit von seinem Dienstherrn, Erzbischof Hieronymus Graf Colloredo, und ließ sich in Wien nieder. Hier musste er seinen Lebensunterhalt allein aus der selbstständigen Vermarktung seiner künstlerischen Fähigkeiten bestreiten, wobei er vor allem auf Einkünfte als Konzertpianist und Klavierlehrer setzte. Der Verkauf von Kompositionen spielte nur eine Nebenrolle, 14 war aber durchaus eingeplant, wie eine Annonce in der Wiener Zeitung vom 15. Januar 1783 beweist: «Herr Kapellmeister Mozart macht hiemit dem hochansehnlichen Publikum die Herausgabe drey neuer erst verfertigter Klavierconzerten bekannt. Diese 3 Concerten, welche man sowohl bey großem Orchestre mit blasenden Instrumenten, als auch nur a quattro, nämlich mit 2 Violinen, 1 Viole, und Violoncello aufführen kann, werden erst Anfangs Aprilis d.J. zum Vorschein kommen, und nämlich nur denjenigen (schön copirter, und von ihm selbst übersehen) zu Theile werden, die sich darauf subscribirt haben.» Offenbar wollte Mozart seinen Klavierkonzerten KV 413, KV 414 und KV 415 – den ersten, die er eigens für Wien komponierte – durch eine flexible Besetzung eine möglichst weite Verbreitung sichern. Die gleiche Bereitschaft, dem Publikum entgegenzukommen, spricht auch aus einem Brief vom 28. Dezember 1782 an seinen Vater: «Die Concerten sind eben das Mittelding zwischen zu schwer, und zu leicht – sie sind sehr Brillant – angenehm in die ohren – Natürlich, ohne in das leere zu fallen – hie und da – können auch kenner allein satisfaction erhalten – doch so – daß die Nichtkenner damit zufrieden seyn müssen, ohne zu wissen warum.» In seinen späteren Jahren nahm Mozart immer weniger Rücksicht auf Geschmack und Auffassungsgabe seiner Zuhörer – die Nachwelt dankte es ihm, doch viele Musikforscher sehen darin einen Hauptgrund für sein letztliches finanzielles Scheitern. Zu Beginn der Wiener Zeit standen die Vorzeichen noch günstiger: Zwar enttäuschte der Absatz handgeschriebener Kopien der Klavierkonzerte KV 413, KV 414 und KV 415 Mozarts Erwartungen. Doch die gedruckte Stimmenausgabe, die um den Jahreswechsel 1784/1785 beim Wiener Verlag Artaria erschien, erreichte eine hohe Auflage: Nicht nur eine Reihe von Nachdrucken wurde nötig, sondern der Neuanfertigung ganzer Druck- bzw. Stichplatten; man konnte zu Mozarts Zeit etwa 400 Abzüge von einer solchen Platte machen, bevor sie unbrauchbar wurde. 15 Eine von drei erhaltenen Eintrittskarten zu einem Konzert, das Mozart in den 1780er Jahren in Wien gab Dass Mozart in seinen frühen Wiener Werken tatsächlich die Balance «zwischen zu schwer, und zu leicht» fand, zeigt auch das Klavierkonzert KV 415. Es dürfte in seiner Ausdruckshaltung durch die besonderen Umstände der ersten Aufführungen noch zusätzlich geprägt worden sein: Mozart spielte es am 23. März 1783 in einer eigenen Akademie (einem Konzert zu seinen Gunsten) und am 30. März nochmals in einer Akademie der Sängerin Theresia Teyber – beide Male in Anwesenheit des Kaisers. Carl Friedrich Cramers Magazin der Musik berichtete von «lautestem Beyfall» für Mozarts Kompositionen und schätzte seine Einnahmen aus der ersten Akademie auf 1.600 Gulden – sein Salzburger Jahresgehalt hatte sich nur auf 450 Gulden belaufen. Zweifellos kündigte Kaiser Joseph II. seinen Besuch vorher an, und so schrieb Mozart sein neues Konzert in der festlichen Tonart CDur, erweiterte die Besetzung um Trompeten und Pauken und gab dem eröffnenden Allegro einen ausgesprochen majestätischen Charakter. Auf sein marschartiges Hauptthema folgt eine Überfülle fantasievoll ausgeschmückter Themen und Motive. Als Mittelsatz sah Mozart ursprünglich ein Adagio in c-moll vor, das ihm aber offenbar für den Anlass zu ernst erschien. Er ersetzte es durch ein schlichtes, liedartiges Andante in F-Dur, in dem – wie in langsamen Sätzen üblich – die Trompeten und Pauken schweigen. Das als Rondo gestaltete Finale enthält wieder feierlich-repräsentative Abschnitte, aber auch einige Überraschungen: Zu ihnen zählen zwei langsame Einschübe in c-moll, die vermutlich aus dem verworfenen Adagio stammen und einen wirksamen Kontrast zum Gestus der Hauptteile bilden. Ganz unge16 Zwischen Tradition und Fessellosigkeit: Anton Weberns Fünf Sätze op. 5, 1909 in der originalen Streichquartettfassung komponiert und im Frühjahr 1910 in Wien vom Rosé-Quartett uraufgeführt, inspirierten den Musikkritiker Paul Stefan zur folgenden Beurteilung: «Auch hier scheinbar vollkommene Fessellosigkeit. Die Sätze nur flüchtige Bilder von einigen Takten; aber nicht ein Ton zu viel, von allem nur die letzte Frucht, das innerste Wissen, die kleinste Bewegung.» Diese Rezension spricht zwei wichtige Punkte an: Zum einen die «Fessellosigkeit» der Musik, also die Abkehr von der traditionellen Dur-Moll-Tonalität – die Quartettsätze waren die ersten Instrumentalstücke, in denen Webern atonal komponierte. Zum anderen ist von der Knappheit der Stücke die Rede: Sie ist zwar typisch für Webern, kann als Teil seines Personalstils angesehen werden. Doch um 1910 schufen auch Weberns Freund Alban Berg und ihr gemeinsamer Lehrer Arnold Schönberg ähnlich aphoristische Kompositionen. Webern sah deshalb im Rückblick einen Zusammenhang zwischen Atonalität und Kürze: «Mit der Aufgabe der Tonalität war das wichtigste Mittel zum Aufbau längerer Stücke verlorengegangen. Denn zur Herbeiführung formaler Geschlossenheit war die Tonalität höchst wichtig. Als ob das Licht erloschen wäre, so schien es.» Begreiflicherweise verstörten die Streichquartett-Sätze das Publikum, denn ihnen fehlten ja nicht nur die gewohnten tonalen Bezüge: Auch die vielfältigen motivischen Zusammenhänge ließen sich nur erahnen. Daher blieben Anklänge an traditionelle Formen und Genres – Sonatenhauptsatz im ersten, Liedform im zweiten und vierten, Scherzo im dritten und ein Wiegenlied im fünften Satz – zunächst unerkannt. Hinzu kamen die ungewöhnlichen, teils avantgardistischen Klangeffekte: Webern verlangt Flageolett (‹flötende› Obertöne), Pizzicato (gezupfte Töne), das Spiel «sul ponticello» (am Steg) und «col legno» (mit dem Holz des Bogens), außerdem extreme Kontraste der Lautstärke und des Rhythmus. Konservative Musikhörer standen solchen Klängen noch lange ablehnend gegenüber. Selbst 1922 führte eine Wiedergabe der Streichquartett-Sätze in Salzburg noch zu Protesten mit anschließender Schlägerei und Saalräumung. 1928/1929 adaptierte Webern die Stücke für Streichorchester. 17 wöhnlich auch der keineswegs applausheischende, sondern ruhige, fast beiläufige Piano-Schluss. Man kann sich leicht vorstellen, dass das Premierenpublikum eine Fortsetzung erwartete und erst nach einer irritierten Pause in «lautesten Beyfall» ausbrach. Salzburger Gipfel: Mozarts Symphonie KV 201 Anders als Haydn lernte Mozart bereits als Kind die große Welt kennen, und als Jugendlicher unternahm er noch drei lange ItalienReisen. Das mag viel zu seiner Unzufriedenheit mit den musikalischen Verhältnissen in seiner Heimatstadt Salzburg beigetragen haben: Es gab dort weder eine Oper noch ein öffentliches Musikleben oder eine großzügige Adels-Patronage. Der Salzburger Erzbischof Hieronymus Graf Colloredo wird von Historikern zwar als fortschrittlicher, aufklärerischer Geist beurteilt: Agrar- und Gesundheitsreformen sowie moderne Auffassungen von Rechtsprechung und Religionsfreiheit zeugen davon. Doch für die Mozart-Familie wirkte sich Colloredos eiserne Sparsamkeit negativ aus – etwa die radikale Reduktion der Zahl kirchlicher Feiertage und der Liturgie (samt musikalischer Ausschmückung) oder die Einschränkung der Reisemöglichkeiten des jungen Musikers. Mozart schrieb seine neun «Salzburger Symphonien» sämtlich 1773 und 1774 – was die Frage aufwirft, warum er bis zur «Pariser Symphonie» KV 297 (1778) keine weiteren Symphonien mehr komponierte. Spezielle Anlässe für die Kompositionen kennt man nicht, doch sicherlich waren sie größtenteils für den Salzburger Hof bestimmt. Eine Erklärung für das vorläufige Ende der Symphonieproduktion könnte dann in den zunehmenden persönlichen Reibereien und geschmacklichen Differenzen zwischen Mozart und Colloredo liegen. Dem Erzbischof erschienen die Symphonien vermutlich zu ambitioniert und unkonventionell – besonders jene, die nach einem Besuch Mozarts in Wien (Juli bis Oktober 1773) entstanden, bei dem sich der Komponist näher mit Haydns symphonischem Stil vertraut gemacht hatte. Das Neuartige der Salzburger Werke beschreibt Hermann Abert in seiner grundlegenden Mozart-Biographie: «Von ihren Vorgängerinnen unterscheiden sich diese Symphonien […] durch einen 19 ganz entscheidenden Zug ins Große, Heroische […], die Durchführungen verlieren ihren bloß überleitenden Charakter, sie sind zwar noch nicht streng thematisch wie bei Joseph Haydn, sondern bevorzugen noch das sequenzartige Weiterspinnen der Hauptthemen, aber es geschieht nicht mehr in dem gefälligen Plauderton der Italiener, sondern mit einer merkwürdigen, oft leidenschaftlichen Energie, die ihr Ziel fest im Auge behält und es schließlich auf echt Mozart’sche Weise, nämlich mit allerhand poetischen Überraschungen, zu erreichen versteht. […] Die Themen sind bedeutender und ihre Verarbeitung geht, dank der gesteigerten Rolle des Kontrapunkts und der thematisch selbständigen Bläser, weit mehr in die Tiefe.» Die genaue Chronologie aller «Salzburger Symphonien» lässt sich zwar heute nicht mehr ermitteln, doch KV 201 wurde am 6. April 1774 vollendet und damit wahrscheinlich als vorletztes Werk der Reihe. Seit jeher gilt sie als Gipfelwerk des Zyklus; Hermann Beck, der Herausgeber der Komposition in der Neuen Mozart-Ausgabe, bezeichnet sie als «einen für jene Zeit kaum zu überbietenden Höhepunkt» und vermutet darin einen Grund für die symphonielose Zeit bis 1778. Bemerkenswert ist schon das einleitende Allegro moderato. Es beginnt nicht mit einer Melodie im eigentlichen Sinn, sondern mit einer Streicherfigur, die unablässig unterwegs ist und sich vorzüglich zur kontrapunktischen Verarbeitung eignet. Das Andante ist wie die beiden Ecksätze formal ein Sonatenhauptsatz und in seiner Struktur durch kontrapunktische Verdichtung geprägt. Seinen unverwechselbaren Tonfall erhält es durch die gedämpften hohen Streicher. Von rhythmisch akzentuierter Heftigkeit, aber auch einer leisen Melancholie ist das Menuett geprägt. Der Finalsatz schließlich weist trotz seines Jagd-Rhythmus (schneller, pulsierender 6/8-Takt) über die übliche Kehraus-Heiterkeit hinaus. Indem er durch den Oktavsprung des Themas auf den Eingangssatz anspielt, erweist er sich als gewichtiger Teil der Symphonie, der den zyklischen Bau des Werks abrundet. 20 Australian Chamber Orchestra Violin Richard Tognetti Satu Vänskä Aiko Goto Mark Ingwersen Ilya Isakovich Ike See Glenn Christensen Katherine Lukey Sharon Roffman Maja Savnik Horn Bostjan Lipovsek Luiz Garcia Viola Christopher Moore Alexandru-Mihai Bota Nicole Divall General Manager Timothy Calnin Trumpet Kurt Körner Joachim Lins Timpani Brian Nixon Deputy General Manager Jessica Block Cello Timo-Veikko Valve Julian Thompson Kirill Mihanovsky Head of Operations and Artistic Planning Luke Shaw Double Bass Maxime Bibeau Chief Financial Officer Cathy Davey Flute Georges Barthel Marketing Manager Derek Gilchrist Oboe Dmitry Malkin Boris Baev Development Manager Rebecca Noonan Bassoon Jane Gower Györgyi Farkas Tour Manager Megan Russell 25 Interprètes Biographies IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Australian Chamber Ochestra L‘Australian Chamber Orchestra (ACO) est réputé pour sa programmation d’exception et sa virtuosité unique, son énergie et son charisme. Ses concerts s’étendent des célèbres chefsd’œuvre classiques aux œuvres contemporaines commandées par l’orchestre, en passant par des projets éclectiques. Depuis sa fondation en 1975, l’orchestre à cordes se compose de célèbres musiciens nationaux et internationaux. Son répertoire comporte des œuvres symphoniques et de musique de chambre et des œuvres électro-acoustiques. L’ACO travaille avec une vaste éventail d’artistes d’horizons artistiques divers – parmi lesquels figurent, outre les plus grands noms des solistes internationaux tels Emmanuel Pahud, Steven Isserlis et Dawn Upshaw, des chanteurs/chanteuses comme Katie Noonan, Paul Capsis et Teddy Tahu Rodes, des personnalités d’autres champs artistiques tels le cinéaste Jon Frank, le comique Barry Humphries, le photographe Bill Hensen, le chorégraphe Rafael Bonachela et le caricaturiste Michael Leung. Le violoniste australien Richard Tognetti, qui dirige l’ACO depuis 1989, se consacre intensément à la réalisation de nouveaux projets ayant trouvé un écho international. Il se consacre particulièrement au soutien des jeunes talents. En 2005, l’ACO a initié un programme de formation et de recherche pour encourager les meilleurs instrumentistes à cordes australiens ainsi qu’une série d’ateliers de médiation culturelle à l’attention du public. Tognetti porte également une attention particulière aux fréquentes tournées internationales de l’orchestre. La programmation unique et créative de l’orches26 Australian Chamber Orchestra tre, comme le fait de jouer debout (y compris pour les violoncellistes), définissent son style. Plusieurs musiciens de l’ACO jouent des instruments de musique de grande valeur: Richard Tognetti, le légendaire «Carrodus» (1743) de Guarneri del Gesù, prêt d’un mécène privé; la chef de pupitre Helena Rathbone, un violon Guadagnini (1756) mis à sa disposition par la Commonwealth Bank; la chef de pupitre Satu Vänskä un Stradivari de 1728/1729 du fonds de l’ACO, le violoncelliste solo Timo-Veikko Valve un violoncelle de Giuseppe Guarneri filius Andraæ (1729), prêt gracieux de Peter William Weiss AO. L’ACO enregistre sous contrat avec le label BIS, leader dans le domaine classique. Nombre de leurs enregistrements ont été primés. Parmi les plus remarquables figurent les enregistrements d’œuvres de Bach récompensés ces trois dernières années de l’ARIA Award, le film documentaire Musica Surfica primé à maintes reprises et l’enregistrement de l’intégrale des concertos pour violon de Mozart. L’orchestre rassemble plus de 9000 mélomanes et fidèles abonnés dans toute l’Australie. La critique fait très souvent l’éloge de ses tournées internationales et il est régulièrement invité à se produire à nouveau dans les salles de concerts les plus prestigieuses au monde, telles que le Wiener Musikverein, Concertgebouw Amsterdam, Southbank à Londres ou le Carnegie Hall à New York. www.aco.com.au 27 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Australian Chamber Ochestra Das Australian Chamber Orchestra (ACO) ist bekannt für seine besondere Programmgestaltung und einzigartige Virtuosität, Energie und Individualität. Seine Konzerte spannen einen Bogen von den bekannten Meisterwerken der Klassik über CrossoverProjekte bis hin zu zeitgenössischen Kompositionen, die eigens von dem Orchester in Auftrag gegeben werden. Dem Streichorchester sind seit der Gründung 1975 sowohl national als auch international renommierte Musiker beigetreten. Sein Repertoire umfasst symphonische und kammermusikalische Werke sowie elektro-akustische Kompositionen. Das ACO arbeitet mit einer außergewöhnlichen Bandbreite von Künstlern verschiedener Kunstrichtungen – darunter findet man nicht nur die Namen weltberühmter Solisten wie Emmanuel Pahud, Steven Isserlis und Dawn Upshaw, Sänger/-innen wie Katie Noonan, Paul Capsis und Teddy Tahu Rodes, sondern auch so unterschiedliche Künstler wie den Cinematographen Jon Frank, den Entertainer Barry Humphries, den Fotographen Bill Hensen, den Choreographen Rafael Bonachela und den Karikaturisten Michael Leung. Der australische Geiger Richard Tognetti, der seit 1989 das ACO leitet, widmet sich intensiv der Gestaltung neuer Projekte, die mittlerweile auch international Anklang finden und sich insbesondere mit der Nachwuchsförderung beschäftigen. 2005 initiierte das ACO ein landesweites Bildungsprogramm zur Förderung der besten Nachwuchsstreicher Australiens sowie eine Reihe von Workshops für das kulturinteressierte Publikum. Besonderes Augenmerk legt Tognetti auch auf regelmäßige und ausgedehnte internationale Tourneen. Seine unverwechselbare und kreative Programmgestaltung sowie die Praxis, im Stehen zu spielen (die Cellisten ausgenommen) prägten den Stil des Orchesters. Viele der Musiker des ACO spielen auf wertvollen Musikinstrumenten: Richard Tognetti auf der legendären 1743 «Carrodus» von Guarneri del Gesù, einer Leihgabe eines privaten Mäzens; die Stimmführerin Helena Rathbone auf einer Guadagnini-Violine aus dem Jahr 1759 im Besitz der Commonwealth Bank; die Stimmführerin Satu Vänskä auf einer Stradivari von 1728/1729 aus dem Fonds des ACO; der Solocellist TimoVeikko Valve auf einem Cello von Giuseppe Guarneri filius 28 Andraæ aus dem Jahr 1729, einer Leihgabe von Peter William Weiss AO. Das ACO spielte etliche preisgekrönte CD-Aufnahmen ein und ist derzeit bei BIS, einem der führenden Klassiklabels, unter Vertrag. Zu den Höhepunkten gehören verschiedene Einspielungen von Bach-Werken, die in drei aufeinanderfolgenden Jahren jeweils mit dem ARIA Award ausgezeichnet wurden, der vielfach preisgekrönte Dokumentarfilm Musica Surfica und die Aufnahmen der gesamten Violinkonzerte von Mozart. Das Orchester hat über 9.000 begeisterte und treue Abonnenten in ganz Australien. Bei internationalen Tourneen erhält es regelmäßig positive Kritiken und wiederholte Einladungen in die bedeutendsten Konzertsäle der Welt wie den Wiener Musikverein, den Amsterdamer Concertgebouw, das Londoner Southbank Centre sowie die Carnegie Hall in New York. www.aco.com.au IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Richard Tognetti Le violoniste australien, chef et compositeur Richard Tognetti bénéficie d’une reconnaissance internationale basée sur ses concerts exceptionnels et son charisme artistique. Il a étudié au Conservatoire de Sydney auprès d’Alice Waten, à Wollongong (sa ville natale) auprès de William Primrose et au Conservatoire de Bern auprès d’Igor Ozim, où lui a été décerné le Prix Tschumi «meilleure interprétation soliste de l’année 1989». Cette même année 1989, il a dirigé plusieurs concerts de l’Australian Chamber Orchestra (ACO) et a été nommé premier violon en novembre, avant qu’il ne reprenne finalement la direction artistique de l’ensemble. Il est également directeur artistique du Festival Maribor en Slovénie et conseiller artistique en musique classique au Melbourne Festival. Tognetti joue sur des instruments d’époque, mais aussi sur instruments modernes, dont les instruments électriques. Ses divers arrangements, compositions et transcriptions ont enrichi le répertoire de musique de chambre et sont joués dans le monde entier. Richard Tognetti se produit aussi bien en tant que chef qu’en tant que soliste avec la Handel & Haydn Society (Boston), le Hong Kong Philharmonic, les Camerata Salzburg, Tapiola Sinfonietta, Irish Cham31 ber Orchestra, Orchestre Philharmonique du Luxembourg, Nordic Chamber Orchestra, YouTube Symphony Orchestra et divers orchestres symphoniques australiens. Il a dirigé Mitridate de Mozart au Sydney Festival et joué en tant que soliste la création australienne du Concerto pour violon et orchestre de Ligeti avec le Sydney Symphony Orchestra. En 2003, Tognetti s’est illustré comme co-compositeur du film Master and Commander – Bis ans Ende der Welt de Peter Weir et il figure également sur la bande-son, qui a été primée. En outre, il a donné des cours de violons à Russell Crowe, l’acteur principal du film. En 2005, il a participé à la conception de la musique du film de surf Horrorscopes de Tom Carroll. En 2008, il a composé The Red Tree, inspiré du livre de l’illustrateur Shaun Tan. La même année, le film documentaire Musica Surfica, qu’il a réalisé en grande partie et dans lequel il apparaît, a été désigné meilleur film dans plusieurs festivals de film de surf aux États-Unis, au Brésil, en France et en Afrique du Sud. Richard Tognetti a été fait en 2010 Officier de l’Ordre d’Australie. Il est docteur honoris causa de trois universités australiennes et a reçu en 1999 la distinction National Living Treasure, décernée à des citoyens australiens pour services rendus à la société. Il joue un violon Guarneri del Gesù (1743), gracieusement mis à sa disposition par un mécène australien privé. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Richard Tognetti Violine, Leitung Der australische Geiger, Dirigent und Komponist Richard Tognetti genießt aufgrund seiner herausragenden Auftritte und seines künstlerischen Individualismus internationale Anerkennung. Er studierte am Konservatorium von Sydney bei Alice Waten, in seiner Heimatstadt Wollongong bei William Primrose und am Konservatorium Bern bei Igor Ozim, wo er mit dem TschumiPreis für die beste Solistenprüfung des Jahrgangs 1989 ausgezeichnet wurde. Im gleichen Jahr leitete er diverse Konzerte des Australian Chamber Orchestra (ACO) und wurde im November zum Konzertmeister ernannt, bevor ihm letztendlich die künstlerische Leitung übertragen wurde. Er ist ebenfalls künstlerischer Leiter des Festival Maribor in Slowenien und künstle32 Richard Tognetti (photo: Gary Heery) rischer Berater im Bereich Klassische Musik des Melbourne Festival. Tognetti spielt auf historischen, modernen und elektrischen Instrumenten. Seine diversen Arrangements, Kompositionen und Transkriptionen haben das Kammermusikrepertoire erweitert und sind weltweit aufgeführt worden. Sowohl als musikalischer Leiter als auch als Solist ist Tognetti mit der Handel & Haydn Society (Boston), dem Hong Kong Philharmonic, der Camerata Salzburg, der Tapiola Sinfonietta, dem Irish Chamber Orchestra, dem Orchestre Philharmonique du Luxembourg, dem Nordic Chamber Orchestra, dem YouTube Symphony Or33 chestra und verschiedenen australischen Sinfonieorchestern aufgetreten. Er dirigierte Mozarts Mitridate beim Sydney Festival und spielte die australische Erstaufführung von Ligetis Konzert für Violine und Orchester mit dem Sydney Symphony Orchestra. 2003 fungierte Tognetti als Co-Komponist für Peter Weirs Film Master and Commander – Bis ans Ende der Welt und war auch auf dem preisgekrönten Soundtrack zu hören. Außerdem gab er Russell Crowe, dem Hauptdarsteller des Films, Violinstunden. 2005 war er an der Entstehung des Soundtracks zu Tom Carrolls Surf-Film Horrorscopes mitbeteiligt. 2008 komponierte er The Red Tree, inspiriert vom Buch des Illustrators Shaun Tan. Der Dokumentarfilm Musica Surfica aus demselben Jahr, den er maßgeblich mitkreierte und in dem er auch selbst erscheint, wurde auf mehreren Surf-Film-Festivals in den USA, Brasilien, Frankreich und Südafrika als bester Film ausgezeichnet. Richard Tognetti erhielt 2010 die Offiziersehrung des Order of Australia. Er ist Ehrendoktor dreier australischer Universitäten und erhielt im Jahre 1999 die Auszeichnung National Living Treasure, die an bedeutende Australier, welche sich um die Gesellschaft verdient gemacht haben, verliehen wird. Er spielt eine Violine von Guarneri del Gesù aus dem Jahre 1743, eine Leihgabe eines anonymen privaten Gönners aus Australien. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kristian Bezuidenhout Kristian Bezuidenhout est né en 1979 en Afrique du Sud. Il a commencé ses études en Australie et s’est ensuite perfectionné à l’Eastman School of Music, aux États-Unis. Il vit actuellement à Londres. Après avoir appris le piano auprès de Rebecca Penneys, il s’est tourné rapidement tourné vers les instruments à clavier anciens et a étudié le clavecin avec Arthur Haas et le pianoforte avec Malcolm Bilson, ainsi que le continuo et la pratique de la musique ancienne auprès de Paul O’Dette. Kristian Bezuidenhout a été internationalement découvert à l’âge de 21 ans, en remportant le premier prix du public au concours de pianoforte de Bruges. Kristian Bezuidenhout est régulièrement l’invité des ensembles les plus prisés au monde et joue avec de célèbres artistes, tels Sir John Eliot Gardiner, Philippe Herre34 weghe, Frans Brüggen, Trevor Pinnock, Ton Koopman, Christopher Hogwood, Pieter Wispelwey, Daniel Hope, Jean-Guihen Queyras, Isabelle Faust, Viktoria Mullova, Carolyn Sampson et Mark Padmore. Depuis 2009, il travaille en étroite collaboration avec le label harmonia mundi. Ses enregistrements les plus récents comptent les quatre premières suites de l’intégrale de la musique pour clavier de Mozart (récompensés de prix tels que le Diapason d’Or, Caecilia et le Jahrespreis der deutschen Schallplattenkritik), les concertos pour piano de Mendelssohn avec le Freiburger Barockorchester et les Dichterliebe de Schumann avec Mark Padmore (tous deux ont été récompensés de l’Edison Award). Son enregistrement des sonates de Beethoven avec Victoria Mullova (Onyx) a remporté l’ECHO Klassik du meilleur album de musique de chambre en 2011. En 2013, son enregistrement des Concertos KV 453 et KV 482 de Mozart avec le Freiburger Barockorchester a été récompensé de l’ECHO Klassik comme meilleur enregistrement de concerto de l’année. La même année, Kristian Bezuidenhout a été désigné Artiste de l’année par Gramophone. En outre, il s’est produit en concert avec le Mozarteumorchester Salzburg, le Freiburger Barockorchester et le Rotterdams Philharmonisch Orkest. Durant les saisons à venir, il se produira avec le Seattle Symphony Orchestra, le Chicago Symphony Orchestra, le Royal Concertgebouw Orchestra, le Berner Symphonieorchester, The English Concert et Il Giardino Armonico. Il donnera de plus des récitals à New York, Londres, Wrocław, Salzbourg, Barcelone, Francfort et dans d’autres villes. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Kristian Bezuidenhout Klavier Kristian Bezuidenhout wurde 1979 in Südafrika geboren. Sein Studium begann er in Australien und beendete es an der Eastman School of Music in den USA; derzeit lebt er in London. Nach anfänglicher Ausbildung zum modernen Pianisten bei Rebecca Penneys wandte er sich frühen Tasteninstrumenten zu, studierte Cembalo bei Arthur Haas, Hammerklavier bei Malcolm Bilson sowie Continuospiel und Aufführungspraxis bei Paul O’Dette. 36 Kristian Bezuidenhout (photo: Marco Borggreve) International bekannt wurde Kristian Bezuidenhout im Alter von 21 Jahren, als er den renommierten 1. Preis und den Publikumspreis beim Fortepiano-Wettbewerb in Brügge gewann. Kristian Bezuidenhout ist regelmäßig Gast bei den führenden Ensembles der Welt und musiziert mit berühmten Künstlern wie Sir John Eliot Gardiner, Philippe Herreweghe, Frans Brüggen, Trevor Pinnock, Ton Koopman, Christopher Hogwood, Pieter Wispelwey, Daniel Hope, Jean-Guihen Queyras, Isabelle Faust, Viktoria Mullova, Carolyn Sampson und Mark Padmore. Seit 2009 verbindet ihn eine langfristige Kooperation mit dem Label harmonia mundi. Seine jüngsten Aufnahmen umfassen die ersten vier Folgen der vollständigen Tastenmusik von Mozart (honoriert mit Preisen wie dem Diapason d’Or, Caecilia und dem Jahrespreis der deutschen Schallplattenkritik) sowie Mendelssohns Klavierkonzerte mit dem Freiburger Barockorchester und Schumanns Dichterliebe mit Mark Padmore (beide wurden mit dem Edison Award ausgezeichnet). Seine Aufnahme der Violinsonaten von Beethoven mit Victoria Mullova (Onyx) gewann den ECHO Klassik für das beste Kammermusikalbum 2011. 2013 wurde seine Einspielung der Mozart-Konzerte KV 453 und KV 482 mit dem Freiburger Barockorchester mit dem ECHO Klassik als Konzerteinspielung des Jahres ausgezeichnet; im gleichen Jahr nominierte Gramophone 37 Kristian Bezuidenhout als Künstler des Jahres. Zuletzt spiele er Konzerte mit dem Mozarteumorchester Salzburg, dem Freiburger Barockorchester und dem Rotterdams Philharmonisch Orkest. In der kommenden Saison wird er mit dem Seatle Symphony Orchestra, dem Chicago Symphony Orchestra, dem Royal Concertgebouw Orchestra, dem Berner Symphonieorchester, The English Concert und Il Giardino Armonico auftreten. Des Weiteren wird er Rezitale in New York, London, Breslau, Salzburg, Barcelona, Frankfurt und in anderen Städten geben. 38 IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII SOIRÉES DE LUXEMBOURG Prochain concert du cycle «Soirées de Luxembourg» Nächstes Konzert in der Reihe «Soirées de Luxembourg» Next concert in the series «Soirées de Luxembourg» Mercredi / Mittwoch / Wednesday 22.10.2014 20:00 Grand Auditorium «War and Pieces» A concert on the occasion of the World War One centenary Orchestre Philharmonique du Luxembourg Sascha Goetzel direction Daniel Hope violon, présentation Robert-Schuman-Chor Chœur Les enfants qui chantent du CMNord Martin Folz direction Michael Schade ténor Oana Unc Marchand violoncelle Stéphane Logerot contrebasse Patrick Messina clarinette Hans Kristian Sørensen percussion Jacques Ammon piano Ludwig van Beethoven: Egmont: Ouvertüre Catherine Kontz: Papillon (commande / Kompositionsauftrag ECHO – European Concert Hall Organisation) Gabriel Prokofiev: Violin Concerto «1914» (commande / Kompositionsauftrag BBC Proms et Philharmonie Luxembourg) Une sélection de chansons et textes sur la guerre / Eine Auswahl von Liedern und Texten über den Krieg 41 La plupart des programmes du soir de la Philharmonie sont disponibles avant chaque concert en version PDF sur le site www.philharmonie.lu Die meisten Abendprogramme der Philharmonie finden Sie schon vor dem jeweiligen Konzert als Web-PDF unter www.philharmonie.lu your comments are welcome on www.facebook.com/philharmonie Partenaire officiel: Partenaire automobile exclusif: Impressum © Etablissement public Salle de Concerts Grande-Duchesse Joséphine-Charlotte 2014 Pierre Ahlborn, Président Stephan Gehmacher, Directeur Général Responsable de la publication: Stephan Gehmacher Design: Pentagram Design Limited Imprimé au Luxembourg par: Imprimerie Centrale Tous droits réservés. 42