Musique à Paris en 1778 Mozart Gossec Garnier

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Musique à Paris en 1778 Mozart Gossec Garnier
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Paris
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Musique à Paris en 1778
Mozart
Gossec
Garnier
Pleyel
Gossec
Garnier
Mozart
Pleyel
symphonie en ré majeur pour cordes et deux cors
concerto pour hautbois
divertimento k334 pour cordes et deux cors
symphonie concertante à neuf instruments
Lorsque Mozart arrive Paris au printemps 1778, il découvre une vie musicale bien différente
de ses souvenirs d’enfant. Rivalisant avec l’opéra, l’activité symphonique des sociétés des
concerts comme le Concert spirituel, le Concert des Amateurs ou la Loge Olympique
stimule la création. C’est pour le Concert spirituel qu’il compose sa Symphonie en ré majeur
n°31 dite « La Parisienne », profitant de la luxuriance et de la technicité des pupitres
d’instruments à vent. Il est apprécié et soutenu par François-Joseph Gossec, l’un des compositeurs français les plus avant-gardistes de l’époque, auteur lui-même de plusieurs dizaines de
symphonies.
Toutefois, le public affiche une nette prédilection pour les genres concertants, le concerto,
mettant en valeur les instruments volubiles – tel celui que Joseph-François Garnier compose pour
hautbois – et surtout la symphonie concertante qui permet d’apprécier la rivalité instrumentale
comme le décrit Meude-Mompas : « une symphonie concertante est comme une échelle à deux côtés où
deux écoliers jouent à qui grimpera le plus haut », ou d’imaginer la conversation galante des solistes
qui seraient, selon Lacépède, « des amants heureux qui bavardent sur des gazons fleuris ».
C’est dans ce cadre que Mozart espéra faire entendre sa Symphonie concertante pour ses
amis de Mannheim, fabuleux instrumentistes à vent, Wendling, flûtiste, Ramm, hautboïste,
Ritter, bassoniste et Punto, corniste, en tournée à Paris. Et c’est selon cette esthétique qu’il
compose son Concerto pour flûte et harpe. De nombreuses séquelles en survivront à son
retour à Salzbourg dans sa Symphonie concertante pour violon et alto et dans la Concertante
pour deux flûtes et deux hautbois de la Posthornserenade en 1779. Il est donc tout ouïe pour
cette mode qui lui fait découvrir des compositeurs et solistes français comme Joseph
Garnier et Gaetano Besozzi, hautboïstes, Devienne, tour à tour flûtiste ou bassoniste,
Lefebvre, clarinettiste, Duvernoy, corniste, Ozi, bassoniste… dans une esthétique que
présente la Symphonie concertante à neuf instruments de Pleyel et qui sera encore celle du
Concerto pour violon, violoncelle et piano de Beethoven.
C’est la redécouverte de ces partitions que le S.Y.L.F vous propose à partir des restitutions
musicologiques réalisées par Florence Badol-Bertrand, spécialiste de ce pan de l’histoire de
la musique française.
Wolfgang A madeus
Mozart
François-Joseph
Gossec
Il s’agit d’un répertoire virtuose, bavard et galant infiniment plaisant à entendre, valorisant la
grande technicité de l’école française d’instruments à vent dont les solistes seront, pour la
plupart, enrôlés quelques années plus tard dans l’aventure de la création du Conservatoire
de Paris.
Un hautboïste
au XVIIIe siècle
Louis-Jean Perreau, Véra Markovic, Jens Rossbach,
Laure Philippoteaux, Jean-Marie Gardette, Nadia Kuentz,
Gemma Laing, violons
Geneviève Rigo, Marc Rousselet, Anne-Catherine Promeyrat, altos
Marianne Pey, Pierre Nentwig, violoncelles
Jérôme Bertrand, contrebasse
www. ensemble-sylf.fr
Ignaz Pleyel
Gossec
Garnier
Mozart
Pleyel
symphonie en ré majeur pour cordes et deux cors
concerto pour hautbois
divertimento k334 pour cordes et deux cors
symphonie concertante à neuf instruments
Als Mozart im Frühling 1778 nach Paris kommt, findet er eine Musikszene vor, die stark von
den Erinnerungen seiner Kindheit abweicht. Außer durch die Pariser Oper wird sein Schaffen dort besonders durch die Konzertvereine, wie zum Beispiel dem Concert Spirituel,
dem Concert des Amateurs oder der Loge Olympique beeinflusst. Tatsächlich komponiert er die Sinfonie Nr. 31 in D-Dur, die Pariser Sinfonie, für das Concert Spirituel. Darin
macht er sich die Virtuosität und das reiche Register der dortigen Holzbläser zunutze. Er ist
von François-Joseph Gossec geschätzt und unterstützt, einer der avantgardistischen Komponisten seiner Zeit. Er schrieb mehrere Dutzend Sinfonien.
Das Publikum bevorzugt allerdings konzertante Werke wie das Solokonzert (wie z.B. Die
Oboenkonzerte von Joseph-François Garnier) und noch mehr die Sinfonia concertante. Diese
kann auf unterschiedliche Weise interpretiert werden. Einerseits bietet sie dem Hörer einen
instrumentalen Wettstreit, wie ihn Meude-Mompes beschreibt ("die Sinfonia concertante ist wie
eine Stehleiter, an deren Seiten zwei Schüler darum spielen, wer am höchsten klettert"), andererseits
ist zwischen den Solisten ein Liebesgeflüster nach Lacipede vorstellbar ("zwei glücklich Liebende,
die auf einer Blumenwiese miteinander plaudern.")
In diesem Rahmen möchte Mozart seine Mannheimer Freunde, die berühmten Instrumentalisten Wendling (Flöte), Ramm (Oboe), Ritter (Fagott) und Punto (Horn) mit seiner Sinfonia concertante in Paris auftreten lassen. Auch das Konzert für Flöte und Harfe folgt derselben Ästhetik. Im Jahre 1779 nach Salzburg zurückgekehrt, wirken diese Einflüsse in der
Sinfonia concertante für Violine und Viola und in der Concertante für 2 Flöten und 2 Oboen
aus der Posthornserenade fort. Mozart verfolgte also diese neue Mode in Paris mit großem
Interesse. Dabei lernte er die zeitgenössischen französischen Komponisten kennen, die
gleichzeitig Solisten waren, wie die Oboisten Joseph Garnier und Gaetano Besozzi, den
Flötisten und Fagottisten Devienne, den Klarinettisten Lefebvre, den Hornisten Duvernoy, den Fagottisten Ozi und weitere. Dieser Esthetik folgend schreibt Pleyel seine „Symphonie concertante à neuf instruments“ und später Beethoven sein Tripelkonzert.
Dank der musikwissenschaftlichen Forschung von Frau Dr. Florence Badol-Bertrand, die
sich auf diese Epoche französischer Musik spezialisiert hat, ist das Kammerorchester SYLF
in der glücklichen Lage, Ihnen die wiederentdeckten Partituren zu Gehör bringen zu
können.
Wolfgang A madeus
Mozart
François-Joseph
Gossec
Es ist ein unendliches Vergnügen, dieses Repertoire zu hören, das sich virtuos, schwatzhaft
und galant präsentiert. Es stellt das große technische Können der Holzbläser-Solisten der
école française ins Rampenlicht. Die meisten von ihnen wurden im weiteren Lauf der
Geschichte übrigens zu Gründungsmitgliedern des Conservatoire de Paris.
Un hautboïste
au XVIIIe siècle
Louis-Jean Perreau, Véra Markovic, Jens Rossbach,
Laure Philippoteaux, Jean-Marie Gardette, Nadia Kuentz,
Gemma Laing, violons
Geneviève Rigo, Marc Rousselet, Anne-Catherine Promeyrat, altos
Marianne Pey, Pierre Nentwig, violoncelles
Jérôme Bertrand, contrebasse
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Ignaz Pleyel
Das Kammerorchester SyLF (Ensemble Symphonie
Loire-Forez) besteht aus 13 Musikern aus 4 Nationen. Es hat seinen Sitz in Saint Etienne, im departement der "Loire" in Frankreich. Sämtliche Musiker
haben ihr Musikstudium an bedeutenden europäischen Hochschulen absolviert und verfügen
durch vielfältige Orchester- und Kammermusiktätigkeiten über reichliche Berufserfahrung.
Auch als grössere Formation mit weiteren Streichern und Bläsern bewahrt das Kammerorchester
SyLF seine Idendität, da es aus einem festen Musikerstamm besteht.
Das Kammerorchester SyLF spielt ein umfangreiches Repertoire, ausgehend vom 18 Jh bis in
unsere Tage.
Kontact
Jens Rossbach
+33601739193 / [email protected]
www.ensemble-sylf.fr / [email protected]